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Pelikan, Montblanc, Targa, Delta, Dunhil, ce sont des stylos, non ?

bebe a écrit :Pelikan, Montblanc, Targa, Delta, Dunhil, ce sont des stylos, non ?

D'une, il crut, de deux, il stipula !

Je ne connais pas grand chose (encore) aux stylos, mais je suis plus au fait des arcanes de la photographie. Ce post ressemble très étrangement à ceux que l'on peut lire sur les LEICA. L'achat d'un LEICA n' à rien de rationnel, ils font beaucoup moins bien que les autres pour beaucoup plus cher.
Pourtant, je ne connais pas de photographes, fussent ils professionnels, qui ne rêvent pas de photographier le baptême de leurs enfants avec. C'est 10% de technologie, 40% de marketing et 50% de rêve ou de signe Personnel d'identification à une certaine "qualité" d'appartenance (je ne me suis plus très bien moi aussi). Le plaisir et multifactoriel, la fidélité ou le sentiment de lien à une histoire ou a un groupe peut en faire partie. Tout ceci est de peut d'importance en fait.
Je suis un nikoniste de toujours, je vais regarder du côté des nippons.

Le système télémétrique c'est bien, mais bon ... les boîtiers sont quand même bien chers.
Si je devais acheter Leica, ce serait pour les objectifs. Ils sont quand même au top.

Mais, c'est bien de revenir aux stylos !

MINOLTA ! paix à son âme

HAIKU a écrit :Je ne connais pas grand chose (encore) aux stylos, mais je suis plus au fait des arcanes de la photographie. Ce post ressemble très étrangement à ceux que l'on peut lire sur les LEICA. L'achat d'un LEICA n' à rien de rationnel, ils font beaucoup moins bien que les autres pour beaucoup plus cher.
Pourtant, je ne connais pas de photographes, fussent ils professionnels, qui ne rêvent pas de photographier le baptême de leurs enfants avec. C'est 10% de technologie, 40% de marketing et 50% de rêve ou de signe Personnel d'identification à une certaine "qualité" d'appartenance (je ne me suis plus très bien moi aussi). Le plaisir et multifactoriel, la fidélité ou le sentiment de lien à une histoire ou a un groupe peut en faire partie. Tout ceci est de peut d'importance en fait.
Je suis un nikoniste de toujours, je vais regarder du côté des nippons.

ça, c'est le commentaire typique d'un gars qui n'a pas utilisé de Leica (sinon il ferait la différence), mais qui, quelque part au fond de lui, a quand même toujours rêvé d'en utiliser un ...

C'est vrai, pas vu la différence...tout dépend de ce que l'on regarde. Je suppose que c'est comme avec les stylos, jamais vu de mont blanc. Mais encore fois, tout ceci n'a pas d'importance.
bon WE aux "télémétric addict".

Mael a écrit :

montpark a écrit :J'ai commencé à lire l'article fort judicieux qui aide à choisir, et comme un autre lecteur je ne tombe pas d'accord avec la critique sévère de l'étoile blanche. Beaucoup le croient en plastique alors qu'il s'agit de résine précieuse

Ce que MB appelle de la résine précieuse est bel et bien une matière plastique.
Toutes les pièces des stylos MB (sauf les pièces métalliques, comme la plume, l'agrafe et les bagues) sont en plastique injecté et donc fabriquées en série.
Pour ce qu'on en sait, ce serait du plexiglas, probablement mélangé avec autre chose, peut-être du polycarbonate, et chargé en fibre de verre. C'est probablement un mélange mis au point par la marque et peut-être même déposé.
Mais ce n'est rien d'extraordinaire, c'est bien du plastique.

C'est marrant cette obsession critique vis à vis de Mont-Blanc, alors qu'à mon sens d'autres marques ont largement rattrapé - voire dépassé - leur goût des prix élevés et autres séries luxueuses (ou, donc, pseudo luxueuses).
Alors, au fond, que critique-t-on ? Trop cher pour ce que c'est ? Certes, mais selon quel critère ? parce que s'il s'agit seulement du plaisir et de la qualité d'écriture, soit on considère qu'un stylo plume à 50 euros fera parfaitement l'affaire (permettra d'écrire, en gros) soit on intègre toute une série d'aspects subjectifs (plaisir des yeux, du toucher, plaisir aussi de se laisser bercer par les arguments marketing) et alors il devient beaucoup plus difficile de décider pour les autres ce qui est "acceptable" ou "logique" de payer.
Quant à la qualité de fabrication, et bien je ne suis pas très technique et ne peux donc me baser que sur mon ressenti et mon utilisation quotidienne de mes précieux: il n'y a pas plus de souci (voire, même, plutôt moins) avec mes MB qu'avec d'autres. Je dirais même que je trouve mes deux séries limitées (Faulkner et Lennon) fort bien construites et visuellement très attractives. Pour les 149/146, ce sont des contemporains et je veux bien croire que le mécanisme du piston n'est pas des plus costauds. Cependant, pour l'instant, RAS.
Ce n'est pas le cas d'autres marques, notamment chez Stipula où mes DEUX exemplaires à plume rentrante fonctionnent de manière très insatisfaisante, alors qu'il ne s'agit pas de stylos plume bon marché du tout, du tout...

