www.stylo-plume.org

Ayant tout juste mis la main sur un beau MB 254 de la deuxième moitié des années 50, j'ai eu envie de ressortir mes deux 224 et 244, histoire de voir de quelle manière cette série de milieu de gamme a évolué en l'espace de quelques années. (Que les spécialistes de Montblanc me corrigent s'il y a des erreurs dans les dates ! )

Le 244 à piston a été produit dans les années 40 et jusqu'en 1954 ; le 224 présenté à ses côtés est une variante munie d'un système à bouton poussoir. Le sommet du capuchon conique et la forme du clip indiquent dans les deux cas une production danoise.


En 1955, la série 240 cède la place à la série 250.

C'est l'occasion d'intégrer un certain nombre d'évolutions : la taille du nouveau 254 s'allonge, la plume adopte une forme dite "en aile", le clip est modifié, la traditionnelle gravure Montblanc sur le capuchon accompagnée d'un sommet de montagne disparaît au profit d'une gravure sur la bague, le blind-cap masquant la molette du piston est supprimé...

Très instructif, merci.

Ils sont bien mignons ces trois la.
Merci de cette présentation.

Est-ce un souci d'économie que la plume or est plus petite

Armand a écrit :Est-ce un souci d'économie que la plume or est plus petite

Je suppose que la dimension économique intervient dans n'importe quelle décision liée au design, ceci étant dit, une plume pèse environ 0,3 ou 0,4g, alors je ne sais pas quelle économie réelle peut-être faite en réduisant sa taille. Je peux me tromper, mais je dirais tout de même que d'autres critères plus importants entrent en ligne de compte dans le dessin d'une nouvelle plume : solidité, modernité, flexibilité... Cette petite revue montre à quel point la série 200 a évolué entre les modèles 240 et 250 ; les concepteurs de chez MB n'auraient peut-être pas laissé la même plume très classique sur un stylo par ailleurs très largement remodelé. La "Flügelfeder" (en forme d'aile, donc) du 254 a d'ailleurs inspiré d'autres modèles MB par la suite ; mais quelles sont ses qualités intrinsèques, qu'apporte-t-elle de spécifique par rapport aux anciens modèles ?... That is the question... Il faudra que je teste tout cela en pratique.
Par ailleurs j'ai vu sur différents sites que ces 254 pouvaient être datés avec beaucoup de précision, notamment en observant la plume. Mais je ne connais pas les critères exacts de datation. Si quelqu'un peut me renseigner à ce sujet, merci d'avance.

Merci beaucoup pour la présentation comparative et pour les informations données.

Je ne connais pas l'astuce pour la plume, mais la couleur de la fenêtre à encre permet de savoir s'il s'agit de la première ou seconde génération ( incolore pour la première, bleu clair pour la seconde ).

petitdauphinzele a écrit :Je ne connais pas l'astuce pour la plume, mais la couleur de la fenêtre à encre permet de savoir s'il s'agit de la première ou seconde génération ( incolore pour la première, bleu clair pour la seconde ).

Ah voilà. Le modèle présenté ici est donc de seconde génération. Merci pour l'info.

petitdauphinzele a écrit :Je ne connais pas l'astuce pour la plume, mais la couleur de la fenêtre à encre permet de savoir s'il s'agit de la première ou seconde génération ( incolore pour la première, bleu clair pour la seconde ).

penses tu que cette astuces en fonction du coloris de la fenêtre est valable pour les autres modèles également?

marc10565 a écrit :

petitdauphinzele a écrit :Je ne connais pas l'astuce pour la plume, mais la couleur de la fenêtre à encre permet de savoir s'il s'agit de la première ou seconde génération ( incolore pour la première, bleu clair pour la seconde ).

penses tu que cette astuces en fonction du coloris de la fenêtre est valable pour les autres modèles également?

La réponse est normande : oui et non.

Il existe la même théorie pour le 146, elle est une indication de la génération de ce Meisterstück. Lignée, non lignée, puis lignée à nouveau, la couleur passant du jaune pale, au bleu clair, puis incolore.

Cependant sur de nombreux vintages, la couleur de la fenêtre évolue dans le temps et de l'usage ... les très belles fenêtres rouges des 242-244-246 ( idem 14x) sont en fait une coloration due à l'encre. Idem pour la première génération des Meisterstück le piston use les lignes et donne parfois des fenêtres unies transparentes, malgré le fait que le stylo-plume appartient bien à la première génération.

Donc méfiance.

petitdauphinzele a écrit :

marc10565 a écrit :

petitdauphinzele a écrit :Je ne connais pas l'astuce pour la plume, mais la couleur de la fenêtre à encre permet de savoir s'il s'agit de la première ou seconde génération ( incolore pour la première, bleu clair pour la seconde ).

penses tu que cette astuces en fonction du coloris de la fenêtre est valable pour les autres modèles également?

