Sailor Susutake Supreme
Posté : 16 févr. 2009 22:32
Voici une petite revue du Sailor Susutake Supreme en bambou fumé. N’ayant en ce moment pas le temps de faire de photos, je renvoie à la page Sailor concernée du site de Loïc - je sais, ça clignote tout le temps, je n'arrête pas de le lui dire
- ou encore à celle-ci où on le voit mieux, le stylo est celui photographié.
Le nom complet est « Susutake Ito-Maki Supreme with raden ends » ! Dès le début, ça jette, on en a pour son argent ! Sailor dit dans la présentation du stylo qu’il est réalisé dans un bambou fumé très ancien, aujourd’hui de plus en plus rare et de plus en plus difficile à se procurer, qu’on trouvait autrefois à l’intérieur des maisons traditionnelles japonaises. Le côté exposé vers l’intérieur, vers la chaleur et la fumée du foyer se teintait naturellement au fil des ans, la partie orientée vers l’extérieur restant elle plus claire. Le stylo présente donc un très subtil dégradé de teintes allant du brun clair au brun très foncé. Il est entièrement réalisé à la main et est monté avec une plume Naginata Togi, le haut de gamme des plumes ordinaires chez Sailor (les vraies plumes haut de gamme étant les somptueuses plumes à complications).
Esthétique et fabrication
Selon Sailor, ce stylo a été fabriqué en très petites quantités (ce n’est pas une édition limitée et numérotée). Je ne sais pas ce que dirait un japonais de son esthétique. Je ne sais pas si l’objet est d’abord fabriqué pour l’export ou si son design classique parle aux Japonais. Certains penseront certainement que ce mélange est de mauvais goût et n’est qu’une caricature mercantile de culture japonaise traditionnelle, d’autres le trouveront peut-être seulement très laid, d’autres snob, d’autres encore penseront qu’il n’est que décoratif et qu'il sera inutilisable en pratique. J’ai quant à moi tout de suite aimé son allure, son toucher et son dessin, j’ai eu l’occasion d’en voir et d'en toucher plusieurs en boutique et de pouvoir en essayer un avant de me décider.
Le stylo est livré dans une classique boîte en bois très léger, semblable à celle des Nakaya, avec ses papiers et un convertisseur. Est également livré un joli étui japonais traditionnel en tissu pourpre.
Le Susutake est gros, long et son diamètre important. Certains Susutake ont des nœuds dans le bambou, sur le corps ou sur le capuchon, le mien n’en a pas, le diamètre est le même d’un bout à l’autre. Le capuchon (qu’on n’utilise que pour fermer le stylo) n’a pas de pas de vis, il se clippe souplement. Les deux extrémités sont terminées par une incrustation de nacre (raden) sertie dans de l’ébène. Là où le corps et le capuchon se rejoignent, le bambou est ligaturé de fils de textile bordeaux et vert (de la soie ?) et de fils d’or massif. Une plaque en or est vissée vers l’extrémité du corps du stylo, sur laquelle sont gravés ce que j’imagine être la marque et le nom de l’artisan (c’est seulement ce que j’imagine, mes bases de japonais sont très loin !). La section est une section standard Sailor, la même qu’on trouve par exemple sur le 1911, elle est interchangeable, on peut la visser sur un corps de 1911. L’intérieur, les conduits et le feed sont les mêmes que sur les 1911. Le pas de vis est réglé pour que Susutake posé à plat sur une table, la plume tombe toujours dans la même position. Le remplissage se fait comme toujours chez Sailor par cartouches ou par convertisseur ordinaire Sailor, ce qui est un peu dommage : vu la consommation en encre de la plume, assez comparable à celui d’une Porsche Cayenne en folie, un volume un peu plus important aurait été le bienvenu. Mais comment faire autrement avec un corps en bois ? Le Susutake mesure 17 cm avec le capuchon, 14.5 cm sans, de la pointe de la plume à l’autre extrémité. Il pèse 41 g avec le capuchon, 29 g sans, convertisseur compris, ce qui est important mais au final relativement léger pour un stylo de cette taille. Son diamètre est de 17 mm. On verra plus loin que le poids ne se fait pas vraiment sentir tellement le sylo est bien équilibré dans la main. La qualité de fabrication est superbe. Le stylo est à mes yeux d’une grande beauté, il a quelque chose d’un sabre japonais.
