www.stylo-plume.org

Super vos sites José.

On digresse un peu en ne disant pas toujours avec quels stylos ont produits les pages ou mots manuscrits que nous montrons. Si le sujet par dans la rubrique plumes et écritures, là c’est sure des stylos nous parlerons encore moi.

Nous allons recentrer, dès que quelqu’un trouve l’association d’un écrivain et de son stylo….et d’une page manuscrite

Ce n’est pas simple de trouver cette information, ces illustres (ou pas) écrivains ne sont pas bavards sur leurs instruments d’écriture, c'est aussi l'interêt de ce fil

La journée de Simenon commence à 6 heures. Il se lève le premier, prépare son café et travaille jusqu'à 9 heures environ. Puis, selon le rite minutieux du premier jour, accomplit sa promenade jusqu'à midi, déjeune en famille, fait une sieste d'une heure, repart se promener en compagnie de sa femme. Ils converseront en chemin de « choses anodines », mais absolument pas du roman. Ils rentreront pour le dîner. Si c'est un « roman non dur » — un Maigret par exemple — Simenon regardera la télévision en famille et lira les journaux. Si c'est un « roman dur », depuis Lettre à mon juge, le romancier, avant de se coucher, écrit au crayon trois ou quatre pages du prochain chapitre. Mais il ne les relira même pas le lendemain et tapera directement à la machine.



« Je ne suis qu'un artisan, dit-il encore, j'ai besoin de la machine pour sentir si la vie y est. J'envie les peintres parce qu'ils se battent avec la matière. Si je pouvais graver mes romans dans la pierre, je serais encore plus heureux. » Il est vrai sans nul doute que sans machine à écrire nous n'aurions pas le même Simenon, non seulement par le style mais par l'inspiration. Simenon maniant le porte-plume se confesserait plus intimement. Tapant à la machine, il peint. Les touches ont dans l'opération un rôle de filtre. Elles lui imposent même un rythme de phrases. Simenon a forgé son style et sa fortune selon les cadences de son « usine à clavier » d'où sont sortis en quarante ans deux cent cinquante ouvrages représentant plus d'un million de dollars.

Simenon écrit très souvent directement à la machine à écrire.



Encore qui n’utilise pas un beau stylo, juste un crayon

Simenon écrit très souvent directement à la machine à écrire.



Encore qui n’utilise pas un beau stylo, juste un crayon [/quote]


Loucques à raison : on va essayer en même temps de jouer à "kicéki"
Celui là il ne faisait pas qu'écrire, il peignait aussi, et il dessinait à l'encre (de Chine) des signes mystérieux, des rythmes . J'aime bien cette photo.

J'essaie une photo plus grande.

Bon...

Henri Michaux.

Lui aussi écrivait, lui aussi traçait des signes. Il travaillait parfois en duo avec un peintre contemporain connu et toujours vivant. Scriban ?

Loucques a écrit :Henri Michaux.

Excellent Loucques !

( comprends rien à ces histoires de photos : tantôt elles apparaissent grandes , tantôt c'est "ric-rac"...)

Loucques a écrit :

Lui aussi écrivait, lui aussi traçait des signes. Il travaillait parfois en duo avec un peintre contemporain connu et toujours vivant. Scriban ?

Pas facile... Français ?

Belge mais quand même...
Bon, un indice, mais un gros : a travaillé souvent sur des oeuvres communes avec Pierre Alechinsky. Autre belge d'origine mais naturalisé français.
Facile, maintenant.

Christian Dotremont.

Loucques a écrit :Belge mais quand même...
Bon, un indice, mais un gros : a travaillé souvent sur des oeuvres communes avec Pierre Alechinsky. Autre belge d'origine mais naturalisé français.
Facile, maintenant.

( Facile, facile, vous êtes marrant ... )
Euh... Christian Dotremont ?... Mais jeune alors... Le père Alechinski on se demande avec qui il a pas travaillé !

Amicalement

Juré craché sur la vie d'ma merr j'avais pas lu la réponse de Lyth , sur la vie d'ma merr, ma parol'...

LYTH a écrit :Christian Dotremont.

Tout à fait correct. Mais bon, j'avais quand même donné un bon indice.
J'aurais pu dire : "logogrammes" aussi.

Scriban a écrit :Juré craché sur la vie d'ma merr j'avais pas lu la réponse de Lyth , sur la vie d'ma merr, ma parol'...

Soit. Accordons le bénéfice du doute.

"L’odeur froide de la terre remuée, le gargouillis
De la terre détrempée, les courtes entailles d’une lame
Au travers des racines vivantes s’éveillent dans ma tête.
Mais je n’ai pas de pelle pour suivre de tels hommes.

Entre mon doigt et mon pouce
Le stylo trapu repose

Je creuserai avec."

C'est de ?...
Sur son bureau, à côté du flacon de... Parker ? je parie que c'est une bouteille de Guiness, ou de Murphy's !

John Le Carré ?

Ne serait-ce pas Seamus Heaney avec moustache ?

Incollable ce Loucques... Mais... vous lui voyez des moustaches au Seamus ? Je vais mieux regarder mais en principe...

Scriban a écrit :Incollable ce Loucques... Mais... vous lui voyez des moustaches au Seamus ? Je vais mieux regarder mais en principe...

C'est probablement la mousse de sa Guinness qui lui colle à la lèvre.