Conway Stewart Belliver
Posté : 19 déc. 2010 17:49
J’ai acquis ce très beau Conway Stewart Belliver il ya quelques mois déjà mais je n’avais pas eu le temps de rédiger un essai. C’est donc chose faite.
Ça faisait un bon moment que je voulais acheter un CS moderne pour accompagner les quelques vintages que je possède déjà mais il faut bien reconnaitre que le positionnement de la marque s’est beaucoup plus rapproché de celui de Montblanc par exemple que de la marque d’origine (pour mémoire, CS avait arrêté de produire des stylo-plumes en 1975, production qui a reprise durant les années 90). Bref, les CS actuels, ce n’est pas franchement donné (555€ pour un Churchill par ex.) sans être pour autant hors de prix.
Le Belliver est une série limitée à 50 exemplaires. Celui-ci est le n°5. Pour être franc, je me fiche de cet aspect comme de ma première chemise. L’avantage est qu’il ne coute que 300€ et qu’il est disponible dans une très classique et très réussie livrée « Classic brown » (la seule disponible au demeurant). Inconvénient (mineur), le seul mode d’alimentation possible est le duo cartouche / convertisseur. Le tout est livré dans une grande boite en carton noire d'une trentaine de cm de long qui renferme une autre boite gaufrée et rembourrée, laquelle contient une autre boite de forme losange qui contient le stylo ! Très classe mais un peu too much à mon goût.
La forme est dans la pure tradition CS, avec une section très légèrement courbée et les extrémités tronquées. Contrairement aux autres modèles, lesdites extrémités sont de la même matière que le reste du corps et du capuchon au lieu d’être noires. Je trouve que c’est beaucoup plus harmonieux ainsi. Comme d’habitude chez CS, la résine est superbe, avec un mélange de tons beige à brun foncé. Le corps porte le marquage « Conway Stewart Belliver No 05/50 Made in England ».
Le capuchon porte trois bagues dorées, à la façon des anciens CS 388. Comme l’a déjà fais remarqué Jimmy dans un essai précédent, l’agrafe est là encore très classique pour un CS mais un chouia plus grossière que sur les anciens modèles.
La taille du stylo est très raisonnable (13,4 cm de long avec un diamètre de corps de 1,3 cm dans sa plus grande largeur). A titre de comparaison, un Pelikan M800 est à 14,2 / 1,4 cm.
Le poids est plus important que celui du M800 : 36 g complet, 27 g sans capuchon (contre 29 / 23 g pour le M800). La prise en main n’en reste pas moins tout à fait satisfaisante.
Comme je l’ai déjà dit, l’alimentation se fait par un système à cartouche / convertisseur qui n’appelle pas de commentaire particulier. Dommage que l’alimentation à levier ne soit pas disponible sur ce modèle, ça renforcerait le coté rétro de l’ensemble.
La plume est une F 18k de même taille que celle de M800 (aussi en termes de dimensions que de largeur d’écriture). Elle est franchement rigide, avec une alimentation un peu moins généreuse que sur le M800 (ça se rapproche plutôt d’un Nakaya sur ce point). Elle n’est pas désagréable mais un ton en-dessous de ce qu’on peut éprouver avec une Sailor (surtout en 21k) ou une Pilot. Si je devais mettre une note, ce serait du 7,5-8 / 10 (Sailor 21k, Pilot N°15 du 823 : 10/10 ; Sailor 14k, Pilot N°10, Pelikan M800 : 9/10 ; Nakaya Piccolo 8/10 ; Parker Sonnet 6/10).
Les conditions météo du jour étant ce quelles sont (donc luminosité plus que réduite), je n’ai pas fais de photos. Je me contente donc d’en reprendre quelques unes glanées sur le Net.
En conclusion, un très beau stylo délicieusement british qui vaut plus par son plumage que par son ramage à un prix fort raisonnable.
Ça faisait un bon moment que je voulais acheter un CS moderne pour accompagner les quelques vintages que je possède déjà mais il faut bien reconnaitre que le positionnement de la marque s’est beaucoup plus rapproché de celui de Montblanc par exemple que de la marque d’origine (pour mémoire, CS avait arrêté de produire des stylo-plumes en 1975, production qui a reprise durant les années 90). Bref, les CS actuels, ce n’est pas franchement donné (555€ pour un Churchill par ex.) sans être pour autant hors de prix.
Le Belliver est une série limitée à 50 exemplaires. Celui-ci est le n°5. Pour être franc, je me fiche de cet aspect comme de ma première chemise. L’avantage est qu’il ne coute que 300€ et qu’il est disponible dans une très classique et très réussie livrée « Classic brown » (la seule disponible au demeurant). Inconvénient (mineur), le seul mode d’alimentation possible est le duo cartouche / convertisseur. Le tout est livré dans une grande boite en carton noire d'une trentaine de cm de long qui renferme une autre boite gaufrée et rembourrée, laquelle contient une autre boite de forme losange qui contient le stylo ! Très classe mais un peu too much à mon goût.
La forme est dans la pure tradition CS, avec une section très légèrement courbée et les extrémités tronquées. Contrairement aux autres modèles, lesdites extrémités sont de la même matière que le reste du corps et du capuchon au lieu d’être noires. Je trouve que c’est beaucoup plus harmonieux ainsi. Comme d’habitude chez CS, la résine est superbe, avec un mélange de tons beige à brun foncé. Le corps porte le marquage « Conway Stewart Belliver No 05/50 Made in England ».
Le capuchon porte trois bagues dorées, à la façon des anciens CS 388. Comme l’a déjà fais remarqué Jimmy dans un essai précédent, l’agrafe est là encore très classique pour un CS mais un chouia plus grossière que sur les anciens modèles.
La taille du stylo est très raisonnable (13,4 cm de long avec un diamètre de corps de 1,3 cm dans sa plus grande largeur). A titre de comparaison, un Pelikan M800 est à 14,2 / 1,4 cm.
Le poids est plus important que celui du M800 : 36 g complet, 27 g sans capuchon (contre 29 / 23 g pour le M800). La prise en main n’en reste pas moins tout à fait satisfaisante.
Comme je l’ai déjà dit, l’alimentation se fait par un système à cartouche / convertisseur qui n’appelle pas de commentaire particulier. Dommage que l’alimentation à levier ne soit pas disponible sur ce modèle, ça renforcerait le coté rétro de l’ensemble.
La plume est une F 18k de même taille que celle de M800 (aussi en termes de dimensions que de largeur d’écriture). Elle est franchement rigide, avec une alimentation un peu moins généreuse que sur le M800 (ça se rapproche plutôt d’un Nakaya sur ce point). Elle n’est pas désagréable mais un ton en-dessous de ce qu’on peut éprouver avec une Sailor (surtout en 21k) ou une Pilot. Si je devais mettre une note, ce serait du 7,5-8 / 10 (Sailor 21k, Pilot N°15 du 823 : 10/10 ; Sailor 14k, Pilot N°10, Pelikan M800 : 9/10 ; Nakaya Piccolo 8/10 ; Parker Sonnet 6/10).
Les conditions météo du jour étant ce quelles sont (donc luminosité plus que réduite), je n’ai pas fais de photos. Je me contente donc d’en reprendre quelques unes glanées sur le Net.


En conclusion, un très beau stylo délicieusement british qui vaut plus par son plumage que par son ramage à un prix fort raisonnable.