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Comme beaucoup ici, lors de mes études j'ai eu un stylo plume avec lequel j'ai travaillé plus de dix ans et passé tout mes examens.
On m'avait toujours dit qu'un stylo, à l'instar d'une brosse à dent, ne se prêtait pas car la plume se faisait à la main ce celui qui la possédait.
Je vois en lisant vos écrits que se procurer un stylo d'occasion est courant pourtant la plume de mon stylo était faite à mon écriture, personne n'aurait pu l'utiliser.
Ma question est donc, changer vous la plume, notamment les vintages qui doivent être difficilement trouvable ?

Je ne crois pas non sachant que dans certains cas où le prix de la plume représente 80% du prix du stylo. Et sans parler pour les vintages qui sont rares..

Si je peux me permettre une hypothèse , je dirais que la plume se fait au fil du temps à la main du nouveau propriétaire.
Une plume rodée peut être plus savoureuse qu'une plume neuve.

Je ne comprends pas (c'est une habitude chez moi en ce moment ), quel est donc l'intérêt d'acheter un stylo déjà formé à une autre main ?

Je crois franchement que cette légende de la plume formée à la main ne se vérifie pas.

Je dois avoir une dizaine de stylos anciens qui, en 70 ans ont dû changer maintes fois de propriétaires.
J'écris parfaitement avec.

Alors, soit la plume se refait à ma main, soit le phénomène n'est pas si important qu'on voudrait bien le dire.

PS : peux-tu stp mettre un titre explicite à cette discussion, merci.

Je n'ai reçu ou acheté que 2 stylos avec une plume déformée depuis le temps que je m'intéresse à eux mais, à mon avis, ces déformations ne concernent que les plumes très souples provenant d'utilisateurs ayant de très mauvaises habitudes scribatoires. En ce qui concerne les plumes rigides, il faudrait vraiment le vouloir pour les déformer.

Même pas. Mes stylos des années 40 ont des plumes souples, voire très souples et je n'ai aucun problème à leur utilisation.

Et si c'était la main qui se faisait à la plume.
J'utilise une vingtaine de stylos alternativement, et je m'adapte à chacun.
Bien sûr, j'ai des préférences, mais je m’efforce de ne vexer aucun d'eux, c'est peut être ça la magie de la plume.

En tout cas cet argument permet de refuser de prêter son stylo sans froisser autrui !

Calzature a écrit :En tout cas cet argument permet de refuser de prêter son stylo sans froisser autrui !

Oui, c'est surtout ça je pense, finalement.

Je ne suis pas sur que ce soit un argument mais plutôt une réalité. Petit (je suis né en 1955), j'ai appris à écrire avec un porte plume et des plumes sergent major, l'encrier était incrusté dans la table.
Or, au bout d'un certain temps, il fallait changer la plume qui s'était usée et formée à sa main. Bien sur, avec les plumes très rigides des stylos actuels, la déformation doit être moindre mais néanmoins existante.

Ces plumes étaient souples, et surtout la pointe n'était pas renforcée : l'abrasion rendait donc la plume partaitement adaptée à la tenue que vous aviez, jusqu'à pouvoir devenir une oblique...
C'est différent avec les plumes modernes "bardées" d'iridium

je pense que les plumes se forment avec le temps à l'écriture de leur propriétaire mais c'est très long.
D'autant plus avec les plume moderne qui ne sont pas très souples.

Par contre, j'ai une aikin lambert de la fin du XIXeme siècle très souple et sans iridium, je pense que celle-ci serait plus sensible à la déformation.

Personnalement, je prète facilement à ceux qui savent écrire...

Intéressant, merci.

ailleurs 0 a écrit :Je ne suis pas sur que ce soit un argument mais plutôt une réalité. Petit (je suis né en 1955), j'ai appris à écrire avec un porte plume et des plumes sergent major, l'encrier était incrusté dans la table.
Or, au bout d'un certain temps, il fallait changer la plume qui s'était usée et formée à sa main. Bien sur, avec les plumes très rigides des stylos actuels, la déformation doit être moindre mais néanmoins existante.

C'était un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître ...

AL (1954)

LES MOINS DE 56 NON PLUS

mais pourquoi si vis a pacem pars à moto ?

Euh ......... je n'ai que 55........

Plus cool que para bellum, j'imagine ..........

Né en 49, j'ai aussi usé beaucoup de sergent major avec de l"encre violette dans un encrier enfiché dans un trou du bureau en bois.
Je pousse mes jeunes enfants à écrire avec un stylo plume, cela oblige à soigner beaucoup plus sa position et son écriture, et le résultat est bien plus satisfaisant qu'avec une pointe bic ou un feutre.

Encore que le feutre (et non le roller) impose une douceur dans le toucher de papier qui le rapproche de la plume... mais en n'imposant pas un angle d'écriture défini.

chaixly a écrit :mais pourquoi si vis a pacem pars à moto ?

Ailleurs 0 a répondu en partie à ta question.
C'est un pastiche de la célèbre phrase, bien entendu mais quand tu veux vraiment qu'on te fiche la paix, rien de tel qu'une balade en moto pendant laquelle il n'y a que toi et toi dans ton casque pour profiter de la route et de toutes les sensations que les virages te procurent, des senteurs des sous-bois ou du parfum du chèvrefeuille et autres fleurs odoriférantes qui embaument les jardins qui bordant le chemin, de la beauté du paysage qui défile, changeant de découverte en découverte. Le petit chemin buccolique que tu découvres au détour d'un virage et qui t'invite à le suivre jusqu'à une petite vallée encaissée ou murmure une rivière qui s'y cache et ne s'expose au regard qu'à la traversée d'un vieux pont de pierre t'amenant tout droit à la terrasse d'un bistrot oublié au milieu de nulle part où on te propose un casse-croute fait des meilleures spécialités régionales. Ce sentiment de liberté...

hum... On parlait de quel stylo en fait ?