www.stylo-plume.org

kaha a écrit : ↑30 juil. 2023 15:18

grindsel a écrit : ↑30 juil. 2023 15:03

Narkos76 a écrit : ↑30 juil. 2023 14:20 -(...) on pouvait tout à fait imaginer un stylo plume fabriqué à base des cendres d'un regretté calamophile ( parait qu'on peut tout faire avec ces petits atomes de carbone ).

Bonne idée ! On pourrait faire un vélo en fibre de carbone des restes de la belle-mère et penser: " ah ah ! je m'assois dessus "

En plus, sous cette nouvelle forme, la belle mère pourrait ainsi continuer à nous faire suer

En fait vous êtes encore plus atteints que moi...

jddegap a écrit : ↑30 juil. 2023 14:27

Narkos76 a écrit : ↑30 juil. 2023 14:20 ... ça a au moins le mérite d'illustrer la proposition "ne pas vivre pour écrire" qui ne figure pas dans la liste .
....

Tu imagines la tête de l’héritier à qui l’on impose par testament d’utiliser le stylo-plume constitué des cendres de l’ancien ?

Oh je gage que si c'est pour signer le reçu de l'héritage il sera ok pour utiliser son nouveau Vieuxsconti Homo Sapin.

Narkos76 a écrit : ↑30 juil. 2023 15:27

En fait vous êtes encore plus atteints que moi...

Nous sommes nombreux à être atteints ici, c'est tout le charme de la boutique !

Et ben si !

Journal : le besoin de consigner toutes les réflexions amères, par l'étrange peur qu'on arriverait un jour à ne plus être triste...

Emil Michel Cioran

Degorde a écrit : ↑30 juil. 2023 17:10 Journal : le besoin de consigner toutes les réflexions amères, par l'étrange peur qu'on arriverait un jour à ne plus être triste...

Emil Michel Cioran

Oui, tout ça est bien étrange : quand je suis très amer, je n'ai même plus la force de consigner mes réflexions. Et je serais tellement content un jour, de ne plus être triste !

Cher Stylogaph,

Je ne te remercie pas d’avoir proposé ces sujets qui demanderaient de larges et longs développements !
De ce fait, je me contenterai de présenter un modeste témoignage qui m’a fait longtemps réfléchir sur la question « faut-il écrire pour vivre ? ».
Un beau (?) jour, je vais à une réunion au Ministère de l’ Environnement. A un moment, j’ai une petite envie qui me conduit paisiblement aux toilettes.
Quelle ne fut pas mon étonnement (comme on disait dans les rédactions de fin d’école primaire) de me retrouver face à la situation illustrée par la photo ci-dessous.



Après un temps de surprise devant ce qui pouvait s’apparenter à une blague (mais les fonctionnaires des Ministères, en particulier ceux du Ministère de l’Environnement, ne sont pas connus pour être de joyeux lurons), j’ai essayé de réfléchir au comment du pourquoi.
Il est vrai que le Ministère de l’Environnement (et sûrement d’autres services publics et privés) a mis en place un double réseau de distribution d’eau dont l’un recueille les eaux pluviales, non traitées destinées aux chasses d’eau.
Mais peut-on raisonnablement imaginer que quelqu’un de sensé puisse avoir l’idée de boire l’eau de la cuvette des toilettes alors qu’il y a un lavabo à côté et une fontaine à eau dans le couloir ?
En fait, statistiquement, il existe bon nombre de personnes non sensées et il n’est donc pas pertinent d’imaginer raisonnablement ce que peut faire ces gens là qui risquent, de ce fait, de mourir après avoir ingurgité des bactéries ou des virus létaux.
Dans ce cas, la Ministre (en l’occurrence, à l’époque, Madame Ségolène R….) pourrait être déclarée responsable et coupable de négligence pour ne pas avoir informé par écrit du danger de ce comportement improbable mais pas impossible.
C’est pourquoi, et j’en terminerai par là, je conclue qu’il faut écrire pour vivre (sereinement) ... surtout quand on est Ministre.
Je vous remercie de votre attention.

Au sujet "il faut vivre pour écrire et écrire pour vivre", mon cher Stylograf, je répondrai :
"_ e) Obiwan Kenobi !"

