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Avec le retour des beaux jours, voilà que me revient une réflexion que je me fais chaque année en pareille circonstance. Il me semble que l'encre de mes stylos est plus fluide, le débit plus dense, l'écriture plus agréable avec des températures estivales. Pourtant, contrairement à mon scooter, mes stylos ne dorment pas à l'extérieur et la température qu'ils connaissent, qu'elle soit celle d'un étui, d'une trousse ou de ma main, ne doit pas être très différente d'une saison à une autre...Simple effet de mon imagination alors ou bien certains d'entre vous ont-ils déjà partagé pareil constat?

Pour moi je n'ai pas ressenti réellement de différence

Je n'ai jamais fait attention à ce détail
J'essayerai d'être attentif à ce genre de variation à l'avenir.
Toutefois, je n'irai quand même pas jusqu'à laisser un stylo à l'extérieur l'hiver prochain pour savoir si l'encre gèle !

Je n'ai jamais rien constaté de tel non plus, en tout cas jamais dans des proportions notables.

Je ne sais pas ou tu habites ni à quel température tu fait référence en parlant de "l'hivert" mais à partir de -15 Celsius et plus froid (-30, -40...) l'air deviens tellement sec que parfois dans nos maisons qu'on saigne du nez spontanément, sans avertissement, et notre peau se fendille douloureusement aux articulations.

Inutile de dire qu'avec un taux d'humidité avoisinant les 10% que le papier siphonne littéralement l'encre. Ceci étant dit dans les zone plus chaude ou l'hiver ressemble plus à un printemps qui s'étire à ne plus en finir qu'autre chose (-5 Celsius) que là c'est le contraire; les taux d'humidité sont très élevé et l'encre semble rester en surface.

Pour ma part, j'ai observé un phénomène identique sur des stylos anciens (50 à 90 ans).
Certains, avec un débit important (plume flexible oblige), ont une tendance à goutter quand
la température devient plus tiède, comme le week-end dernier.

Ah mais ça, pour moi, ce n'est pas une question de température, mais de pression atmosphérique.

j'habite à Paris et mes stylos ne connaissent donc pas de variation de température bien grande effectivement. Et c'est d'ailleurs ce point qui me fait douter de la pertinence de mon constat: dans l'absolu, il me paraît naturel que l'encre puisse se comporter différemment en fonction de la température (c'est bien le cas des lubrifiants automobiles); j'ai plus de difficultés à concevoir qu'une différence de l'ordre de la dizaine de degrés (en prenant 15 pour l'hiver et 25 pour l'été) puisse modifier notablement les qualités de l'encre...sans l'exclure totalement toutefois, d'où mon interrogation et l'appel à vos expériences!

15 pour l'hiver...... ça porte le nom d'hiver d'accord mais bon.
Dans votre cas je pense vraiment que c'est la pression et l'humidité du papier, l'encre étant composé d'eau dans sa presque totalité tu ne verra aucune influence due à "température" avant d'atteindre environ de 4 degré à 0 Celsius (moins dense). L'eau est très stable contrairement aux fluides dans nos voitures; de cette température à l'ébullition il n'y à aucun changement de viscosité ou de propriétés physique de l'eau.

merci de ces explications techniques. Quand je prends 15°C pour l'hiver, c'est bien entendu car je me référe aux températures à l'intérieur d'un logement, d'un bureau, d'une faculté...Car, à l'extérieur, il fait plutôt froid l'hiver à Paris pour qui a grandi dans le Haut-Languedoc!

roland a écrit :merci de ces explications techniques. Quand je prends 15°C pour l'hiver, c'est bien entendu car je me référe aux températures à l'intérieur d'un logement, d'un bureau, d'une faculté...Car, à l'extérieur, il fait plutôt froid l'hiver à Paris pour qui a grandi dans le Haut-Languedoc!

Désolé, je n'avais pas compris ça.