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Hobiecat

Superbe Hobiecat ! Ces trois gardiens qui suivent les deux capsules de café de jddegap contiennent peut-être les réserves d'eau destinées au thé ?

Voici donc un haïku de thé au sujet du Pu'er, un thé "sombre" fort étrange, puisqu'il est de couleur nocturne et exhale une saveur et un parfum de terre. Il provient des plus anciens théiers du monde qui sont aussi le berceau de la culture du thé. C'est de là que tout est parti ! Et je trouve magique que la ville natale et enfantine du thé se nomme justement Pu'er !

Vous me donnez soif...
Café, thé, whisky...Et l'eau !
- L'eau... Pourquoi faire ?

silverado a écrit : ↑01 mars 2020 20:01 - L'eau... Pourquoi faire ?

C'est pour le pastis !

silverado a écrit : ↑01 mars 2020 20:01 Vous me donnez soif...
Café, thé, whisky...Et l'eau !
- L'eau... Pourquoi faire ?

l'eau... c'est parce que l'eau a passé et a repassé sur le fer, et le fer a dissout. Il a dissout le fer... Et le fer a dix sous, c'est pas cher !

jddegap a écrit : ↑01 mars 2020 00:59

silverado a écrit : ↑01 mars 2020 06:51 0H59' : Jérôme sort son beau pyjama vert.

ou un joli costume de majordome ?
c'est vraiment une très jolie livrée et j'aime beaucoup l'accord avec l'encre

Hobiecat a écrit : ↑01 mars 2020 17:15

oh chouette ! un nouveau rédacteur de haiku, je me réjouis de suivre la suite

Pour précision, le "Grand manteau rouge" (Da Hong Pao), est aussi le nom d'un thé Wulong

Juste un petit signe - de lumière - à Neko, en écho à ses évocations des irradiés :


Légende : Symbole suprême : Yoshinori Sakai, le dernier relayeur, est né à Hiroshima le 6 août 1945, le jour même où la ville fut frappée par la bombe atomique
Sources : Collection du CIO / Musée Olympique 1964

Comme je n’ai même pas tracé d’haiku et que l’on est donc sur un forum de stylos plume, voici une photo des mêmes JO 1964 :
en cherchant bien, on trouve des stylos sur les étalages !

Légende : Un des points forts des jeux japonais : des magasins achalandés comme nul part ailleurs.
Sources : Collection du CIO / Musée Olympique 1964

Capté à la modeste mais intéressante expo « Tokyo 1964 » à l’Institut Lumière :
http://www.institut-lumiere.org/galerie ... ma-1.html
Désolée pour la qualité pourrie des photos : entre le soleil, les éclairages et le verre protégeant les photos, je ne pouvais faire mieux !

Mais au contraire c'est magnifique Misko ! Le fait que tu aies dû prendre tes photos dans les conditions que tu décris leur donne justement une sorte d'aura assez magique. Elles viennent de loin et témoignent dans le cas du relayeur d'un passé encore un plus lointain. Quel destin étonnant a connu cet homme, cela me touche beaucoup ! Le monde a tant changé depuis cette époque, que ces images paraissent presque irréelle, ce que tes photos de ces photos montrent très bien ! Je me permets de reprendre celle de Yoshinori Sakai pour accompagner cet haïku :

Merci Misko pour les illustrations des JO... on regrette de ne pouvoir zoomer à l'infini en augmentant la netteté comme dans les séries américaines.

Hobiecat a écrit : ↑04 mars 2020 21:42 Merci Misko pour les illustrations des JO... on regrette de ne pouvoir zoomer à l'infini en augmentant la netteté comme dans les séries américaines.

Exactement ! Bien vu, pour les zooms sans fin qui paradoxalement deviennent de plus en plus nets ! "Blow up" d'Antonioni est infiniment plus vraisemblable et subtil .

Ah Blow up ! Grand souvenir effectivement cher Gérard !

Bonojur Neko
Les gens pensent souvent que ce terme (blow up) veut dire une engueulade, quand le ton monte. En fait c'est un terme de photographie qui signifie "agrandissement" Cela semble évudent dans le magnifique scénario de ce chef d'oeuvre !

Effectivement, j'avais eu la chance de voir Blow Up en premier au cinéma (lors d'une rediffusion, je n'étais pas né quand il est sorti ), et quel film ! Bon, il a un peu vieilli et est daté des sixties, mais reste très efficace.

Pour moi le terme "Blow up" a toujours eu le sens photographique. J'avais comme beaucoup de profanes en la matière découvert l'expression avec le film d'Antonioni qui reste une grande expérience, effectivement très imprégnée de son époque comme le note justement Hobiecat. Le sens contemporain lié aux disputes, que mentionne Gérard, m'était tout à fait inconnu. Je le découvre aujourd'hui grâce à notre échange à ce sujet.

Je l'avais vu à sa sortie, en 67, avec ma compagne, presque un an avant notre mariage. Je ne crois pas que ce soit le personnage du photographe qui soit à l'origine de mon adoration de l'image argentique (puis numérique ensuite). Pas son style de vie en tout cas, mais les possibilités de ce médium, oui - probablement un peu.

Merci pour cette évocation de serein cocooning.