La plume
La Naginata Togi 21K existe en MF, M et B. Après avoir essayé une MF et une M, j’ai choisi la M, la MF était trop semblable à la M Sailor standard habituelle. Sur mon 1911, la plume M standard équivaut à une F un peu large selon les standards européens. La Togi en M correspond à une M large, ou plutôt à une B lorsqu’elle est bien alimentée en encre. La plume d'un seul ton ressemble exactement de forme, de dimensions et de gravure à la plume standard 21K Sailor. Seule change l’inscription sur le côté (NM pour « Naginata M » dans ce cas). La plume n’est pas souple, elle est davantage faite pour glisser sans effort et sans pression sur le papier. La pointe est énorme et la surface de contact extrêmement large : la plume est très facile d’utilisation, pas besoin de chercher un angle optimum d’écriture, elle pardonne tout, elle est d’une douceur insensée : ça glisse, ça plane plutôt tout en collant à la feuille ! Très peu de variation dans la largeur du trait, même si on peut en avoir un peu en inclinant plus verticalement la plume, mais en écriture courante, c’est peu pratique. On peut en principe écrire avec la plume à l’envers, mais le résultat est alors médiocre : peu d’encre, le trait est très fin, mais le résultat est moins bon qu’avec une plume Sailor ordinaire à l’envers. La plume est surprenante au début avec cette glisse incroyable : on sent nettement la plume, mais on a assez peu de sensations et de retour. (Rajouté plus tard : en fait, elle accroche un tout petit peu plus qu'un plume standard)
Tenue en mains et écriture
J’ai plutôt de petites mains. Après avoir réservé le stylo, j’avais à priori plusieurs craintes : d’abord, sa taille. Ensuite et surtout l’importante et abrupte différence de diamètre entre corps et section me faisait redouter une prise en mains hasardeuse. Le Sailor partage cette caractéristique avec un autre stylo japonais, le Pilot Bamboo. Je craignais que ce stylo ne soit qu’un inconfortable et prétentieux gadget de luxe. Je suis à l’instant où je l’ai vu et touché tombé amoureux de lui : en fait, dès la première prise en mains, dès la première seconde, j’ai été sidéré par la manière dont le stylo tombait parfaitement dans la main. Je tiens mes stylos assez haut et loin de la plume, le majeur se cale ici parfaitement sur la rupture brutale entre corps et section et l’index trouve naturellement sa place. Le stylo est remarquablement équilibré, le poids ne se fait pas trop sentir. Je peux écrire plusieurs pages sans fatigue (je ne pourrais quand même pas en écrire des dizaines avec comme je peux le faire avec des stylos plus petits et plus légers), le stylo devient un prolongement du bras, la sensation en mains dûe au diamètre et à la chaleur du bois est extraordinaire. Allié à la plume qui glisse d’une belle manière, le stylo procure une écriture très souple et très régulière. Avec certains stylos, la plume transcrit le moindre état d’âme, la moindre fatigue : rien de tel avec le Susutake. Il écrit bien, régulièrement, imperturbablement. Il peut écrire gros, il peut écrire plus petit, tout à fait normalement, pour de la correspondance par exemple. Nul besoin, d’appuyer, de faire attention à l’angle, la plume glisse, glisse, glisse. Cette relative absence de sensation, de feedback de la plume est déroutante au début lorsqu’on a l’habitude de plumes plus incisives. Ce stylo est étonnamment facile à utiliser, il a l’une des meilleures prises en mains de tous mes bons stylos aux formes plus classiques. J’étais d’ailleurs un peu agacé au début, trouvant qu’il y avait finalement peu de différence entre la Naginata et de bêtes plumes bien rondes à trois sous genre Rotring Art pen ou Lamy ! Ce qui était tout de même un peu injuste envers Messieurs Nagahara père et fils ! En fait, ces autres plumes gomment davantage les sensations que la plume japonaise.
