Haha tu es adorable !

Merci beaucoup pour ce rappel, ça fait des années que je cherchais à me rappeler quel était ce stylo bleu et rose que j'ai longtemps utilisé avec plaisir avant de passer à un Parker Vector.Theodora a écrit : ↑04 juin 2023 09:56Lapislazuli: je me souviens même avoir cassé moi même l'agrafe de mes Reynolds car je les trouvais affreusement moches et beaucoup plus pratiques ainsi amputés.lapislazuli a écrit : ↑04 juin 2023 08:40Mais ça bavait, coulait, l’agrafe cassait très vite et ils ne tenaient pas très bien en main avec leur forme ronde et le plastique très lisse.![]()
C'est drôle, je crois que malgré les différences générationnelles, on a à peu près tous la même expérience et le même rapport à l'objet et à l'écriture qui se résume clairement au plaisir tactile.
J'écrivais fort mal quand j'étais petite. Quelque part entre CE1 et CE2, je suis passée au stylo plume et mon écriture a radicalement changé. La plume et l'encre me convenaient beaucoup mieux et me permettait un tracé plus ferme, régulier et plus élégant. Je ne suis pas sûre de me rappeler de mon premier stylo plume, mais je sais que j'ai longtemps utilisé un Pelikan bleu et rose à deux extrémités, plume d'un côté, effaceur de l'autre (merveilleuse invention , qui m'a tant de fois sauvé la vie dans mes copies, image piquée sur Etsy)
J'ai ensuite oscillé entre Stypen et Reynolds, cédé à la folie des Creeks ( qui s'en souvient?) et j'ai commencé à rechercher le vrai plaisir de certaines plume au collège à la suite d'un petit accident (mouvement malencontreux, Reynolds projeté au sol) pointe de la plume tordue que j'essaie aussitôt de redresser. Hérésie, certes, mais sur un stylo à moins de 5 euros, c'est à moitié pardonné. C'est là que le coup de pot monstrueux se produit, non seulement je réussi à le faire récrire mais le tracé est désormais d'une délicieuse épaisseur et douceur qui me convient bien plus qu'avant (un peu comme ce Pilot Custom LE acquis grâce à Topodoco et réparé par Matthieu Faivet (Mat67) sur vos précieux conseils). Au fil des stylos abîmés, perdus, j'ai toujours cherché à retrouver ce bonheur de plume. J'avais appris à reconnaître quelles plumes pourraient potentiellement convenir, celles qu'il fallait éviter à tout prix. Le coté pratique, rapide m'a éloigné un peu des plumes, mais je crois en avoir toujours eu une quelques part, que je ressortais avec plaisir sans toutefois arriver à l'intégrer à mon quotidien. Le stylo plume était réservé à l'écriture personnelle mais importante.
J'ai réalisé il y a peu que le stylo plume et l'écriture à la plume entretenaient un vrai rapport à l'état d'esprit dans lequel je me trouve. J'en ai racheté un il y a quelques années, un Lamy Safari et c'est celui qui a ravivé ma flamme. Les Frixion ont été utiles et privilégiés pour mon fichage intensif au cours des six dernières années, mais l'année dernière, toujours dans un état d'esprit bien particulier, je me suis de nouveau tournée vers les plumes et j'ai découvert le Twsbi, le piston, les encres en partie grâce à la papeterie parisienne l’Écritoire (raison pour laquelle vous me voyez fréquemment les citer).
La chose amusante c'est que c'est vraiment le stylo, la plume qui détermine mon écriture qui peut changer franchement d'un modèle à l'autre.
+1, et beau.
Tu peux t'adresser à Matthieu Faivet via son formulaire de réparation, service plume nibmeister :Stormtrooper a écrit : ↑05 juin 2023 20:35 ...
jusqu'à une chute malencontreuse il y a quatre ou cinq ans. Plume tordue, il est inutilisablemais je le conserve précieusement.
Tu parles du Waterman Graduate ?toffou a écrit : ↑06 juin 2023 18:26 Pendant mes années collège, au début des années 80, j'utilisais un Waterman de supermarché en métal brillant et lisse dont je ne me souviens plus du modèle.![]()
Je sais qu'il y avait deux versions qui se ressemblaient mais dont le corps n'avait pas le même diamètre ; je préférais le plus fin.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 6 invités