La Traque
Posté : 14 avr. 2011 22:20
Des jours que je le traquais, lui et les siens.
Jusqu'à présent, ils avaient presque toujours réussi à m'échapper. Le problème n'était d'ailleurs pas tant de le coincer, mais de ne pas attirer l'attention des autres chasseurs. La concurrence était rude et le trophée, souvent très prisé.
Déjà, il fallait souvent des jours, des semaines de traque pour parvenir à dénicher un spécimen intéressant. Il pouvait arriver que, malgré tous les détecteurs dernier cri dont j'étais équipé, je ne découvre qu'au moment de le débusquer enfin, que le jeu n'en vaille pas la chandelle.
J'en avais même capturé quelques-uns qui paraissaient parfaits, pour se révéler, une fois rentré au bercail, quelque peu décevants.
Il faut dire que les critères de sélection étaient si nombreux, qu'il était souvent difficile de tous les réunir. Si certaines caractéristiques étaient couramment recherchées par tous, j'avais au cours du temps sélectionné les miennes, qui me permettaient de distinguer des proies qui pouvaient rester invisibles à d'autres traqueurs. Chacun avait les siennes, dont il gardait jalousement le secret et vous comprendrez bien que je ne les dévoilerai pas ici. De toute manière, je suis très loin d'avoir le niveau de certains de mes collègues qui connaissaient le sujet depuis bien plus longtemps que moi.
Bien sûr, comme tout le monde, je chassais à l'Anse de la Toile. J’avais bien trouvé quelques autres petits coins, mais celui-là restait le plus giboyeux. Je savais bien qu’il existait d’autres endroits mystérieux et ne désespérais pas de les trouver un jour.
Ah ! Il avait bougé ! Je ne devais pas réagir. Certains armaient leur piège longtemps à l’avance, confiants dans la puissance de leur appareil. D’autres préféraient appâter tout doucement. Quant à moi, je préférais rester embusqué, insoupçonnable, et sauter dessus à la dernière seconde, alors que tous les autres s’étaient déjà dévoilés.
Celui-ci était magnifique. J’avais déjà bien souvent chassé ses semblables, noirs à zébrures argentées, mais ce genre de spécimen attirait toujours les plus puissants chasseurs et je m’étais jusqu’ici toujours incliné. J’avais cette fois-ci amené un arsenal beaucoup plus important, que j’avais mis assez longtemps à rassembler.
Mais il semblait que cette fois, je ne sois pas le seul à rester caché. Seul un ou deux s’étaient dévoilés, mais les attaques restaient étonnamment faibles.
Ma gorge était nouée à l'approche de l'hallali, mes mains tremblaient, mes yeux se brouillaient.
Rester encore un peu caché, surtout. Ne pas encore se dévoiler. Pas encore. Pas encore. Plus quelques secondes…
Allez !
Ce fut violent.
En quelques instants, se dévoilèrent bien plus de chasseurs que je n'en avais soupçonné et les attaques atteignirent des niveaux très élevés à un vitesse folle qui me donnait le vertige.
Il m'échappait.
Encore une fois, je n’étais pas de taille. Un jour, je l’aurai ce Conway Stewart Cracked Ice…
Jusqu'à présent, ils avaient presque toujours réussi à m'échapper. Le problème n'était d'ailleurs pas tant de le coincer, mais de ne pas attirer l'attention des autres chasseurs. La concurrence était rude et le trophée, souvent très prisé.
Déjà, il fallait souvent des jours, des semaines de traque pour parvenir à dénicher un spécimen intéressant. Il pouvait arriver que, malgré tous les détecteurs dernier cri dont j'étais équipé, je ne découvre qu'au moment de le débusquer enfin, que le jeu n'en vaille pas la chandelle.
J'en avais même capturé quelques-uns qui paraissaient parfaits, pour se révéler, une fois rentré au bercail, quelque peu décevants.
Il faut dire que les critères de sélection étaient si nombreux, qu'il était souvent difficile de tous les réunir. Si certaines caractéristiques étaient couramment recherchées par tous, j'avais au cours du temps sélectionné les miennes, qui me permettaient de distinguer des proies qui pouvaient rester invisibles à d'autres traqueurs. Chacun avait les siennes, dont il gardait jalousement le secret et vous comprendrez bien que je ne les dévoilerai pas ici. De toute manière, je suis très loin d'avoir le niveau de certains de mes collègues qui connaissaient le sujet depuis bien plus longtemps que moi.
Bien sûr, comme tout le monde, je chassais à l'Anse de la Toile. J’avais bien trouvé quelques autres petits coins, mais celui-là restait le plus giboyeux. Je savais bien qu’il existait d’autres endroits mystérieux et ne désespérais pas de les trouver un jour.
Ah ! Il avait bougé ! Je ne devais pas réagir. Certains armaient leur piège longtemps à l’avance, confiants dans la puissance de leur appareil. D’autres préféraient appâter tout doucement. Quant à moi, je préférais rester embusqué, insoupçonnable, et sauter dessus à la dernière seconde, alors que tous les autres s’étaient déjà dévoilés.
Celui-ci était magnifique. J’avais déjà bien souvent chassé ses semblables, noirs à zébrures argentées, mais ce genre de spécimen attirait toujours les plus puissants chasseurs et je m’étais jusqu’ici toujours incliné. J’avais cette fois-ci amené un arsenal beaucoup plus important, que j’avais mis assez longtemps à rassembler.
Mais il semblait que cette fois, je ne sois pas le seul à rester caché. Seul un ou deux s’étaient dévoilés, mais les attaques restaient étonnamment faibles.
Ma gorge était nouée à l'approche de l'hallali, mes mains tremblaient, mes yeux se brouillaient.
Rester encore un peu caché, surtout. Ne pas encore se dévoiler. Pas encore. Pas encore. Plus quelques secondes…
Allez !
Ce fut violent.
En quelques instants, se dévoilèrent bien plus de chasseurs que je n'en avais soupçonné et les attaques atteignirent des niveaux très élevés à un vitesse folle qui me donnait le vertige.
Il m'échappait.
Encore une fois, je n’étais pas de taille. Un jour, je l’aurai ce Conway Stewart Cracked Ice…