Un des grands plaisirs de la Togi, c’est le débit d’encre. C’est très humide, l’encre coule à flots, le trait est large et gras. J’ai chargé plusieurs encres - avec des ratés au début, dûs vraisemblablement à des changements fréquents de marques -, j’en reste maintenant aux Sailor qui sont un délice.
J’ai essayé la Naginata Togi en montant la section sur un 1911 : très étrangement, le stylo est plus facile à contrôler avec le Susutake et je trouve avec lui l’écriture plus déliée et plus élégante. Je préfère le 1911 avec la 21K standard.
Le stylo n’est pas seulement un bel objet à admirer, il serait même tout à fait adapté à un usage quotidien s’il était aisément transportable et s’il était possible de bien le protéger. Mais c’est bien sûr davantage un stylo de bureau qu’un stylo de voyage. Il faudrait également prévoir une citerne d’encre pour alimenter ce gros diesel gourmand. Donc, je le garde à la maison comme stylo de cérémonie !
Qu’en dire pour conclure ? Je préfère en règle générale les stylos plus utilitaires et plus simples, de conception plus classique, celui-ci était une folie. C'est un stylo d'exception : j’ai aimé le regarder, le toucher et m’en servir dès le premier instant, je n’ai à aucun moment songé à m’en séparer. Son dessin est si particulier qu’il serait bien entendu impossible de le recommander : il faut absolument l’essayer, sinon gare aux risques de déception. Je ne sais d'ailleurs pas s'il y en a encore de disponibles.
Ah si, il y a un autre Sailor dont je rêve : le Hotei, celui qui est en photo ailleurs sur le site de Loïc, pas un autre, celui-ci en particulier, avec cette forme. Mais là, cela restera un rêve, le prix en est totalement déraisonnable
Jimmy

Le nom complet est « Susutake Ito-Maki Supreme with raden ends » ! Dès le début, ça jette, on en a pour son argent ! Sailor dit dans la présentation du stylo qu’il est réalisé dans un bambou fumé très ancien, aujourd’hui de plus en plus rare et de plus en plus difficile à se procurer, qu’on trouvait autrefois à l’intérieur des maisons traditionnelles japonaises. Le côté exposé vers l’intérieur, vers la chaleur et la fumée du foyer se teintait naturellement au fil des ans, la partie orientée vers l’extérieur restant elle plus claire. Le stylo présente donc un très subtil dégradé de teintes allant du brun clair au brun très foncé. Il est entièrement réalisé à la main et est monté avec une plume Naginata Togi, le haut de gamme des plumes ordinaires chez Sailor (les vraies plumes haut de gamme étant les somptueuses plumes à complications).
Esthétique et fabrication
Selon Sailor, ce stylo a été fabriqué en très petites quantités (ce n’est pas une édition limitée et numérotée). Je ne sais pas ce que dirait un japonais de son esthétique. Je ne sais pas si l’objet est d’abord fabriqué pour l’export ou si son design classique parle aux Japonais. Certains penseront certainement que ce mélange est de mauvais goût et n’est qu’une caricature mercantile de culture japonaise traditionnelle, d’autres le trouveront peut-être seulement très laid, d’autres snob, d’autres encore penseront qu’il n’est que décoratif et qu'il sera inutilisable en pratique. J’ai quant à moi tout de suite aimé son allure, son toucher et son dessin, j’ai eu l’occasion d’en voir et d'en toucher plusieurs en boutique et de pouvoir en essayer un avant de me décider.
