Platinum argent massif 925
Posté : 19 mai 2011 20:41
Platinum argent massif 925
Pour moi, le nec plus ultra de l’élégance : mariage de l’or et de l’argent
Je vais encore vous infliger un long discours. J’espère que vous aurez la patience d’allez jusqu’à la fin
La petite merveille en photos (je ne suis toujours pas douée pour de belles photos, mais comment faites vous pour les plans rapprochés, les macros ???).





pour le voir mieux, deux photos qui ne sont pas de moi:


Fane des Montblanc Meisterstück, je souhaitais initialement « collectionner » des stylos noirs de forme torpédo : Meisterstück 149, Platinum President, Sailor 1911, Pilot custom 742, Aurora Ipsilon, Omas Ogiva (je sais, je me suis quelque peu éloignée de ma première intention). Un jour, un soir, je recherchais donc un Platinum President. Ne vous connaissant pas encore, ne connaissance pas grand-chose à dire vrai (maintenant, je sais que je ne sais pas), je suis immanquablement arrivé sur la boutique d’engeika et là que vois-je, un somptueux stylo neuf aux enchères… la passion l’a emporté sur la raison (ce n’était ni la première ni la dernière fois !). Le temps qu’à duré l’enchère, j’ai vaincu une petite angoisse, bien persuadée que je ne serai pas l’heureuse gagnante. Décalage horaire oblige, je ne pouvais être fixée sur mon PC aux dernières heures décisives. Et contre toutes attentes, je l’ai emporté. Hourraaaaaaaa !
Et, bien, oui, j’étais heureuse comme une gamine. Payé dans l’heure, ce fût ensuite une interminable attente (pourtant engeika expédie très vite et le service EMS est des plus rapide). C’est avec fébrilité que j’ai découvert ce magnifique stylo-plume. (Désolée pour le site, ce n’est qu’après que je vous ai découvert !).
Dans ma précipitation, je n’ai nullement pensé à joindre à ma commande une bouteille d’encre Platinum ! (je me suis rachetée depuis). Mais engeika a la bonne idée de joindre deux cartouches de la marque dans la boîte. Ouf, il m’était donc possible de faire dignement un premier essai. Plusieurs jours se sont écoulés avant de passer à l’acte. Je sentais d’abord le besoin de regarder, d’admirer l’objet avant de l’utiliser pour l’usage pour lequel il est avant tout destiné : écrire. M’imprégner de sa forme, de sa beauté..L’apprivoiser en quelque sorte.
qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? dit le petit prince
c'est une chose trop oubliée, dit le renard ; ça signifie "créer des liens"
des liens avec l’objet, des liens avec l’histoire….
Voici un peu plus de 5 000 ans se produisait au bord des fleuves de Mésopotamie (entre le Tigre et l'Euphrate, nord-est de la Syrie et le nord de l'Irak actuel) un événement majeur pour l'histoire du monde : des hommes écrivaient.
Passant par les calames, les stylets, les pinceaux, les plumes, le premier stylo-plume (fonctionnant avec un réservoir d'encre portable) fiable date seulement de 1884 ! Une révolution, ce n’est plus la plume qui va à l’encre, mais l’encre contenue dans le stylo qui parvient à la plume en un flux continu.
Ces inventions successives dans l’art de l’instrument dédié à l’écriture n’est pas seulement la simplification de notre rapport à l’écrit mais bien surtout la démocratisation du savoir.
Les paraphes et signatures de documents majeurs de la grande histoire, de la vie, de nos vies le sont très souvent par le biais d’un beau stylo sinon d’un stylo d’exception. Le stylo fait parti, a part entière, du cérémonial.
Aimant les beaux stylos (du moins ce que je considère comme tel), c’est aussi le travail de l’artisan que j’admire, le choix des matériaux, les heures nécessaires à la réalisation de l’objet, le soin apporté à chacun des éléments qui le compose, leurs assemblages, la technicité, les finitions, sans oublier la créativité toujours renouveler des artisans artistes, des maîtres.
Admirer sa robe d’argent strié ornée d’or. Toucher ce doux drapé très agréable sous mes doigts. Le stylo peut sembler un peu massif mais il n’en est rien, il est léger (cela dépends de qui juge, bien sûr).
Dévisser, revisser le capuchon avec ce geste que j’aime tant.
J’aime à m’attarder ainsi et me laisser aller à mes penser, leurs digressions et ne pas me jeter sur le stylo et une page blanche.
