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Bonjour,

J'ai sollicité André Mora pour le graissage d'un piston de Montblanc, et il m'a répondu que le joint de ce piston ne se graissait jamais.
Je ne doute pas de la compétence de ce professionel, loin de là, mais j'ai lu plusieurs fois ici qu'un graissage aidait parfois...

Merci de vos réponses et avis

Dans ce cas précis, il est fait comme celui d'une seringue moderne et ceci depuis les année 60. Pas besoin de le lubrifier et normalement peu de risque de rétraction, dans ce cas alors il faut le changer.

Si je devais le lubrifier, je le ferai sur le mécanisme uniquement le pas interne, et là encore il est en plastique les frottements sont minimes. D'ailleurs lorsqu'on force, cela casse très facilement ( en protégeant ainsi le corps ).

Je pense que le soucis vient d'un dépôt d'encre, il faut le nettoyer, le soucis avec MB est qu'il est très facile de le démonter mais il faut la clé ou un improviser une. Attention le piston, il faut le faire par l'arrière, l'avant se démonter aussi mais il faut refaire le joint "chewing gum" rose".

MB ne laisse plus travailler sur ses produits, il faut passer par le SAV ou accepter de le bricoler.

Merci PDZ
Je dois voir M. MORA cette fin de semaine, il regardera ce qu'il en est.

Est ce que cette "règle" s'applique aussi aux pistons Pelikan ? Pilot (Custuom Heritage 92)...? : ces deux mecanismes me semble similiaires à celui de MB

Moi je ne le fais pas sur les MB modernes. ( Sur les vintages, le liège est traité avec de la parafine ). Le principal défaut venant du pas de vis, tordu, abimé ou brisé.



Le pilot me semble avoir un joint type o-ring ou en caoutchouc.



Ceci fait penser au TWSBI, là on peut placer un rien de graisse de silicone derrière la lame, mais l'aventure de Silverado où la graisse est rentrée dans le conduit m'a refroidi.

Il est bénéfique de lubrifier les mécanismes de pistons, le joint en particulier. Cela évite de faire forcer les tiges fileté, voir les casser (cf. MB et son design un peu "limite").
Je préfère toujours retirer le mécanisme pour lubrifier le joint plutôt que la méthode par l’intérieur avec laquelle on dépose souvent trop de graisse. Suffit de demander à Silverado pour les conséquences si on met trop de graisse...

Dans le cas de Mont-Blanc pour les modernes, le sav intervient pour la plupart des modèles.

Remplaçant les pièces brisées donc vaut mieux ne rien ajouter. Vu que mb ne fournit plus de pièces ni aux particuliers ni même aux vendeurs, et la marque est connue pour être tatillonne, je ne connais pas leur réaction si le technicien voit qu'une intervention a été faite en dehors du sav, mais je doute qu'elle soit positive.

La politique étant que seule la marque peut intervenir.

Si on intervient, vaut donc mieux avoir le produit ad hoc, comme le joint du bloc plume.

Question design, c'est simple et efficace, une grosse régression technique face à la première version. Réduction des coûts.

N'ayant pas assez de recul sur les joints de stylos et leurs mécanismes, je peux juste apporter mon expérience
industrielle sur les joints (silicone, téflon, nitrile et autres) et leur utilisation: ils ne sont jamais lubrifiés, qu'ils
soient utilisés de façon statique ou dynamique (rotation, translation).
En revanche quasiment tous les mécanismes (roues et vis, engrenages, vérins....) sont lubrifiés à l'huile ou à la
graisse. Certains assemblages vissés sont montés graissé afin de garantir leur démontage.
Donc pour ma part j'appliquerai ce principe. J'espère avoir fait avancer les choses

Invictus a écrit :N'ayant pas assez de recul sur les joints de stylos et leurs mécanismes, je peux juste apporter mon expérience
industrielle sur les joints (silicone, téflon, nitrile et autres) et leur utilisation: ils ne sont jamais lubrifiés, qu'ils
soient utilisés de façon statique ou dynamique (rotation, translation).
En revanche quasiment tous les mécanismes (roues et vis, engrenages, vérins....) sont lubrifiés à l'huile ou à la
graisse. Certains assemblages vissés sont montés graissé afin de garantir leur démontage.
Donc pour ma part j'appliquerai ce principe. J'espère avoir fait avancer les choses

Donc je reviens sur un point: TWSBI (comme l'a cité petitdauphinzele), il est préconisé dans la notice de graisser le piston.
A priori Silverado a eu quelques soucis. Bref souhaitant changer l'encre de mon TWSBI Eco (Iroshizuku Yama-Guri) je me lance dans un nettoyage
en profondeur avec lavage à l'eau et deux gouttes de liquide vaisselle, quelques remplissage vidange par action du mécanisme .
(you wash it you wash it you rinse you rinse you smell... hmm it smells like a flower )
Rinçage à l'eau claire suivant le même procédé et à un moment le piston bloque, damned !!
Et là tilt je ressors la notice : je démonte entièrement, rinçage séchage et je graisse le joint en suivant la notice avec le produit du flacon
fourni en appliquant délicatement à l'aide d'un coton tige.
Et cela fonctionne, je refais le plein en Iroshizuku Take-Sumi. Donc maintenant test longue durée et à suivre...

Invictus a écrit :N'ayant pas assez de recul sur les joints de stylos et leurs mécanismes, je peux juste apporter mon expérience
industrielle sur les joints (silicone, téflon, nitrile et autres) et leur utilisation: ils ne sont jamais lubrifiés, qu'ils
soient utilisés de façon statique ou dynamique (rotation, translation).
En revanche quasiment tous les mécanismes (roues et vis, engrenages, vérins....) sont lubrifiés à l'huile ou à la
graisse. Certains assemblages vissés sont montés graissé afin de garantir leur démontage.
Donc pour ma part j'appliquerai ce principe. J'espère avoir fait avancer les choses

De mon expérience dans la réparation de stylo, les joints de mécanismes me remplissage sont lubrifiés de même que les mécanismes en eux même si besoin. Ceux statiques non (genre le joint du blind cap des Sheaffer TD par ex.).
Les assemblages vissés ne sont jamais lubrifiés. Ils sont montés soit "sec", soit ils sont collés.

J'ai fait changer le joint de piston sur mon 149 des années 70 chez fountainbel qui l'a graissé et a viré l'ancien. Opération coutant 50€ qui vaut largement le coup si tu n'es pas outillé ou que tu ne sais pas le faire.