
Ci-dessus une pierre de lune trouvée sur le site d' un marchand de pierres semi-précieuses. On retrouve bien l'image de la publicité de Pelikan.
Un petit point pour recentrer le débat sur les encres Edelstein et leur dénomination…
Depuis le début, Pelikan reste cohérent, sauf pour la langue utilisée pour la collection elle-même, l'allemand, puisque Edelstein signifie gemme en français, alors que les encres portent le nom anglais de la pierre précieuse ou semi-précieuse que le coloris veut évoquer.
Certains noms se comprennent aisément en français quand, pour d’autres, il faut se méfier des faux amis.
Aquamarine = aigue-marine ; La couleur de l’encre fait référence à celle de la pierre et non pas directement à celle de la mer.
Moonstone = pierre de lune : voir la description de GGeorge.
Le rapport avec le sol lunaire n’est à mon avis que lointain.
Je suppose que nous aurons là un gris à dominante bleue du style de l’Iroshizuku Fuyu-Syogun, dont j’aime beaucoup la couleur mais qui est pour moi une exception dans la production de Pilot, puisque je trouve qu’elle se répand beaucoup trop, élargissant à l’excès le trait de plume tout en perdant la cohérence de son shading sur la plupart des papiers.

S’il est primordial, le coloris d’une encre ne vaut, à mon sens, qu’associé aux propriétés visco-dynamiques de celle-ci, c’est pourquoi la déception est souvent la règle, entre les simples eaux colorées qui représentent l’essentiel de la production, les saloperies qui encrassent les stylos en quelques jours telle une vieille huile rance ou se transforment en poudre qui s’incruste comme du ciment.
La série Edelstein procure à mon sens un bel équilibre fluidité-viscosité-lubrification.
Souvent, c’est dommage, je trouve les Edelstein « trop jolies », des couleurs manquant de subtilité, de gris… Il y a quand même des exceptions, comme la Tanzanite.