MF Prototype
Posté : 29 oct. 2018 18:39
C’est dans les coulisses d’une rencontre calamophile à Charleroi que germa l’idée qui allait aboutir à la réalisation par Matthieu de ce prototype.
Le Lamy 2000 n'était pas encore parti se cacher dans le tiroir de mon bureau et le Capless était déjà le compagnon de mes voyages en train. Et tous deux ravissaient mes séances d’écriture. Il y avait dans leurs petites plumes dépassant à peine du corps du stylo un air de famille qui donnait envie de les croiser, quitte à profiter de l’opération pour procéder à quelques retouches.
L’expérimentation serait confiée à Matthieu mais on naviguait à l’estime. Je dis « on » car Invictus prêta son oreille et son concours dès les premières phases, dès le premier plan coté discuté lors d’un café-clatsch thionvillois.
Il s’agissait alors d’une première esquisse qui devait servir de base de réflexion pour Matthieu d’un côté, pour moi de l’autre. Régulièrement, le sujet venait dans la discussion mais restait à l’état de projet. Moi le cancre en dessin industriel, j’y dois les 2 seuls 0 de ma scolarité, j’ai fait des crobards sur des bouts de papier pour défricher mes idées et tenter d’apporter des solutions techniques à Matthieu qui n’avait besoin que de temps.
Car, le moment venu, quand Matthieu le sortit de sa poche, le Polanik était une évidence : 3 morceaux de polyamide armé ajustés précisément. Il m’a fallu du temps, dans la phase de maturation du projet, pour découvrir que c’était la seule matière possible, la seule compatible, techniquement et esthétiquement, avec le résultat souhaité!
Une fois le prototype validé, le stylo gardera-t-il le nom du projet que j’avais cru bon lui donner? Cela appartient à Matthieu. C’était mon rêve, c’est Sa Réalisation! Merci l’Ami!
Place aux photos. Merci de mettre leur piètre qualité sur le coup de l'émotion...



Le Lamy 2000 n'était pas encore parti se cacher dans le tiroir de mon bureau et le Capless était déjà le compagnon de mes voyages en train. Et tous deux ravissaient mes séances d’écriture. Il y avait dans leurs petites plumes dépassant à peine du corps du stylo un air de famille qui donnait envie de les croiser, quitte à profiter de l’opération pour procéder à quelques retouches.
L’expérimentation serait confiée à Matthieu mais on naviguait à l’estime. Je dis « on » car Invictus prêta son oreille et son concours dès les premières phases, dès le premier plan coté discuté lors d’un café-clatsch thionvillois.
Il s’agissait alors d’une première esquisse qui devait servir de base de réflexion pour Matthieu d’un côté, pour moi de l’autre. Régulièrement, le sujet venait dans la discussion mais restait à l’état de projet. Moi le cancre en dessin industriel, j’y dois les 2 seuls 0 de ma scolarité, j’ai fait des crobards sur des bouts de papier pour défricher mes idées et tenter d’apporter des solutions techniques à Matthieu qui n’avait besoin que de temps.
Car, le moment venu, quand Matthieu le sortit de sa poche, le Polanik était une évidence : 3 morceaux de polyamide armé ajustés précisément. Il m’a fallu du temps, dans la phase de maturation du projet, pour découvrir que c’était la seule matière possible, la seule compatible, techniquement et esthétiquement, avec le résultat souhaité!
Une fois le prototype validé, le stylo gardera-t-il le nom du projet que j’avais cru bon lui donner? Cela appartient à Matthieu. C’était mon rêve, c’est Sa Réalisation! Merci l’Ami!
Place aux photos. Merci de mettre leur piètre qualité sur le coup de l'émotion...



