Lamy 2000
Posté : 21 mars 2011 22:13
Après avoir tergiversé durant des mois entre Pelikan M400 et Lamy 2000, j'ai finalement acquis un Lamy 2000 d'occasion qui a dû être encré une seule fois.
Mon choix a été guidé par des critères simples. Je souhaitais tout d'abord un stylo à piston de grande capacité en lieu et place des convertisseurs qui me tiennent une journée et demie au travail - car je cherchais un stylo pour usage quotidien - avec une plume médium. De plus, je désirais une plume en or car quand on y a goûté, l'acier devient insipide. Les regards de mes collègues sur mon Carène m'amenaient enfin à considérer un stylo discret et ce fut cet argument qui me fit opter pour le Lamy ainsi que son côté moins plastique - c'est subjectif j'en conviens - que le Pelikan.
Me voici donc avec ce stylo depuis un peu plus d'une semaine. Il me sert principalement au bureau pour prendre des notes et gribouiller pendant que la base de données passe des heures à compiler nos enregistrements et autres instructions. Comme déjà écrit plus haut, l'autonomie de mes plumes médiums à convertisseurs ne dépasse pas la journée et demie dans cette configuration. J'ai eu également un Pelikan M150 lui aussi à plume médium qui ne faisait pas mieux aussi j'avais fini par ressortir mon Waterman Graduate à plume fine afin d'écrire plus longtemps mais j'y prenais évidemment moins de plaisir et j'apprécie peu le contact gras de son corps métallique. Ma première surprise au bout d'une semaine avec le Lamy 2000 fut donc de ne toujours pas l'avoir rechargé.
Pour continuer sur les aspects de plume, je n'ai rien à redire sur le débit de celle-ci. S'il existe des discutions quant à la plume fine qui serait plutôt intermédiaire entre fine et médium, celle-là est pleinement médium et la largeur de trait ne dépareille pas parmi mes Waterman et mon Montblanc (qui est un peu plus généreuse). J'avais pu essayer ce stylo en plumes large et fine. Je les avais beaucoup appréciées pour leur qualités d'expression, la fine ayant une souplesse très agréable et la large une variation de trait attachante selon que le trait se fait horizontalement ou verticalement et ce sans impression de raideur. La plume médium est plus rigide que la fine mais ça reste bien plus souple que ce dont un Waterman moderne ou un Montblanc sont capables mais c'est en-deçà de ce qu'offre un Pelikan. Elle est cependant capable de variation de traits. Outre cet aspect, sa finition est exemplaire et elle court sur le papier.
L'ergonomie est agréable même si certains trouverons à redire quant aux "oreilles" de blocage du bouchon. C'est un stylo qui sait se faire oublier en main même si son gabarit et sa masse sont on ne peut plus communs. Ils sont identiques en tous cas à ceux de mon Montblanc Starwalker dont la présence se fait pourtant plus sentir dans la main, du moins à mon goût. Je pense que la plume pas trop rigide et le corps sans accident géométrique contribuent à cette impression. Le contact du Makrolon - le matériau utilisé pour le corps et le capuchon - est agréable et ne glisse pas trop. Du point de vue du gabarit, ma préférence va toujours au Waterman CF mais je pense qu'il ne se prête guère à l'idée de remplissage par piston.
D'un point de vue esthétique, il m'est encore difficile d'imaginer que ce stylo a été conçu au milieu des années 1960 tant son dessin est encore actuel. La forme est très pure et il est difficile de discerner sans s'approcher les endroits où se vissent la section et le piston. Comme je l'ai déjà écrit, c'est le stylo que j'utilise au travail aussi j'apprécie sa discrétion. Si mon Carène avait été vite repéré, le 2000 passe encore inaperçu mis à part de la technicienne dont les yeux ont failli tomber quand elle m'a vu le remplir vendredi soir (il est également possible que le reste du monde se contrefiche de quel stylo j'utilise) ; il est vrai que tout le reste de l'équipe utilise des BIC cristal.