En effet, je ne sais comment j'ai pu avoir les Félicitations en Terminal en étant une véritable buse en philo, désormais je me limite aux blagues de comptoir à l'apéro et aux histoires salaces au dessert

Ce que je sais c'est que je suis heureuse de vivre pour écrire et j'ai du mal à m'en passer.
En revanche dois-je écrire pour vivre ? Là , je sèche ...

Ma seule certitude est que je dois vivre pour travailler, travailler pour gagner de l'argent, de l'argent qui servira à acheter un nouveau stylo-plume, le stylo-plume qui me permettra d'écrire ce genre de billevesées !

Sinon ton SDD me renvoie à mon SDD de l'année dernière "Meurtre au stylo-plume" (viewtopic.php?p=351608&hilit=SDD+meutre#p351608), car si je ne vis pas pour écrire, dois-je en mourir ? Vais-je mourir de vivre en écrivant ou écrire ma fureur de vivre en mourant ?

Ceci étant dit, je suis sûre d'une chose : je vis pour manger !
Ce que me confirme mon chien en me mordillant la cheville pour avoir son repas !!!

Merci à tous pour vos excellents devoirs de vacances !

Stylograf a écrit : ↑31 juil. 2023 07:48 Merci à tous pour vos excellents devoirs de vacances !

Nous attendons ta copie, Stylograf...

grindsel a écrit : ↑31 juil. 2023 09:58

Nous attendons ta copie, Stylograf...

Mais enfin, Mère, vous aviez pourtant promis de ne plus me morigéner en public ! Je n'ai plus six ans, que je sache.......

En outre, vous m'avez toujours averti, avec votre rigidité coutumière, que vous ne vouliez point que les membres du forum sussent que j’étais votre fils ; "j'ai honte", ajoutiez-vous, "d'avoir engendré pareil rebut d'humanité, un avorton, grossier et inculte !"

Dont acte ! Mais il n'en demeure pas moins que votre comportement de marâtre à mon endroit trahit paradoxalement votre maternité !

Stylograf a écrit : ↑31 juil. 2023 11:47
Mais enfin, Mère, vous aviez pourtant promis de ne plus me morigéner en public ! Je n'ai plus six ans, que je sache.......

En outre, vous m'avez toujours averti, avec votre rigidité coutumière, que vous ne vouliez point que les membres du forum sussent que j’étais votre fils ; "j'ai honte", ajoutiez-vous, "d'avoir engendré pareil rebut d'humanité, un avorton, grossier et inculte !"

Dont acte ! Mais il n'en demeure pas moins que votre comportement de marâtre à mon endroit trahit paradoxalement votre maternité !

Je t'aurais eu à l'école primaire ??? Fichtre ! Je me savais précoce mais pas autant.

Et si c'était moi ta fille, qui sait ? Tu chercherais du maternel à travers ta descendance, et moi, ta fille, ne serait qu'un substitut ...du manque. Pourquoi pas ?

Mais suis je là pour ça ?


Ou bien tu te défiles et ça, ce n'est pas beau, non non, ...


PS : te voici dans l'embarras, écrire ou vivre, CQFD

En tous les cas, j'ai beaucoup aimé ce sujet de SDD et certaines contributions particulièrement.

Merci à tous !

+ Une caresse à Narkos (le chien, hein)

grindsel a écrit : ↑31 juil. 2023 16:56
+ Une caresse à Narkos

Eho un peu de retenue on n'a pas encré les Pelikans ensemble hein

( le vrai Narkos l'accepte avec joie et te remercie )

grindsel a écrit : ↑31 juil. 2023 12:29
Je t'aurais eu à l'école primaire ??? Fichtre ! Je me savais précoce mais pas autant.

Et si c'était moi ta fille, qui sait ? Tu chercherais du maternel à travers ta descendance, et moi, ta fille, ne serait qu'un substitut ...du manque. Pourquoi pas ?

Mais suis je là pour ça ?


Ou bien tu te défiles et ça, ce n'est pas beau, non non, ...


PS : te voici dans l'embarras, écrire ou vivre, CQFD

Ah, Mère ! l'on voit ici à l'évidence, sans même être psychanalyste, que vous êtes en train de bâtir un mécanisme de forclusion !
Selon Jacques Lacan, ce mécanisme est comme une répression mais bien plus radicale et se trouve au même niveau (c'est-à-dire préalablement au retour de ce qui a été réprimé). On peut le rapprocher de la dénégation.

