Les stylos de Pierre, volume 1 : le bois
Posté : 13 janv. 2017 01:43
Bonjour à toutes et à tous.
Il est temps de vous montrer ce qu'il y a dans mes jolies boîtes. Je commence par le bois.

Je n'ai pas vraiment de modèles déterminés : dans ce secteur de niche, le client est toujours un embesteur qui veut une pièce personnellement personnalisée pour lui tout seul, alors les modèles... Je les range plutôt par matière ou par décoration. Tous sont pour l'instant garnis d'un convertisseur Schmidt, mais le piston et le levier (c'est si désuet, le levier !) sont à l'étude.
Voici les les plus simples : quasiment que du bois (ici violette et amourette), pas d'agrafe, à peine un bouton d'arrêt orné d'un cabochon de nacre, souvent une pastille de nacre aux extrémités, c'est ma signature (d'ailleurs, Mont Blanc à copié) :

La section est aussi en bois, comme les parties filetées. Le fil du bois se suit section-corps et corps-capuchon. Plumes bock variées. Le capuchon se visse en moins de deux tours par un double filet. Le poids tourne autour de 22 g. Le stylo du haut en bois de violette est verni en grand-brillant, l'amourette est simplement polie, et les couleurs de la photo pas terribles :

Un peu plus décorés : quelques bagues d'ébène, avec une agrafe. J'aime bien celle de droite, garnie d'une perle de bois, comme un petit rappel. Pau rosa du Mozambique et gaïac de Guyane :

Après traitement, certains bois ressemblent à peine à du bois : cette loupe d'érable a été teinté en deux fois, puis stabilisée dans un bain de résine. Bagues en bronze, vernis brillant :

J'ai fait celui-là en m'inspirant des ébénistes du XVIIIe qui recouvraient leurs meubles d'un placage de bois de rose et de violette séparés d'un filet d'ébène. Si les rois avaient écrit au stylo-plume, ça aurait sans doute été avec un comme ça... Le bois clair est protégé par un vernis satiné quasiment invisible :


J’en arrive aux modèles de luxe que seuls quelques quataris peuvent s'offrir. Voici "Nuit d'Afrique". Grenadille, plus de cent pastilles de nacre blanche de 1 à 4 mm de diamètre, bouton d'arrêt, elle est pour l'instant montée d'une plume Bock n°6 en titane poli.

Même la section (moins de 10 mm de diamètre) est en bois garnie de nacre. Encre Diamine Grey. J'ai failli vous poster une photo en noir et blanc :

Et la dernière, en amourette et disons, touches de piano
:

Merci pour vos commentaires, critiques et suggestions. Ils me permettront, je l'espère, de progresser dans cet art difficile !
Pierre

Il est temps de vous montrer ce qu'il y a dans mes jolies boîtes. Je commence par le bois.
Je n'ai pas vraiment de modèles déterminés : dans ce secteur de niche, le client est toujours un embesteur qui veut une pièce personnellement personnalisée pour lui tout seul, alors les modèles... Je les range plutôt par matière ou par décoration. Tous sont pour l'instant garnis d'un convertisseur Schmidt, mais le piston et le levier (c'est si désuet, le levier !) sont à l'étude.
Voici les les plus simples : quasiment que du bois (ici violette et amourette), pas d'agrafe, à peine un bouton d'arrêt orné d'un cabochon de nacre, souvent une pastille de nacre aux extrémités, c'est ma signature (d'ailleurs, Mont Blanc à copié) :
La section est aussi en bois, comme les parties filetées. Le fil du bois se suit section-corps et corps-capuchon. Plumes bock variées. Le capuchon se visse en moins de deux tours par un double filet. Le poids tourne autour de 22 g. Le stylo du haut en bois de violette est verni en grand-brillant, l'amourette est simplement polie, et les couleurs de la photo pas terribles :
Un peu plus décorés : quelques bagues d'ébène, avec une agrafe. J'aime bien celle de droite, garnie d'une perle de bois, comme un petit rappel. Pau rosa du Mozambique et gaïac de Guyane :
Après traitement, certains bois ressemblent à peine à du bois : cette loupe d'érable a été teinté en deux fois, puis stabilisée dans un bain de résine. Bagues en bronze, vernis brillant :
J'ai fait celui-là en m'inspirant des ébénistes du XVIIIe qui recouvraient leurs meubles d'un placage de bois de rose et de violette séparés d'un filet d'ébène. Si les rois avaient écrit au stylo-plume, ça aurait sans doute été avec un comme ça... Le bois clair est protégé par un vernis satiné quasiment invisible :
J’en arrive aux modèles de luxe que seuls quelques quataris peuvent s'offrir. Voici "Nuit d'Afrique". Grenadille, plus de cent pastilles de nacre blanche de 1 à 4 mm de diamètre, bouton d'arrêt, elle est pour l'instant montée d'une plume Bock n°6 en titane poli.
Même la section (moins de 10 mm de diamètre) est en bois garnie de nacre. Encre Diamine Grey. J'ai failli vous poster une photo en noir et blanc :
Et la dernière, en amourette et disons, touches de piano

Merci pour vos commentaires, critiques et suggestions. Ils me permettront, je l'espère, de progresser dans cet art difficile !
Pierre