Le fruit était mûr et vint le moment de prendre en main le stylo, non plus seulement pour l’admirer, mais bien pour le voir à l’œuvre, pour l’éprouver et plus particulièrement sa belle plume (M, 18K).
Je n’eu point envie d’un premier essai sur une feuille « ordinaire », le bel objet méritait mieux. Sans rien avoir d’extraordinaire, je sortis mon plus beau papier comme par respect pour cette belle plume tout or.
Ce sont d’abord les premières impressions, ne sachant quoi écrire. Cela est bien, l’attention est toute à la plume et uniquement à elle.
Je crains (je suis sûre) de n’avoir ni le vocabulaire ni la poésie sous la plume et c’est encore la partie qui devrait être la plus importante que je vais encore négliger !
Le geste sûre pour le premier touché du papier, la plume effleure la feuille pour tracer dans une glisse quasi parfaite les premiers mots. Un très léger bruit de frottement qui me rend l’écriture à la plume infiniment agréable. La plume est, il me semble, assez rigide. A vous lire, à faire quelques essais, je crois que c’est ce que j’aime, du moins pour le moment.
L’essai se poursuit avec plaisir et instinctivement j’écris ce qui me passe alors par la tête.
Si mon écriture n’est ni belle ni élégante, elle est plus soignée avec l’emploi d’un stylo-plume qu’avec un roller et plus encore avec un luxueux stylo-plume, comme si l’instrument donnait de l’assurance. Il serait néanmoins bon que j’apprenne à écrire mieux. Pour cela ne pas se précipiter, prendre son temps, le temps de former les lettres.
Certes, mais au quotidien, je ne suis pas sans savoir que le temps je ne l’ai pas pour prendre des notes et rendre compte au mieux de la teneur des débats, souvent nourris et contradictoire.
Je croyais (fermement) préférer les plumes de taille M. l’essai de ce stylo me fit comprendre que la taille M japonaise me convenait bien mieux. Mon écriture n’a jamais été ample, un trait trop épais ne convient pas vraiment. De plus, une plume plus fine, m’oblige consciemment ou inconsciemment à mieux écrire.
Je redécouvre avec bonheur, l’usage de la plume mais un problème majeur se révèle. Avec une plume, je ne puis pas, quand la fatigue venant, prendre une partie de mes notes en écrivant de la main gauche… c’est un vrai problème, resté sans solution à ce jour.
Ce n’est pas exactement les premiers mots que j’écrivis à l’époque mais le sens y est. Ce superbe Platinum venait de détrôner mon MB 146 !
J’ai refait l’exercice avec ce stylo et avec d’autres : pourquoi, regardant ma feuille noircie (eh, oui toujours du noir, cela va très bientôt changer !), je ne trouve pas mon écriture affreuse et qu’une fois scannée je la trouve détestable ? Vous ne verrez donc pas le scan de mes essais refait pourtant à votre intention.
C’est décidemment un vrai plaisir d’écrire avec ce stylo. Si pour beaucoup (pas ici), l’utilisation de la plume est un plaisir suranné, elle procure à d’autres des sensations inimitables. Que de plaisir à sentir la plume glisser sur la feuille de papier !
Laisser ouvert une bonne demi-heure pour lire vos messages (si, si c’est vrai), la plume n’a pas séchée et il repart comme si la pause n’avait pas été.
Malgré toutes ces qualités, si d’aventure, vous délaissiez le stylo quelques temps, vous pourriez le retrouver sans éclats (comme une ménagère en argent). Rappelez-vous alors que dans la boîte, il y avait un petit chiffon doux avec lequel il suffit de caresser le stylo pour qu’il retrouve tout son éclat. Preuve s’il en était besoin que le stylo est bien en argent.
C’est avec ce stylo-plume que j’ai renoué avec l’usage de la plume. L’acquisition ultérieur de l’Aurora, de mon beau Czar, du récent magnifique Visconti ne l’ont pas détrôné. Il reste mon préféré pour sa sobre beauté, sa forme, son poids, sa tenue, sa plume. Reste à voir avec le Montegrappa de Pascal ! (Il est arrivé mais je ne l’essaierai pas avant d’avoir terminé cet essai)
Je n’ai pas encore fait d’essaie avec une autre encre que la Platinum, ce qui ne devrait pas perdurer.
Pour terminer, les immanquables dimensions (toujours approximatives) dudit stylo et cette fois non encré (facile quand le stylo est alimenté avec une cartouche
).
Détail important : Le stylo peut être alimenté par cartouche Platinum ou autres grâce à l’adaptateur livré, où par le convertisseur également livré avec le stylo.