je suis un gros noob et je souhaiterais que l'on m'éclaire sur la différence de prix entre un MB et un Pelikan de même gamme.
Merci!

L'un vend des stylos-plume, l'autre du luxe. L'un fait des outils d'écriture, l'autre donne dans l'Art of Writing.

Maintenant l'un porte le pyjama, l'autre le furoncle et leurs stylos-plume respectifs sont excellents d'un niveau fort comparable en qualité outre l'image.

petitdauphinzele a écrit :L'un vend des stylos-plume, l'autre du luxe. L'un fait des outils d'écriture, l'autre donne dans l'Art of Writing.

Maintenant l'un porte le pyjama, l'autre le furoncle et leurs stylos-plume respectifs sont excellents d'un niveau fort comparable en qualité outre l'image.

J'ajouterais l'un donne un statut social, (moins décrié que Rolex, mais pas loin) l'autre est plus commun (comme Oméga)
et pourtant les 2 sont des produits de qualité, bien fini, bien conçus et d'excellente qualité.
A noter néanmoins que Pelikan a une gamme beaucoup plus étendue avec des stylos 1er prix, pour enfants, ... , ce que ne fait plus MB.

Et oui, le bas de gamme de MB est le Meisterstück, son modèle phare et tout haut de gamme lors de sa sortie dans les années 50.

Pelikan présente le Souverän comme son haut de gamme.

A considérer en dehors des séries limitées.

outremerBIS a écrit :

je suis un gros noob et je souhaiterais que l'on m'éclaire sur la différence de prix entre un MB et un Pelikan de même gamme.
Merci!

Question sans réponse parce qu'à mon sens sans fondement...si je puis me permettre

Pour reprendre l'exemple horloger donné ici, c'est comme vouloir comparer "objectivement" le prix d'une montre de marque avec celui d'un modèle d'une autre marque en se basant uniquement sur des aspects "objectifs" (type de mouvement, matériaux utilisés, etc.). A moins de parler d'un meuble Ikea ou d'un stylo BIC, tout objet "de luxe" (oui, parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à peu près n'importe quel "beau" stylo-plume peut être ainsi défini par rapport à la marque de stylos bille sus citée) est vendu à un prix qui se base sur bien d'autres critères: rareté, popularité parmi la minorité des passionnés puis parmi une frange du grand public, marketing et puissance commerciale de la marque, beauté de l'objet, disponibilité, etc.
Pelikan - même si certains considèrent qu'ils ne font que dans l'instrument d'écriture par opposition au snobisme chic de MB - l'a d'ailleurs bien compris avec plusieurs "éditions spéciales" tout aussi précieuses qu'onéreuses (près de 2000 euros pour le 101N Lezard Jubile et ses petits diamants. Mais bien sûr, nous ne parlons là que de simples outils d'écriture, n'est-ce pas ).
Chacun peut donc dire pourquoi il trouve que tel Pelikan écrit mieux que tel MB (ou l'inverse), pourquoi il rêve de l'un plutôt que de l'autre, ou trouve celui-ci plus désirable. Avec des arguments plus ou moins objectifs mais forcément empreints de beaucoup de subjectivité (heureusement, d'ailleurs, car si tout était si simple et si évident pour tout le monde, la raison d'être de ce forum serait rapidement sans intérêt ).
Une petite chose pour finir: l'aspect "artisanal" (ou en tout cas la manière dont la marque l'évoque), qui rendrait le luxe à la Nakaya plus "acceptable" que celui de Mont-Blanc ou de Visconti, ou de Graf von FB. Rolex et Omega (oui, parce qu'à mon sens, les Omega "manufacture" type PO sont aussi des montres identitaires) sont devenues des icônes du luxe horloger "accessible" précisément en mécanisant quasi totalement leurs unités de production. Dans un atelier Omega, aujourd'hui, c'est une opération par personne selon le principe de la chaîne de production chère à Mr.Chaplin.