La forclusion intervient lorsque le sujet se trouve face à une représentation ou un signifiant qui lui cause tant d'anxiété qu'il est incapable de la réprimer, mais pour pouvoir faire cela il a d'abord besoin d'accepter son existence. Autrement dit, la personne a intégré la réalité mais la renie.

Le sujet rejette cette expérience de telle manière qu'il refuse son existence même, produisant la forclusion de ce signifiant, lequel n'entre jamais dans le cumul de représentations inconscientes.

Permettez moi de citer Anna Freud dans "la Psychologie du Moi" : "Les mécanismes de défense représentent la défense du moi contre les pulsions instinctuelles et les affects liés à ces pulsions" ; c'est de 1936, comme le Flasher Display 984-A :




Et permettez-moi, enfin de vous dire la chose suivante : "Maman, je t'aime ! "

Stylograf, tu ne pourrais pas écrire en français ? Rien qu'à lire ce charabia psychomachin, je sombre dans le coma.

Bon, j'avais prévu de vous ressasser l'une des vieilles rengaines dont je suis coutumier, sur le thème de l'abandon de l'écriture, celui du papier, la décadence, la régression l'apocalypse, bref, toutes les vieilles rengaines dont je suis coutumier ( d'ailleurs me voici, avec mon camarade et contemporain Mirifix : )


Mais, plutôt que de vous infliger ce pensum, je m'en vais plutôt vous raconter pourquoi ce sujet m'est venu à l'idée............, et pourquoi, à mon humble avis, l'idéal est de commencer à écrire pour vivre, puis vivre pour écrire, et enfin, survivre, pour avoir écrit, un siècle et demi après sa mort....

J'ai lu la semaine dernière, - que dis-je, lu ! Dévoré ! - quatre ouvrages d'Alexandre Dumas ; évidemment, les feuilletons, géniaux, de Dumas, éclipsent le reste de son œuvre : ainsi, les trois mousquetaires, Monte-Cristo, Maison-Rouge, Bragelonne, la reine Margot et quelques autres ont fait le tour du monde, mais c'est oublier que Dumas fut auteur de théâtre, traducteur, poète, conteur, romancier, et auteur de récits de voyages.....

C'est ainsi que j'ai lu, quasiment d'une traite si ce n'est entrecoupés des romans caucasiens, les deux tomes du Voyage en Russie, suivi du Caucase, mélange de récits, d'Histoire, de contes et d'expériences personnelles, le tout regorgeant de truculence. Ce qui m'a le plus frappé, c'est de voir comment, dans des petites villes provinciales perdues au bord de la Volga, comme au tréfonds du Caucase en guerre, Dumas est partout accueilli avec des trans ports de joie non feinte par une société parlant un Français le plus souvent parfait et ayant lu ses livres ..... Jusqu'à la communauté persane de Derbent, qui lui envoie ses représentants. Et je sus persuadé, pour avoir lu maint et maint écrits contemporains à son sujet, qu'il ne se vante même pas !


Voici donc, mes amis, ce que signifiait écrire, bien écrire, et être reconnu comme tel !


Plus fort encore : désireux de fouiller un peu, je tombe sur ceci : https://fr.azvision.az/news/19143/news.html

Dingue non ? L'Azerbaïdjan, plus connu pour être dirigé par un dynaste camarade d’infamie de M. Erdogan, et, en principe, plus soucieux de guerre d'extermination que de culture, se souvient avec émotion du passage de Dumas, voici un siècle et demi !




Écrire pour survivre par-delà la mort !

Mirifix78 a écrit : ↑01 août 2023 10:25 Stylograf, tu ne pourrais pas écrire en français ? Rien qu'à lire ce charabia psychomachin, je sombre dans le coma.

Mais c'est pour Grindsel, pas pour toi ! Moi non plus, je n'y comprends rien !

Stylograf, tu sais comme les analystes sont avares de bavardages et pour une fois ici je vais m'en tenir à ces mots : tu es hors sujet..;

(sinon, une phrase que j'aime bien : "un bon lacanien est un lacanien à la retraite " )



Merci pour l'affiche du Parker Vacumatic qui me rappelle qu'il faut que je m'en occupe....

Mais non ! Centrage parfait ! Vacumatic, nous voguons sur la mer calme d'un classicisme absolu ! Que veux-tu de plus ?