A voir ou à revoir la version argent martelé du stylo élégamment présenté par Nicolas http://forum.styloplume.net/viewtopic.php?f=26&t=335
Et les autres versions sur le site http://platinum.styloplume.net/stylos_p ... massif.php
Merci de votre attention
and now, you have the floor
Pour moi, le nec plus ultra de l’élégance : mariage de l’or et de l’argent
Je vais encore vous infliger un long discours. J’espère que vous aurez la patience d’allez jusqu’à la fin

La petite merveille en photos (je ne suis toujours pas douée pour de belles photos, mais comment faites vous pour les plans rapprochés, les macros ???).





pour le voir mieux, deux photos qui ne sont pas de moi:


Fane des Montblanc Meisterstück, je souhaitais initialement « collectionner » des stylos noirs de forme torpédo : Meisterstück 149, Platinum President, Sailor 1911, Pilot custom 742, Aurora Ipsilon, Omas Ogiva (je sais, je me suis quelque peu éloignée de ma première intention). Un jour, un soir, je recherchais donc un Platinum President. Ne vous connaissant pas encore, ne connaissance pas grand-chose à dire vrai (maintenant, je sais que je ne sais pas), je suis immanquablement arrivé sur la boutique d’engeika et là que vois-je, un somptueux stylo neuf aux enchères… la passion l’a emporté sur la raison (ce n’était ni la première ni la dernière fois !). Le temps qu’à duré l’enchère, j’ai vaincu une petite angoisse, bien persuadée que je ne serai pas l’heureuse gagnante. Décalage horaire oblige, je ne pouvais être fixée sur mon PC aux dernières heures décisives. Et contre toutes attentes, je l’ai emporté. Hourraaaaaaaa !
Et, bien, oui, j’étais heureuse comme une gamine. Payé dans l’heure, ce fût ensuite une interminable attente (pourtant engeika expédie très vite et le service EMS est des plus rapide). C’est avec fébrilité que j’ai découvert ce magnifique stylo-plume. (Désolée pour le site, ce n’est qu’après que je vous ai découvert !).
Dans ma précipitation, je n’ai nullement pensé à joindre à ma commande une bouteille d’encre Platinum ! (je me suis rachetée depuis). Mais engeika a la bonne idée de joindre deux cartouches de la marque dans la boîte. Ouf, il m’était donc possible de faire dignement un premier essai. Plusieurs jours se sont écoulés avant de passer à l’acte. Je sentais d’abord le besoin de regarder, d’admirer l’objet avant de l’utiliser pour l’usage pour lequel il est avant tout destiné : écrire. M’imprégner de sa forme, de sa beauté..L’apprivoiser en quelque sorte.
qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? dit le petit prince
c'est une chose trop oubliée, dit le renard ; ça signifie "créer des liens"
des liens avec l’objet, des liens avec l’histoire….
Voici un peu plus de 5 000 ans se produisait au bord des fleuves de Mésopotamie (entre le Tigre et l'Euphrate, nord-est de la Syrie et le nord de l'Irak actuel) un événement majeur pour l'histoire du monde : des hommes écrivaient.
Passant par les calames, les stylets, les pinceaux, les plumes, le premier stylo-plume (fonctionnant avec un réservoir d'encre portable) fiable date seulement de 1884 ! Une révolution, ce n’est plus la plume qui va à l’encre, mais l’encre contenue dans le stylo qui parvient à la plume en un flux continu.
Ces inventions successives dans l’art de l’instrument dédié à l’écriture n’est pas seulement la simplification de notre rapport à l’écrit mais bien surtout la démocratisation du savoir.
Les paraphes et signatures de documents majeurs de la grande histoire, de la vie, de nos vies le sont très souvent par le biais d’un beau stylo sinon d’un stylo d’exception. Le stylo fait parti, a part entière, du cérémonial.
Aimant les beaux stylos (du moins ce que je considère comme tel), c’est aussi le travail de l’artisan que j’admire, le choix des matériaux, les heures nécessaires à la réalisation de l’objet, le soin apporté à chacun des éléments qui le compose, leurs assemblages, la technicité, les finitions, sans oublier la créativité toujours renouveler des artisans artistes, des maîtres.
Admirer sa robe d’argent strié ornée d’or. Toucher ce doux drapé très agréable sous mes doigts. Le stylo peut sembler un peu massif mais il n’en est rien, il est léger (cela dépends de qui juge, bien sûr).
Dévisser, revisser le capuchon avec ce geste que j’aime tant.
J’aime à m’attarder ainsi et me laisser aller à mes penser, leurs digressions et ne pas me jeter sur le stylo et une page blanche.
