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haa La fuyu Gaki ... Un enoooooorme bonheur

Depuis que je l'ai je ne sais plus m'en passer . Beaucoup plus que l'automne , la gaité de cet orange flamboyant évoque les couchers de soleils estivaux les plus chauds et les plus lumineux . Sa tenue sur le papier est tout simplement fabuleuse , on a l'impression d'écrire avec un rayon de soleil couchant ( enfin presque ). Il est super agréable dans mon 1911...

Bref je passe pour un extraterrestre lambda au boulot et ma prose est devenue reconnaissable entre toutes ( et de loin en plus) .. je ne suis pas sur que ce soit un avantage du reste ..

La Fuyu Gaki... Bin moi je dois avouer qu'elle m'a un peu déçue. Lorsque je l'ai découverte, c'était à Paris, une petite rencontre de stylophiles dans un pub, elle m'avait carrément ébloui. Elle était contenue dans un stylo dont j'ai oublié le modèle. Mais ce dont je me souviens c'est une plume M à bon débit et avec ça, mazette la belle nuance!

Et puis quelques temps aprés, j'ai eu l'occasion d'en remplir un mien petit Carter m'attendant à ressentir la même sensation. Las... le rendu n'était pas le même, la couleur apparaissait diaphane, mais versant péjoratif, délavé quoi...

Du coup, l'anecdote m'a renforcé dans l'idée que, bon je vais sortir une évidence mais, le rendu de l'encre dépend vraiment, mais alors vraiment du stylo (plume, réglage du débit... etc) qui la referme.

Rajout: J'ai vécu le même truc avec la Kiri-same. Plus tard, concernant cette dernière, j'ai révisé mon jugement en lemployant avec un Pel 100 à plume plus large. J'en arrive à la conviction suivante: plus la plume est fine, plus il me faut employer une encre sombre pour qu'elle donne quelque chose.

Comme toujours, encre, plume, papier... Certaines de ces Iroshizuku demandent une plume bien juteuse pour bien profiter de la couleur, des ses nuances, de la saturation.

Jimmy