Pour conclure, je suis pour l'instant très satisfait de mon acquisition et me voilà rassuré : enfin un bon stylo avec lequel je peux partir plusieurs jours sans cartouche ni encrier.
Mon choix a été guidé par des critères simples. Je souhaitais tout d'abord un stylo à piston de grande capacité en lieu et place des convertisseurs qui me tiennent une journée et demie au travail - car je cherchais un stylo pour usage quotidien - avec une plume médium. De plus, je désirais une plume en or car quand on y a goûté, l'acier devient insipide. Les regards de mes collègues sur mon Carène m'amenaient enfin à considérer un stylo discret et ce fut cet argument qui me fit opter pour le Lamy ainsi que son côté moins plastique - c'est subjectif j'en conviens - que le Pelikan.
Me voici donc avec ce stylo depuis un peu plus d'une semaine. Il me sert principalement au bureau pour prendre des notes et gribouiller pendant que la base de données passe des heures à compiler nos enregistrements et autres instructions. Comme déjà écrit plus haut, l'autonomie de mes plumes médiums à convertisseurs ne dépasse pas la journée et demie dans cette configuration. J'ai eu également un Pelikan M150 lui aussi à plume médium qui ne faisait pas mieux aussi j'avais fini par ressortir mon Waterman Graduate à plume fine afin d'écrire plus longtemps mais j'y prenais évidemment moins de plaisir et j'apprécie peu le contact gras de son corps métallique. Ma première surprise au bout d'une semaine avec le Lamy 2000 fut donc de ne toujours pas l'avoir rechargé.
Pour continuer sur les aspects de plume, je n'ai rien à redire sur le débit de celle-ci. S'il existe des discutions quant à la plume fine qui serait plutôt intermédiaire entre fine et médium, celle-là est pleinement médium et la largeur de trait ne dépareille pas parmi mes Waterman et mon Montblanc (qui est un peu plus généreuse). J'avais pu essayer ce stylo en plumes large et fine. Je les avais beaucoup appréciées pour leur qualités d'expression, la fine ayant une souplesse très agréable et la large une variation de trait attachante selon que le trait se fait horizontalement ou verticalement et ce sans impression de raideur. La plume médium est plus rigide que la fine mais ça reste bien plus souple que ce dont un Waterman moderne ou un Montblanc sont capables mais c'est en-deçà de ce qu'offre un Pelikan. Elle est cependant capable de variation de traits. Outre cet aspect, sa finition est exemplaire et elle court sur le papier.
L'ergonomie est agréable même si certains trouverons à redire quant aux "oreilles" de blocage du bouchon. C'est un stylo qui sait se faire oublier en main même si son gabarit et sa masse sont on ne peut plus communs. Ils sont identiques en tous cas à ceux de mon Montblanc Starwalker dont la présence se fait pourtant plus sentir dans la main, du moins à mon goût. Je pense que la plume pas trop rigide et le corps sans accident géométrique contribuent à cette impression. Le contact du Makrolon - le matériau utilisé pour le corps et le capuchon - est agréable et ne glisse pas trop. Du point de vue du gabarit, ma préférence va toujours au Waterman CF mais je pense qu'il ne se prête guère à l'idée de remplissage par piston.
D'un point de vue esthétique, il m'est encore difficile d'imaginer que ce stylo a été conçu au milieu des années 1960 tant son dessin est encore actuel. La forme est très pure et il est difficile de discerner sans s'approcher les endroits où se vissent la section et le piston. Comme je l'ai déjà écrit, c'est le stylo que j'utilise au travail aussi j'apprécie sa discrétion. Si mon Carène avait été vite repéré, le 2000 passe encore inaperçu mis à part de la technicienne dont les yeux ont failli tomber quand elle m'a vu le remplir vendredi soir (il est également possible que le reste du monde se contrefiche de quel stylo j'utilise) ; il est vrai que tout le reste de l'équipe utilise des BIC cristal.
Pour conclure, je suis pour l'instant très satisfait de mon acquisition et me voilà rassuré : enfin un bon stylo avec lequel je peux partir plusieurs jours sans cartouche ni encrier.