Le stylo est livré dans une classique boîte en bois très léger, semblable à celle des Nakaya, avec ses papiers et un convertisseur. Est également livré un joli étui japonais traditionnel en tissu pourpre.
Le Susutake est gros, long et son diamètre important. Certains Susutake ont des nœuds dans le bambou, sur le corps ou sur le capuchon, le mien n’en a pas, le diamètre est le même d’un bout à l’autre. Le capuchon (qu’on n’utilise que pour fermer le stylo) n’a pas de pas de vis, il se clippe souplement. Les deux extrémités sont terminées par une incrustation de nacre (raden) sertie dans de l’ébène. Là où le corps et le capuchon se rejoignent, le bambou est ligaturé de fils de textile bordeaux et vert (de la soie ?) et de fils d’or massif. Une plaque en or est vissée vers l’extrémité du corps du stylo, sur laquelle sont gravés ce que j’imagine être la marque et le nom de l’artisan (c’est seulement ce que j’imagine, mes bases de japonais sont très loin !). La section est une section standard Sailor, la même qu’on trouve par exemple sur le 1911, elle est interchangeable, on peut la visser sur un corps de 1911. L’intérieur, les conduits et le feed sont les mêmes que sur les 1911. Le pas de vis est réglé pour que Susutake posé à plat sur une table, la plume tombe toujours dans la même position. Le remplissage se fait comme toujours chez Sailor par cartouches ou par convertisseur ordinaire Sailor, ce qui est un peu dommage : vu la consommation en encre de la plume, assez comparable à celui d’une Porsche Cayenne en folie, un volume un peu plus important aurait été le bienvenu. Mais comment faire autrement avec un corps en bois ? Le Susutake mesure 17 cm avec le capuchon, 14.5 cm sans, de la pointe de la plume à l’autre extrémité. Il pèse 41 g avec le capuchon, 29 g sans, convertisseur compris, ce qui est important mais au final relativement léger pour un stylo de cette taille. Son diamètre est de 17 mm. On verra plus loin que le poids ne se fait pas vraiment sentir tellement le sylo est bien équilibré dans la main. La qualité de fabrication est superbe. Le stylo est à mes yeux d’une grande beauté, il a quelque chose d’un sabre japonais.
La plume
La Naginata Togi 21K existe en MF, M et B. Après avoir essayé une MF et une M, j’ai choisi la M, la MF était trop semblable à la M Sailor standard habituelle. Sur mon 1911, la plume M standard équivaut à une F un peu large selon les standards européens. La Togi en M correspond à une M large, ou plutôt à une B lorsqu’elle est bien alimentée en encre. La plume d'un seul ton ressemble exactement de forme, de dimensions et de gravure à la plume standard 21K Sailor. Seule change l’inscription sur le côté (NM pour « Naginata M » dans ce cas). La plume n’est pas souple, elle est davantage faite pour glisser sans effort et sans pression sur le papier. La pointe est énorme et la surface de contact extrêmement large : la plume est très facile d’utilisation, pas besoin de chercher un angle optimum d’écriture, elle pardonne tout, elle est d’une douceur insensée : ça glisse, ça plane plutôt tout en collant à la feuille ! Très peu de variation dans la largeur du trait, même si on peut en avoir un peu en inclinant plus verticalement la plume, mais en écriture courante, c’est peu pratique. On peut en principe écrire avec la plume à l’envers, mais le résultat est alors médiocre : peu d’encre, le trait est très fin, mais le résultat est moins bon qu’avec une plume Sailor ordinaire à l’envers. La plume est surprenante au début avec cette glisse incroyable : on sent nettement la plume, mais on a assez peu de sensations et de retour. (Rajouté plus tard : en fait, elle accroche un tout petit peu plus qu'un plume standard)
Tenue en mains et écriture