Le fruit était mûr et vint le moment de prendre en main le stylo, non plus seulement pour l’admirer, mais bien pour le voir à l’œuvre, pour l’éprouver et plus particulièrement sa belle plume (M, 18K).
Je n’eu point envie d’un premier essai sur une feuille « ordinaire », le bel objet méritait mieux. Sans rien avoir d’extraordinaire, je sortis mon plus beau papier comme par respect pour cette belle plume tout or.
Ce sont d’abord les premières impressions, ne sachant quoi écrire. Cela est bien, l’attention est toute à la plume et uniquement à elle.
Je crains (je suis sûre) de n’avoir ni le vocabulaire ni la poésie sous la plume et c’est encore la partie qui devrait être la plus importante que je vais encore négliger !
Le geste sûre pour le premier touché du papier, la plume effleure la feuille pour tracer dans une glisse quasi parfaite les premiers mots. Un très léger bruit de frottement qui me rend l’écriture à la plume infiniment agréable. La plume est, il me semble, assez rigide. A vous lire, à faire quelques essais, je crois que c’est ce que j’aime, du moins pour le moment.
L’essai se poursuit avec plaisir et instinctivement j’écris ce qui me passe alors par la tête.
Si mon écriture n’est ni belle ni élégante, elle est plus soignée avec l’emploi d’un stylo-plume qu’avec un roller et plus encore avec un luxueux stylo-plume, comme si l’instrument donnait de l’assurance. Il serait néanmoins bon que j’apprenne à écrire mieux. Pour cela ne pas se précipiter, prendre son temps, le temps de former les lettres.
Certes, mais au quotidien, je ne suis pas sans savoir que le temps je ne l’ai pas pour prendre des notes et rendre compte au mieux de la teneur des débats, souvent nourris et contradictoire.
Je croyais (fermement) préférer les plumes de taille M. l’essai de ce stylo me fit comprendre que la taille M japonaise me convenait bien mieux. Mon écriture n’a jamais été ample, un trait trop épais ne convient pas vraiment. De plus, une plume plus fine, m’oblige consciemment ou inconsciemment à mieux écrire.
Je redécouvre avec bonheur, l’usage de la plume mais un problème majeur se révèle. Avec une plume, je ne puis pas, quand la fatigue venant, prendre une partie de mes notes en écrivant de la main gauche… c’est un vrai problème, resté sans solution à ce jour.
Ce n’est pas exactement les premiers mots que j’écrivis à l’époque mais le sens y est. Ce superbe Platinum venait de détrôner mon MB 146 !
J’ai refait l’exercice avec ce stylo et avec d’autres : pourquoi, regardant ma feuille noircie (eh, oui toujours du noir, cela va très bientôt changer !), je ne trouve pas mon écriture affreuse et qu’une fois scannée je la trouve détestable ? Vous ne verrez donc pas le scan de mes essais refait pourtant à votre intention.
C’est décidemment un vrai plaisir d’écrire avec ce stylo. Si pour beaucoup (pas ici), l’utilisation de la plume est un plaisir suranné, elle procure à d’autres des sensations inimitables. Que de plaisir à sentir la plume glisser sur la feuille de papier !
Laisser ouvert une bonne demi-heure pour lire vos messages (si, si c’est vrai), la plume n’a pas séchée et il repart comme si la pause n’avait pas été.
Malgré toutes ces qualités, si d’aventure, vous délaissiez le stylo quelques temps, vous pourriez le retrouver sans éclats (comme une ménagère en argent). Rappelez-vous alors que dans la boîte, il y avait un petit chiffon doux avec lequel il suffit de caresser le stylo pour qu’il retrouve tout son éclat. Preuve s’il en était besoin que le stylo est bien en argent.
C’est avec ce stylo-plume que j’ai renoué avec l’usage de la plume. L’acquisition ultérieur de l’Aurora, de mon beau Czar, du récent magnifique Visconti ne l’ont pas détrôné. Il reste mon préféré pour sa sobre beauté, sa forme, son poids, sa tenue, sa plume. Reste à voir avec le Montegrappa de Pascal ! (Il est arrivé mais je ne l’essaierai pas avant d’avoir terminé cet essai)
Je n’ai pas encore fait d’essaie avec une autre encre que la Platinum, ce qui ne devrait pas perdurer.
Pour terminer, les immanquables dimensions (toujours approximatives) dudit stylo et cette fois non encré (facile quand le stylo est alimenté avec une cartouche

Détail important : Le stylo peut être alimenté par cartouche Platinum ou autres grâce à l’adaptateur livré, où par le convertisseur également livré avec le stylo.

A voir ou à revoir la version argent martelé du stylo élégamment présenté par Nicolas http://forum.styloplume.net/viewtopic.php?f=26&t=335
Et les autres versions sur le site http://platinum.styloplume.net/stylos_p ... massif.php
Merci de votre attention
and now, you have the floor