Les stylos rendent fou.
Posté : 18 janv. 2016 09:29
Comme évidemment à cause de vous ma pathologie isolée d'addiction à la plume s'est transformé en syndrome aigu sévère. Je me suis mis en tête, alors que j'étais delà pas si mal fourni, d'acheter un nouveau Man 100. Ce sera mon daily, mon camarade. Un de plus.
N'étant pas collectionneur pour un sou, je n'ai pas d'inclinaison particulière pour l'accumulation d'une marque d'un modèle ou d'une année ou que sais-je... Il faut trop de patience trop de minutie, de force de caractère pour résister aux autre tentations. Moi j'achète des stylos parce qu'ils me plaisent, pour m'en servir, écrire, dessiner. Les transporter, les ouvrir, les fermer...qu'ils soient bleus blanc gros petits en plastique ou en or,il faut qu'ils me plaisent.
Et puis j'ai reçu ce Man 100.
Il y a quelques jours, est arrivé par laPoste un colis, simple enveloppe bulle. Mon nom et celui de l'expéditrice- madame je vous bénis- j'ai mis du temps à l'ouvrir. Habituellement le temps se suspends quand j'attends un stylo. Et puis je l'ai ouvert.
L'annonce disait: à vendre Man 100 noir bon état 100 euros. Une mauvaise photo. Et puis c'est tout. Un mail de part. Une réponse gentille de la dame. J'ai pris le risque.
En effet à l'ouverture c'était bien un man 100 noir. Dans une boîte qui sortait tout droit d'une papeterie ancienne. Ça sentait la papeterie, ça sentait 20 ans de poussière, 20 ans de temps, de silence.
Tout est neuf, jamais ouvert. Impressionnant. Sur boîte et carton d'identification de la boîte. La boîte brille, et le stylo de deuxième génération est comme sur les publicités de l'époque. Il est rangé là et repose sur une mousse en plastique qui le protège du tissus de sa boîte... Je soulève le compartiment et il y a ses papiers, sa notice d'utilisation, sa carte d'identification, et une carte signée de l'artisan qui s'en est occupé. Son convecteur et une boîte de cartouches intacte. Tout est neuf.
J'ai refermé la boîte. Me disant que je n'avais pas le droit de m'en servir. Ça m'a presque fait penser à un témoignage de notre passé industriel et artisanal qui disparaît chaque jour.
Je sais bien que ce n'est pas un stylo de grande valeur, je sais bien que ce n'est pas un stylo rare et qu'il fourmille dans beaucoup de tiroirs...
Et un stylo c'est fait pour écrire normalement, c'est fait pour s'en servir. Donc je devient un peu fou
Que feriez vous à ma place?
N'étant pas collectionneur pour un sou, je n'ai pas d'inclinaison particulière pour l'accumulation d'une marque d'un modèle ou d'une année ou que sais-je... Il faut trop de patience trop de minutie, de force de caractère pour résister aux autre tentations. Moi j'achète des stylos parce qu'ils me plaisent, pour m'en servir, écrire, dessiner. Les transporter, les ouvrir, les fermer...qu'ils soient bleus blanc gros petits en plastique ou en or,il faut qu'ils me plaisent.
Et puis j'ai reçu ce Man 100.
Il y a quelques jours, est arrivé par laPoste un colis, simple enveloppe bulle. Mon nom et celui de l'expéditrice- madame je vous bénis- j'ai mis du temps à l'ouvrir. Habituellement le temps se suspends quand j'attends un stylo. Et puis je l'ai ouvert.
L'annonce disait: à vendre Man 100 noir bon état 100 euros. Une mauvaise photo. Et puis c'est tout. Un mail de part. Une réponse gentille de la dame. J'ai pris le risque.
En effet à l'ouverture c'était bien un man 100 noir. Dans une boîte qui sortait tout droit d'une papeterie ancienne. Ça sentait la papeterie, ça sentait 20 ans de poussière, 20 ans de temps, de silence.
Tout est neuf, jamais ouvert. Impressionnant. Sur boîte et carton d'identification de la boîte. La boîte brille, et le stylo de deuxième génération est comme sur les publicités de l'époque. Il est rangé là et repose sur une mousse en plastique qui le protège du tissus de sa boîte... Je soulève le compartiment et il y a ses papiers, sa notice d'utilisation, sa carte d'identification, et une carte signée de l'artisan qui s'en est occupé. Son convecteur et une boîte de cartouches intacte. Tout est neuf.
J'ai refermé la boîte. Me disant que je n'avais pas le droit de m'en servir. Ça m'a presque fait penser à un témoignage de notre passé industriel et artisanal qui disparaît chaque jour.
Je sais bien que ce n'est pas un stylo de grande valeur, je sais bien que ce n'est pas un stylo rare et qu'il fourmille dans beaucoup de tiroirs...
Et un stylo c'est fait pour écrire normalement, c'est fait pour s'en servir. Donc je devient un peu fou

Que feriez vous à ma place?