J’ai plutôt de petites mains. Après avoir réservé le stylo, j’avais à priori plusieurs craintes : d’abord, sa taille. Ensuite et surtout l’importante et abrupte différence de diamètre entre corps et section me faisait redouter une prise en mains hasardeuse. Le Sailor partage cette caractéristique avec un autre stylo japonais, le Pilot Bamboo. Je craignais que ce stylo ne soit qu’un inconfortable et prétentieux gadget de luxe. Je suis à l’instant où je l’ai vu et touché tombé amoureux de lui : en fait, dès la première prise en mains, dès la première seconde, j’ai été sidéré par la manière dont le stylo tombait parfaitement dans la main. Je tiens mes stylos assez haut et loin de la plume, le majeur se cale ici parfaitement sur la rupture brutale entre corps et section et l’index trouve naturellement sa place. Le stylo est remarquablement équilibré, le poids ne se fait pas trop sentir. Je peux écrire plusieurs pages sans fatigue (je ne pourrais quand même pas en écrire des dizaines avec comme je peux le faire avec des stylos plus petits et plus légers), le stylo devient un prolongement du bras, la sensation en mains dûe au diamètre et à la chaleur du bois est extraordinaire. Allié à la plume qui glisse d’une belle manière, le stylo procure une écriture très souple et très régulière. Avec certains stylos, la plume transcrit le moindre état d’âme, la moindre fatigue : rien de tel avec le Susutake. Il écrit bien, régulièrement, imperturbablement. Il peut écrire gros, il peut écrire plus petit, tout à fait normalement, pour de la correspondance par exemple. Nul besoin, d’appuyer, de faire attention à l’angle, la plume glisse, glisse, glisse. Cette relative absence de sensation, de feedback de la plume est déroutante au début lorsqu’on a l’habitude de plumes plus incisives. Ce stylo est étonnamment facile à utiliser, il a l’une des meilleures prises en mains de tous mes bons stylos aux formes plus classiques. J’étais d’ailleurs un peu agacé au début, trouvant qu’il y avait finalement peu de différence entre la Naginata et de bêtes plumes bien rondes à trois sous genre Rotring Art pen ou Lamy ! Ce qui était tout de même un peu injuste envers Messieurs Nagahara père et fils ! En fait, ces autres plumes gomment davantage les sensations que la plume japonaise.
Un des grands plaisirs de la Togi, c’est le débit d’encre. C’est très humide, l’encre coule à flots, le trait est large et gras. J’ai chargé plusieurs encres - avec des ratés au début, dûs vraisemblablement à des changements fréquents de marques -, j’en reste maintenant aux Sailor qui sont un délice.
J’ai essayé la Naginata Togi en montant la section sur un 1911 : très étrangement, le stylo est plus facile à contrôler avec le Susutake et je trouve avec lui l’écriture plus déliée et plus élégante. Je préfère le 1911 avec la 21K standard.
Le stylo n’est pas seulement un bel objet à admirer, il serait même tout à fait adapté à un usage quotidien s’il était aisément transportable et s’il était possible de bien le protéger. Mais c’est bien sûr davantage un stylo de bureau qu’un stylo de voyage. Il faudrait également prévoir une citerne d’encre pour alimenter ce gros diesel gourmand. Donc, je le garde à la maison comme stylo de cérémonie !
Qu’en dire pour conclure ? Je préfère en règle générale les stylos plus utilitaires et plus simples, de conception plus classique, celui-ci était une folie. C'est un stylo d'exception : j’ai aimé le regarder, le toucher et m’en servir dès le premier instant, je n’ai à aucun moment songé à m’en séparer. Son dessin est si particulier qu’il serait bien entendu impossible de le recommander : il faut absolument l’essayer, sinon gare aux risques de déception. Je ne sais d'ailleurs pas s'il y en a encore de disponibles.
Ah si, il y a un autre Sailor dont je rêve : le Hotei, celui qui est en photo ailleurs sur le site de Loïc, pas un autre, celui-ci en particulier, avec cette forme. Mais là, cela restera un rêve, le prix en est totalement déraisonnable

Jimmy