Des moulins à 4810 mètres - Don Quichotte sur le Mont Blanc
Posté : 13 juil. 2018 10:49
L'ancien libraire que je suis a l'habitude de relire régulièrement un livre dont l'image disparaît peu à peu alors qu'il veut la garder présente à l'esprit.
Monté sur mon cheval bus RATP178, puis le laissant à l'auberge Défense, je chevauche LIGNE1 direction la librairie que je fréquente souvent.
Deux livres étaient en ligne de mire : La Divine Comédie et Don Quichotte.
Le premier n'était disponible que dans La Pleïade et mes yeux ne me permettent plus de lire de si petits caractères. Je l'ai donc commandé dans une autre édition et je l'ai reçu depuis.
Le acheté le second dans une édition (Chêne) qui a été illustrée par des lithographies de Dali en 1956

Et la lecture commence avec un roman dont chaque mot est un bonheur, j'accompagne ce chevalier fou, monté lui sur Rossinante et accompagné de Sancho, aux folies qui doivent lui permettre de séduire sa Dulicinée du Toboso.
Bon, vous allez me dire que je me suis trompé de Forum, que je commence à gaver tout le monde, et que je vais me faire sortir de la liste des lectures de post à suivre.
Si vous êtes encore là, voici la suite.
Quelques soirs plus tard, je regarde des sites de fabriquant de stylo et je tombe, sans dégât apparent (et on verra plus tard que certains étaient collatéraux) sur la série "Grands Écrivains" MontBlanc, MB comme vous l'appelez, vous familiers de la marque.
Et le hasard, auquel je ne crois pas du tout ( ce sont des rendez-vous manqués comme disait l'autre) me fait apparaitre le modèle Cervantes.
Provocation dégradante, agression caractérisée, mes yeux n'arrivent plus à se détacher de ce stylo.
Etant sorti en 2005 en édition limitée, je me dis d'abord qu'il ne doit plus être en vente et surtout que son prix doit être à la hauteur des centaines d'ailes des moulins que Don Quichotte essaye de vaincre.
Direction Google, ce monde ou recherches amènent réponses et je vois ce MB en vente dans une échoppe parisienne
Malgré les conseils et avertissements de mon écuyer Sancho, je m'équipe de mon armure anti-dépense et de ma fidèle lance VISA.
Première rencontre avec ce preux chevalier MORA, maître des lieux de ce lieu digne d'une caverne d'Ali Baba.
Avec des paroles douces, explicites, adaptées à mon ignorance, il me montre, me fait essayer, me sort d'autres objets plumesques aussi beau les uns que les autres.
Le temps passe, le démon en moi répète en permanence "pas craquer, pas craquer"
Alors retour à la maison.
MAIS......


Les couleurs bronze du corps changent en permanence en fonction de la lumière et ce qui semble très sombre sur les photos restent très lumineuses.
J'avais un peu peur de la prise en main car je place souvent mes doigts proche de la plume et en fait l'équilibre est parfait (je ne place jamais le capuchon)


L'armure protectrice de la plume possède la signature de l'auteur, cela impose le respect

La plume est somptueuse, ce bout de la lance impose pour l'adversaire papier de rester toujours prêt, elle glisse exactement comme tout chevalier écrivain aimerait avoir pour mâter les mots et les mettre dans un ordre adapté.
Des chiffres apparaissent indiquant bien entendu la hauteur de la grande montagne à franchir et l'année de cette édition limitée.


Et bien entendu un magnifique moulin est gravé sur cet embout en or juste souple comme je l'appérécie

Reste à essayer tout cela.
Le piston est très agréable à utiliser, aucune force superflue pour remplir de force et vigueur l'arme à fourbir.
J'ai voulu dédier une couleur particulière à ce stylo qui devient LA pièce de ma mini collection de 7 armes.
Il s'agira d'une Diamine Burgandy Royale, couleur lie de vin de l'écharpe de Dulcinée du Toboso

