www.stylo-plume.org

Je pense que mon appréciation est largement dépendante de la comparaison avec le 912.

Comme je souhaite obtenir un résultat au moins equivalent à la FA, et que ces plumes sont raisonnablement différentes, j'avoue avoir été contrarié par le rendu de la Scribo. Elle a un bon flex et avec un trait de base plus fin, je la placerais facilement entre une #15 FA et une #10 FA. Mais en l'état, je lui préfère les plumes Pilot.

Le Omas est aussi facile et plus doux que la #10 FA. L'alimentation est sans défaut quelle que soit l'encre que j'y ai testée, voire un peu trop généreuse ce qui a comme effet de diminuer les effets d'ombrage. Il n'y a que le fait qu'il ait un piston auquel je ne me fais vraiment pas.

Mais la Scribo est une vrai plume flex moderne. J'en attendais juste un peu plus...

tab a écrit : ↑14 juin 2024 19:44 retour lent et besoin de pression, plus que pour le FA.

Encore quelques pages ce matin pour confirmer cette impression.
Ce n'est pas le retour qui est lent, il est même plutôt très bien, c'est l'arrêt de l'alimentation qui n'est pas immédiat au moment où l'on relève la plume. L'encre continue à couler pendant une fraction de seconde, ce qui ne permet pas d'avoir une transition nette entre plein et déliés.
Je vais essayer avec de la Topaz qui est une encre plus sèche ; elle devrait limiter cet écoulement intempestif...

Merci Toffou pour ton retour détaillé sur cette plume !

toffou a écrit : ↑15 juin 2024 11:26

tab a écrit : ↑14 juin 2024 19:44 retour lent et besoin de pression, plus que pour le FA.

Encore quelques pages ce matin pour confirmer cette impression.
Ce n'est pas le retour qui est lent, il est même plutôt très bien, c'est l'arrêt de l'alimentation qui n'est pas immédiat au moment où l'on relève la plume. L'encre continue à couler pendant une fraction de seconde, ce qui ne permet pas d'avoir une transition nette entre plein et déliés.
Je vais essayer avec de la Topaz qui est une encre plus sèche ; elle devrait limiter cet écoulement intempestif...

C'est peut-être une idiotie, mais si l'in se discipline pour relever la plume avant de terminer le "plein" - juste un peu avant d'attaquer la remontée du "délié" ?

silverado a écrit : ↑15 juin 2024 15:39 C'est peut-être une idiotie, mais si l'in se discipline pour relever la plume avant de terminer le "plein" - juste un peu avant d'attaquer la remontée du "délié" ?

Je précise que je considère cela comme une caractéristique de cette plume sans pour autant que ce soit forcément un défaut.
Mais effectivement, je préfère les plumes avec une alimentation un peu resserrée plutôt que les alimentations généreuses qui assombrissent les ombrages.

Par exemple sur la #10 FA, je n'utilise vraiment le conduit en ébonite qu'avec les encres les plus "sèches".

Avec la Scribo, la Waterman bleu mystère est trop "sèche" et provoque du rail roading, tandis que l'Iroshizuku kon-peki est trop "humide" et s'écoule trop facilement. C'est ce qui m'incite à tenter un essai avec l'Edelstein Topaz qui a une tension superficielle située entre les deux.

Je confirme que l'Edelstein Topaz me convient bien avec le Scribo Piuma.

Les sensations sont plus conformes à mes habitudes en écriture flex. Le trait reste encore un peu épais du fait de l’alimentation et de la largeur de plume généreuse, mais le retour est maintenant cohérent.

Je confirme que l'Edelstein Topaz me convient bien avec le Scribo Piuma.

Les sensations sont plus conformes à mes habitudes en écriture flex. Le trait reste encore un peu épais du fait de l’alimentation et de la largeur de plume généreuse, mais le retour est maintenant cohérent.



Scribo Piuma 14kt EF
Pelikan Edelstein Topaz
Clairefontaine velouté en 90 g/m²

toffou a écrit : ↑21 juin 2024 12:00 Je confirme que l'Edelstein Topaz me convient bien avec le Scribo Piuma.

