Quatre Conway Stewart : 75, 84, 100 et Shorthand.
Posté : 18 mai 2011 22:42
Alors, voilà, j'avais des Swan, un Mentmore, des vieux Parker, des Bayards et Stylomine, mais je n'avais pas encore réussi à attraper ces stylos mythique, de la marque phare de la Grande-Bretagne des années 50 : Conway Stewart.
Il faut dire qu'ils sont considérablement chassés sur la Baie. Et les prix montent.
J'ai finalement réussi par en avoir deux :
Le 84 :
Tout petit, en assez bon état, je suis assez content de mon achat, jusqu'à ce que j'essaie de lui ouvrir le ventre pour voir l'état du sac : impossible. a la loupe, je vois des petites traces brillantes juste au-dessus du pas de vis, là où le corps devrait se séparer en deux : il a apparemment été collé !
Du coup, je prends le risque de le remplir, et ça a l'air de bien se passer. Et je fais bien, car la plume à bout carré fait merveille ! Ce profil, semblable à une plume Rotring de calligraphie, fait une écriture très sympa, même à moi qui écrit comme un cochon.
Du coup, c'est lui que j'ai utilisé, alimenté à la Bleu Méditerranée de Callifolio, pour écrire mes faire-parts de mariage !



Le Shorthand :
Pourquoi s'appelle-t-il ainsi, alors qu'il n'est pas si petit que ça ?
Légèrement plus grand que le 84, il lui ressemble comme un grand frère. La plume est tordue et a dû être (mal) redressée. Elle est malgré tout très douce et agréable à utiliser. Son "jewel" (le sommet conique du capuchon) est teinté en vert et finit de lui donner son petit caractère. Il n'est décidément pas comme les autres. Car même si l'écriture qui sort de cette plume n'est pas extraordinaire, je l'aime beaucoup tout de même.





Le 100 :
Cela faisait bien longtemps que je voulais attraper ce stylo, qui paraissait plus gros que les autres. Dans cet univers de petit stylos, celui-là faisait figure de mastodonte. Mais son prix atteignait des sommets inaccessibles sur la Baie et j'ai à chaque fois dû abandonner la chasse.
Et puis, je me suis mis à surfer sur les sites anglais de vendeurs et réparateurs de ces stylos vintages anglais. Et là, j'ai trouvé ce CS100, sur le site de Brian Toynton, http://www.penamie.co.uk
Cette fois-là, j'ai sauté dessus. Pas de concurrence, le prix est fixe. J'ai bien essayé de négocier, je n'ai obtenu que le port gratuit.
Mais j'ai enfin reçu le mastard. Il est très bien conservé, mis à part la gravure sur le corps qui a presque disparu.
La plume est énorme et très belle. C'est ma première Duro.
Par contre, dommage, elle n'est pas très douce et gratte un peu le papier. Je la trempe dans du Havane de Callifolio, mais le résultat n'est pas top.
Cela va déjà mieux dans de la Tsukushi qui l'adoucit. Mais la teinte ne lui va pas. Le trait est de taille M et je ne trouve pas que ça convienne à cette teinte. Il va falloir que j'aille me chercher une grise. Pas le choix. Il lui faut de la Kiri-Same.
Pour finir, quelques photos de ce CS100 et sa plume, puis des photos des trois avec le MB144 à côté pour donner une notion d'échelle.







Il faut dire qu'ils sont considérablement chassés sur la Baie. Et les prix montent.
J'ai finalement réussi par en avoir deux :
Le 84 :
Tout petit, en assez bon état, je suis assez content de mon achat, jusqu'à ce que j'essaie de lui ouvrir le ventre pour voir l'état du sac : impossible. a la loupe, je vois des petites traces brillantes juste au-dessus du pas de vis, là où le corps devrait se séparer en deux : il a apparemment été collé !
Du coup, je prends le risque de le remplir, et ça a l'air de bien se passer. Et je fais bien, car la plume à bout carré fait merveille ! Ce profil, semblable à une plume Rotring de calligraphie, fait une écriture très sympa, même à moi qui écrit comme un cochon.
Du coup, c'est lui que j'ai utilisé, alimenté à la Bleu Méditerranée de Callifolio, pour écrire mes faire-parts de mariage !



Le Shorthand :
Pourquoi s'appelle-t-il ainsi, alors qu'il n'est pas si petit que ça ?
Légèrement plus grand que le 84, il lui ressemble comme un grand frère. La plume est tordue et a dû être (mal) redressée. Elle est malgré tout très douce et agréable à utiliser. Son "jewel" (le sommet conique du capuchon) est teinté en vert et finit de lui donner son petit caractère. Il n'est décidément pas comme les autres. Car même si l'écriture qui sort de cette plume n'est pas extraordinaire, je l'aime beaucoup tout de même.





Le 100 :
Cela faisait bien longtemps que je voulais attraper ce stylo, qui paraissait plus gros que les autres. Dans cet univers de petit stylos, celui-là faisait figure de mastodonte. Mais son prix atteignait des sommets inaccessibles sur la Baie et j'ai à chaque fois dû abandonner la chasse.
Et puis, je me suis mis à surfer sur les sites anglais de vendeurs et réparateurs de ces stylos vintages anglais. Et là, j'ai trouvé ce CS100, sur le site de Brian Toynton, http://www.penamie.co.uk
Cette fois-là, j'ai sauté dessus. Pas de concurrence, le prix est fixe. J'ai bien essayé de négocier, je n'ai obtenu que le port gratuit.
Mais j'ai enfin reçu le mastard. Il est très bien conservé, mis à part la gravure sur le corps qui a presque disparu.
La plume est énorme et très belle. C'est ma première Duro.
Par contre, dommage, elle n'est pas très douce et gratte un peu le papier. Je la trempe dans du Havane de Callifolio, mais le résultat n'est pas top.
Cela va déjà mieux dans de la Tsukushi qui l'adoucit. Mais la teinte ne lui va pas. Le trait est de taille M et je ne trouve pas que ça convienne à cette teinte. Il va falloir que j'aille me chercher une grise. Pas le choix. Il lui faut de la Kiri-Same.
Pour finir, quelques photos de ce CS100 et sa plume, puis des photos des trois avec le MB144 à côté pour donner une notion d'échelle.






