Ausonia
Posté : 24 août 2019 15:14
J’exerçais depuis quelques semaines l’impatience liée à l’acquisition d’un vintage d’origine transalpine. Sans y laisser un rein.
J’ai jeté mon dévolu sur une plume dont l’historique s’est transformée en enquête : un Ausonia…
Là où je me suis fais avoir, c’est que cela allait devenir ma première revue…
Avec le papier de l’imprimante en guise de support et le portabolo en guise d’appareil photo, je suis bien conscient de n’être correctement outillé pour la meilleure présentation. Et je ne vous parle pas de l’expérience tant dans le monde cala que dans la « revue ». A cela s'ajoute l’incompétence totale faire s’exprimer la souplesse d’une plume.
Voici donc une humble présentation, avec un regard inexpérimenté et des fois candide. N’hésitez pas à critiquer et compléter.
C’est « quoi » Ausonia ?
On lit cette marque comme « small brand » et pour cause…
Selon Letizia Jacopini, il s'agirait d'une marque déposée par la société des frères Dalia à Milan du début des années 1930 au début des années 1940, mais la marque a été réclamée en 1944 et enregistrée en 1945 par Carlo Giorgetti. L’origine de la société ou de la production n’est donc pas claire et jusqu’à ce que la marque soit utilisée, la production est également très variée et n’est pas imputable à un producteur connu.
Source
Vous devinerez donc vite que j’ai du mal à clairement identifier un modèle pour celui dont les photos suivent en fin de post.
Bon d’accord, mais c’est quoi cet inconnu ?
D’une longueur de 13.8cm fermé et 17cm capé on retrouve (à peu près) le gabarit d’un Century 3776. Ce qui selon des critères très personnels est une taille « normale »
En celluloïd noir et bleu marbré, le corps montre une transparence plus importante que le capuchon, permettant (face à la lumière) de définir la quantité d’encre disponible par le système à piston rotatif (joint liège).
La section se montre courte, forçant à une préhension « haute » si l’on désire s’éviter le contact du filetage de fermeture.
Le conduit, que je pense en ébonite est ma déception : je ne le pense pas d’origine. Et cela se ressent notamment au débit du stylo qui ne peux s’exprimer autant que la plume ne le pourrait.
La plume ?
Ahhh la plume…
Au premier regard : acier = moué. Mais non voyons !
Au contact avec le papier c’est autre chose. De taille (très) fine, elle ne glisse pas sur le papier, mais n’accroche pas non plus.
C’est un peu comme en voiture quand vous êtes surpris par le frein moteur de votre véhicule qui reste à vitesse constante dans une forte descente.
Appréciant les « savonnettes » cela me déroute un peu. Je pense que certaines mains plus expertes y trouveraient grand plaisir.
Je sais que beaucoup son attentif au « chant » à l’écriture. Ici c’est un chuchotement qui déroute un peu tant il est monocorde. Pas de « scritch-scratch », juste un « chuuuut » qui pousse au silence pour mieux regarder les mots défiler.
Quant à la souplesse et l’élasticité, c’est surprenant…et frustrant. Nul besoin de forcer la pression pour amener la plume à dépasser sa capacité d’encrage sans se montrer molle pour autant.
In fine
Un très beau stylo, qui souffre de son âge et de l’histoire qu’il a traversé. Une remise en état à mes yeux imparfaite et quelques incontinences associées à l’idée de ce qu’il a pu être en première jeunesse m'apportent quelques frustrations.
Mais cela lui donne aussi un petit air de « Io sono unico» qui ravira ses voisins dans une pochette qui se rempli doucement.
Pour les impatients qui n’ont pas tout lu si si, je vous vois
Quelques (rapides) images avec une anecdote que j’affectionne tant l’auteur, tel ce stylo, a pu être (est ?) incompris.




En vous remerciant pour votre lecture bienveillante.
J’ai jeté mon dévolu sur une plume dont l’historique s’est transformée en enquête : un Ausonia…
Là où je me suis fais avoir, c’est que cela allait devenir ma première revue…


Avec le papier de l’imprimante en guise de support et le portabolo en guise d’appareil photo, je suis bien conscient de n’être correctement outillé pour la meilleure présentation. Et je ne vous parle pas de l’expérience tant dans le monde cala que dans la « revue ». A cela s'ajoute l’incompétence totale faire s’exprimer la souplesse d’une plume.
Voici donc une humble présentation, avec un regard inexpérimenté et des fois candide. N’hésitez pas à critiquer et compléter.
C’est « quoi » Ausonia ?
On lit cette marque comme « small brand » et pour cause…
Selon Letizia Jacopini, il s'agirait d'une marque déposée par la société des frères Dalia à Milan du début des années 1930 au début des années 1940, mais la marque a été réclamée en 1944 et enregistrée en 1945 par Carlo Giorgetti. L’origine de la société ou de la production n’est donc pas claire et jusqu’à ce que la marque soit utilisée, la production est également très variée et n’est pas imputable à un producteur connu.
Source
Vous devinerez donc vite que j’ai du mal à clairement identifier un modèle pour celui dont les photos suivent en fin de post.
Bon d’accord, mais c’est quoi cet inconnu ?
D’une longueur de 13.8cm fermé et 17cm capé on retrouve (à peu près) le gabarit d’un Century 3776. Ce qui selon des critères très personnels est une taille « normale »
En celluloïd noir et bleu marbré, le corps montre une transparence plus importante que le capuchon, permettant (face à la lumière) de définir la quantité d’encre disponible par le système à piston rotatif (joint liège).
La section se montre courte, forçant à une préhension « haute » si l’on désire s’éviter le contact du filetage de fermeture.
Le conduit, que je pense en ébonite est ma déception : je ne le pense pas d’origine. Et cela se ressent notamment au débit du stylo qui ne peux s’exprimer autant que la plume ne le pourrait.
La plume ?
Ahhh la plume…
Au premier regard : acier = moué. Mais non voyons !
Au contact avec le papier c’est autre chose. De taille (très) fine, elle ne glisse pas sur le papier, mais n’accroche pas non plus.
C’est un peu comme en voiture quand vous êtes surpris par le frein moteur de votre véhicule qui reste à vitesse constante dans une forte descente.
Appréciant les « savonnettes » cela me déroute un peu. Je pense que certaines mains plus expertes y trouveraient grand plaisir.
Je sais que beaucoup son attentif au « chant » à l’écriture. Ici c’est un chuchotement qui déroute un peu tant il est monocorde. Pas de « scritch-scratch », juste un « chuuuut » qui pousse au silence pour mieux regarder les mots défiler.
Quant à la souplesse et l’élasticité, c’est surprenant…et frustrant. Nul besoin de forcer la pression pour amener la plume à dépasser sa capacité d’encrage sans se montrer molle pour autant.
In fine
Un très beau stylo, qui souffre de son âge et de l’histoire qu’il a traversé. Une remise en état à mes yeux imparfaite et quelques incontinences associées à l’idée de ce qu’il a pu être en première jeunesse m'apportent quelques frustrations.
Mais cela lui donne aussi un petit air de « Io sono unico» qui ravira ses voisins dans une pochette qui se rempli doucement.
Pour les impatients qui n’ont pas tout lu si si, je vous vois
Quelques (rapides) images avec une anecdote que j’affectionne tant l’auteur, tel ce stylo, a pu être (est ?) incompris.




En vous remerciant pour votre lecture bienveillante.