Les sensations sont plus conformes à mes habitudes en écriture flex. Le trait reste encore un peu épais du fait de l’alimentation et de la largeur de plume généreuse, mais le retour est maintenant cohérent.

je suis contente que tu aies trouvé une encre qui te convient.
En attendant ce test, j'ai été chercher sur les forum italiens : ils parlent aussi souvent de ce feed très généreux (notamment avec les Iroshizuku), tu n'es pas le seul à l'avoir remarqué. Comme toi, ils s'en accommodent en cherchant une encre moins fluide.
de là à envisager une solution, je n'ai pas d'idée ...

tab a écrit : ↑21 juin 2024 12:51 Comme toi, ils s'en accommodent en cherchant une encre moins fluide.

En l'associant à une encre un peu plus "sèche" comme la Topaz et en écrivant sur un vélin bien absorbant comme le Fabriano Schizzi, on a l’impression d'écrire avec une plume Pilot.

Blague mise à part, effectivement l'Edelstein va bien et je testerais probablement bientôt la Tanzanite.
Reste que j'hésite à faire affiner la plume. Je verrais plus tard, après quelques pages supplémentaires d'écriture.

Merci pour cette présentation et les explications successives

Wathan a écrit : ↑21 juin 2024 16:57 Merci pour cette présentation et les explications successives

+1
Et la quête continue…

toffou a écrit : ↑15 juin 2024 18:08

Par exemple sur la #10 FA, je n'utilise vraiment le conduit en ébonite qu'avec les encres les plus "sèches".

Avec la Scribo, la Waterman bleu mystère est trop "sèche" et provoque du rail roading, tandis que l'Iroshizuku kon-peki est trop "humide" et s'écoule trop facilement. C'est ce qui m'incite à tenter un essai avec l'Edelstein Topaz qui a une tension superficielle située entre les deux.

Toffou, j'ai eu le même ressenti que toi, à l'usage de la plume Scribo que j'ai essayée avec différentes encres avant d'être vraiment satisfaite. Et, pour l'instant, celle qui ne produit pas de rupture d'alimentation ou qui ne se répand pas de manière incontinente sur le papier est la Montblanc (Irish Green, Oyster Grey et Toffee Brown notamment).

Sinon, je suis obligée d'utiliser systématiquement le conduit en ébonite avec la plume Pilot #10 FA si je veux parvenir à écrire sans m'y reprendre à dix fois avant d'obtenir un trait (même avec de l'encre Iroshizuku parfois).

Eden a écrit : ↑25 juin 2024 06:30 j'ai essayée avec différentes encres avant d'être vraiment satisfaite. Et, pour l'instant, celle qui ne produit pas de rupture d'alimentation ou qui ne se répand pas de manière incontinente sur le papier est la Montblanc (Irish Green, Oyster Grey et Toffee Brown notamment).

Merci pour ces informations complémentaires.

Il me semble que c'est normal avec un conduit en ébonite. Il faut lui laisser le temps de s'amorcer en restant imbibé d'encre pendant un certain temps.

Voici un petit complément de mon utilisation du Piuma.

Les encres Edelstein semblent bien convenir à ce stylo, même si ce n'est pas encore parfait. Pour mon utilisation, j'ai retenu la teinte Sapphire qui s'accorde bien au coloris du stylo.

En attendant, voici ci-dessous un exemple d'écriture avec de la Tanzanite, la dernière encre que j'ai essayée dans ce stylo..




"La 14 EF du Piuma a un bon potentiel en terme de flex. Elle a toutefois deux caractéristiques qui ne conviennent pas à mon écriture.
Même en EF, l'iridium est trop large et la plume n'a pas la précision que j'attends lors du passage des pleins aux déliés.
Mais surtout, l'alimentation est mal calibrée. le conduit semble trop généreux tandis que l’accès au convertisseur parait insuffisamment dimensionné.
Ainsi, en écriture flex le trait alterne entre chargé en encre et railroading, sans que l'on puisse en maîtriser le tracé."

Pour le reste la plume a une bonne souplesse et un retour cohérent qui la rende plaisante à utiliser.
Un petit passage chez un nibmeister pour affiner l'iridium et adapter le débit à l'Edelstein Sapphire, et ce sera un excellent stylo.

C'est décidé, il écrira en Pelikan Edelstein Sapphire (présentation sur inksnibs.com et fountainpennetwork.com).





Clairefontaine papier velouté en 90 g/m² (interligne de 8 mm)