La dilution, sans être une chromatographie permet de "comprendre" la couleur exacte d'une encre sans être influencé par le papier, la plume et le débit du stylo. La "Salix" m'a surpris ainsi car je la croyais plus "purple" que "blue" (bonne surprise ayant horreur personnellement des mauves violets magenta etc...).
Effectivement, la Bad green Gator "bave" sur plusieurs papiers, ce qui ne me la rend pas très sympathique
quant à l'autre de chez Noodler, la Upper Ganges Blue, elle serait parfaite si elle avait une tonalité plus foncée, (à mon goût du moins !).La surprise - agréable - a été effectivement la Carbon Black de Platinum. Et comme j'aime les encres noires, n'étant pas fana du "shading", et préférant ne voir que la forme des lettres plutôt que leurs couleurs, cette encre a bien retenue mon attention;)
"est ce que tu penses que le choix des stylo a eu une influence quelconque ?":
oui Cally. Très probablement, ne fut ce que par le débit plus ou moins fort de celui ci.
Un fort débit va concentrer la couleur, et par là les qualités "archival" de l'encre. Les ferrogalliques seront plus profondément "gravées" dans le papier et les pigmentaires y laisseront plus de particules; (alors qu'une encre à colorants se montrera seulement plus dense).
J'espère que ce test pourra apporter quelque éclaircissement aux amateurs d'écrits qui "durent" ! Depuis l'enveloppe humide qui pourra conserver son adresse, jusqu'aux services des archives départementales ou municipales...
M. Mora (happy birthday M. Mora - sorry to be late
) M. Mora donc, m'écrivait que les pigmentaires de Sailor seraient encore plus fluides que celles de Platinum. Ce seront peut-être mes prochains tests un jour ?!
), la Yama Budo sur un vêtement. Elle tient assez bien au lavage... 