Le bissac vide de monnaie mais plein de joie et de bonheur, je vais à présent laisser ce modèle Cervantes guider mes pas et mes mots vers des lieux dont j'espère qu'ils seront beaux.
Ce n'était pas un rêve mais une rencontre, je vous en souhaite d'aussi belles
Si vous êtes resté jusqu'ici et pour celles et ceux qui connaissent l'histoire sans l'avoir lue, prenez en main et dégustez Don Quichotte, un roman merveilleux
Monté sur mon cheval bus RATP178, puis le laissant à l'auberge Défense, je chevauche LIGNE1 direction la librairie que je fréquente souvent.
Deux livres étaient en ligne de mire : La Divine Comédie et Don Quichotte.
Le premier n'était disponible que dans La Pleïade et mes yeux ne me permettent plus de lire de si petits caractères. Je l'ai donc commandé dans une autre édition et je l'ai reçu depuis.
Le acheté le second dans une édition (Chêne) qui a été illustrée par des lithographies de Dali en 1956

Et la lecture commence avec un roman dont chaque mot est un bonheur, j'accompagne ce chevalier fou, monté lui sur Rossinante et accompagné de Sancho, aux folies qui doivent lui permettre de séduire sa Dulicinée du Toboso.
Bon, vous allez me dire que je me suis trompé de Forum, que je commence à gaver tout le monde, et que je vais me faire sortir de la liste des lectures de post à suivre.
Si vous êtes encore là, voici la suite.
Quelques soirs plus tard, je regarde des sites de fabriquant de stylo et je tombe, sans dégât apparent (et on verra plus tard que certains étaient collatéraux) sur la série "Grands Écrivains" MontBlanc, MB comme vous l'appelez, vous familiers de la marque.
Et le hasard, auquel je ne crois pas du tout ( ce sont des rendez-vous manqués comme disait l'autre) me fait apparaitre le modèle Cervantes.
Provocation dégradante, agression caractérisée, mes yeux n'arrivent plus à se détacher de ce stylo.
Etant sorti en 2005 en édition limitée, je me dis d'abord qu'il ne doit plus être en vente et surtout que son prix doit être à la hauteur des centaines d'ailes des moulins que Don Quichotte essaye de vaincre.
Direction Google, ce monde ou recherches amènent réponses et je vois ce MB en vente dans une échoppe parisienne
Malgré les conseils et avertissements de mon écuyer Sancho, je m'équipe de mon armure anti-dépense et de ma fidèle lance VISA.
Première rencontre avec ce preux chevalier MORA, maître des lieux de ce lieu digne d'une caverne d'Ali Baba.
Avec des paroles douces, explicites, adaptées à mon ignorance, il me montre, me fait essayer, me sort d'autres objets plumesques aussi beau les uns que les autres.
Le temps passe, le démon en moi répète en permanence "pas craquer, pas craquer"
Alors retour à la maison.
MAIS......


Les couleurs bronze du corps changent en permanence en fonction de la lumière et ce qui semble très sombre sur les photos restent très lumineuses.
J'avais un peu peur de la prise en main car je place souvent mes doigts proche de la plume et en fait l'équilibre est parfait (je ne place jamais le capuchon)


L'armure protectrice de la plume possède la signature de l'auteur, cela impose le respect

La plume est somptueuse, ce bout de la lance impose pour l'adversaire papier de rester toujours prêt, elle glisse exactement comme tout chevalier écrivain aimerait avoir pour mâter les mots et les mettre dans un ordre adapté.
Des chiffres apparaissent indiquant bien entendu la hauteur de la grande montagne à franchir et l'année de cette édition limitée.


Et bien entendu un magnifique moulin est gravé sur cet embout en or juste souple comme je l'appérécie

Reste à essayer tout cela.
Le piston est très agréable à utiliser, aucune force superflue pour remplir de force et vigueur l'arme à fourbir.
J'ai voulu dédier une couleur particulière à ce stylo qui devient LA pièce de ma mini collection de 7 armes.
Il s'agira d'une Diamine Burgandy Royale, couleur lie de vin de l'écharpe de Dulcinée du Toboso

Le bissac vide de monnaie mais plein de joie et de bonheur, je vais à présent laisser ce modèle Cervantes guider mes pas et mes mots vers des lieux dont j'espère qu'ils seront beaux.
Ce n'était pas un rêve mais une rencontre, je vous en souhaite d'aussi belles
Si vous êtes resté jusqu'ici et pour celles et ceux qui connaissent l'histoire sans l'avoir lue, prenez en main et dégustez Don Quichotte, un roman merveilleux