La réponse est normande : oui et non.

Il existe la même théorie pour le 146, elle est une indication de la génération de ce Meisterstück. Lignée, non lignée, puis lignée à nouveau, la couleur passant du jaune pale, au bleu clair, puis incolore.

Cependant sur de nombreux vintages, la couleur de la fenêtre évolue dans le temps et de l'usage ... les très belles fenêtres rouges des 242-244-246 ( idem 14x) sont en fait une coloration due à l'encre. Idem pour la première génération des Meisterstück le piston use les lignes et donne parfois des fenêtres unies transparentes, malgré le fait que le stylo-plume appartient bien à la première génération.

Donc méfiance.

en fait je me pose la question pour deux 242 relativement differents, je t'envoi un MP ...si tu peux me dire (?)

Les mini-collections sont un peu le fruit du hasard.
Un Montblanc 244G fabrication allemande est venu rejoindre mes deux 244 danois.
C'est pourquoi je déterre ce fil datant de quelques mois.

Voici donc le nouveau venu. Pour rappel, les 244 sont des stylos de milieu de gamme produits dans les années 40 et 50.

Le plus intéressant, c'est évidemment de les comparer.
De bas en haut, le 244 allemand (piston), le 244 danois (piston), et le 224 danois (même modèle mais avec un bouton poussoir). On notera les différences de longueurs, de blind caps, de mollettes pour les pistons, et bien entendu les différences de clips.

La forme de l'étoile blanche diffère aussi entre les productions allemandes et danoises. C'est même à cela qu'on peut les reconnaître au premier coup d'oeil.

Les plumes diffèrent également. Mais cette fois j'ignore si cette différence est due aux pays de productions ou bien aux quelques années qui séparent peut-être ces deux 244.

Le stylo de production allemande est en effet estampillé 244G - le G désignant une finition lisse et brillante. Comme cette finition a été systématiquement adoptée par la suite, le G a disparu des modèles plus récents.

Les différences de conduits permettent aussi d'établir une chronologie des 3 stylos, la "piste de ski" venant confirmer que le 244G date probablement des années 40.

Et pour finir une photo de famille avec mes trois 244 auxquels vient s'ajouter le 254 de la fin des années 50 qui avait fait l'objet d'une attention particulière dans les messages ci-dessus.

Très belle présentation ! Merci beaucoup !

Merci toltololl pour ce complément de présentation très intéressant. Vos stylos sont superbes . Et les conduits !

Belle presentation, merci toltotoll !
J'ai les memes stylos aussi dans ma collection, et j'aime spécialement le 25X des années 60.
Dans ma collection il ya le 252, 254 et 256 et aussi le 264
Le 264 est fabriquée plus tard et a al meme taille du 254, la seule difference est que le capuchon se vise sur le corps et il ont montée une plume regulaire.
Les capuchon version "slip cap'" des 25X ont facilement craquée par la pretension radiale après fermeture sur le corps ,6 stylos sur 10 ont des fissures axiales dans le capuchon.
J’estime que c'est la raison principale pour quoi MB a lancée les versions 26X
Cordialement, Francis

Bravo à tous ,très intéressant , merci Toltotoll d'avoir initié le fil. Je les aime bien moi ces petits Danois.

Moi qui ai toujours essayé d'éviter les hautes montagnes, je nage dans ce sommet européen depuis quelque temps. Il faut dire que MB a produit de beaux et bons stylos. Merci pour ce compte rendu !!!
Cela fait des mois que je recherche le nom d'un membre du Forum très sympathique que j'avais à coté de moi lors du repas à lors de Roccollection 2016 et qui avait tordu un Waterman. Et je crois que c'était toltotoll, - j'ai un trou de mémoire, mais si je vois juste, je suis toujours intéressé par ce Waterman tordu.

noirsurblanc a écrit :Moi qui ai toujours essayé d'éviter les hautes montagnes, je nage dans ce sommet européen depuis quelque temps. Il faut dire que MB a produit de beaux et bons stylos. Merci pour ce compte rendu !!!
Cela fait des mois que je recherche le nom d'un membre du Forum très sympathique que j'avais à coté de moi lors du repas à lors de Roccollection 2016 et qui avait tordu un Waterman. Et je crois que c'était toltotoll, - j'ai un trou de mémoire, mais si je vois juste, je suis toujours intéressé par ce Waterman tordu.

C'était bien moi, oui , mais la plume de mon Waterman n'était pas tordue, c'était une ballpoint !
Je m'en suis séparé depuis pour acheter un joli Duofold...

noirsurblanc a écrit :...et qui avait tordu un Waterman...je suis toujours intéressé par ce Waterman tordu.

C'est pas Alain qui avait pris un stylo pour une paillasse, (en français "serpillière") ?