[Piautre] Présentation
- jva
- Modérateur M.D.
- Messages : 8873
- Enregistré le : 07 janv. 2011 12:59
- Localisation : Nantes
- Contact :
Re: [Piautre] Présentation
Bienvenue !
- Vltava
- Prussian blue
- Messages : 591
- Enregistré le : 12 juil. 2015 11:24
Re: [Piautre] Présentation
Bienvenue !
- silverado
- Shin-ryoku
- Messages : 16159
- Enregistré le : 05 févr. 2010 18:41
- Localisation : Perpignan
- Contact :
Re: [Piautre] Présentation
Quelques ennuis de vision me font préférer les plumes larges, cependant mes goûts me conduisent à faire retailler ces plumes, afin de leur donner un certain caractère (un caractère certain, même !). Quant aux encres, il y a un bon moment que j'ai restreint mon choix au bleu et au noir. (Tsuki Yo et Waterman pour les bleus, Aurora et Pilot pour les noirs; en attendant de trouver les encres "eternal, waterproof et bulletproof" - dans ces mêmes couleurs - que j'expérimentepiautre a écrit : silverado, merci à toi également. Lorsque je me sentirais un peu plus à l'aise et chez moi, je vous proposerais sans doute des analyses plus complètes sur les plumes ou sur les papiers... les sujets qui me motivent le plus en ce moment est la composition des pages (empagement) et le montage de carnets (la reliure est un art qui m'attire même si mes travaux sur le sujet relèvent plus du dr Frankenstein que de toute autre chose... je pense que je vais finir par laisser faire les vrais pros..).
Non, ta question n'est pas indiscrète : Je suis de région parisienne (même si je ne sais plus trop d'où je viens exactement entre l'Alsace, les désormais Hauts de France, Lyon, Toulouse et maintenant Paris... hum... je suis en train de raconter ma vie là)
Note : j'aime bien les plumes qui laissent une marque généreuse sur le papier... toutefois, les plumes trop larges sont peu adaptées à la taille de mon écriture qui est très typée "pattes de mouche", mais une belle plume bien large (3B est assez rare, non ? il faut remettre de la matière au bout de la plume je suppose) doit laisser une belle marque d'encre et créer un bel effet et profiter aux encres moyennement à peu saturée... non ?

Il me souvient que JPEG avait posté quelque chose d'assez sophistiqué au sujet des mises en page...
Bonne journée !
https://i.postimg.cc/0NX7gmzD/Silverado.png
Tous ceux qui ont dit moi
avant moi
n'étaient autres que moi
Tous ceux qui ont dit moi
avant moi
n'étaient autres que moi
- Hobiecat
- Modérateur I.B.
- Messages : 18478
- Enregistré le : 18 mai 2011 10:23
- Localisation : Le Havre
Re: [Piautre] Présentation
Tout à fait, c'est ce fil très intéressant (si pas déjà lu !silverado a écrit :Il me souvient que JPEG avait posté quelque chose d'assez sophistiqué au sujet des mises en page...

-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Plum7, jva, Vltava Merci pour votre accueil
Mrs Hobie... c'est pas beau de se moquer...
mais ma fois... peut être que...
Il parait que la phase de déni précède la phase de colère et celle de la négociation... ça ne va pas pas être beau dans quelques temps...
Il manque sans doute quelques thérapeutes par ici (quoi que j'ai vu passer quelques médecins par ici ou là).
silverado, en effet, c'est cet article de jpeg que j'avais lu il y a pas mal de temps et que j'ai récemment recherché (celui qui m'a conduit à m'inscrire finalement après avoir joué un rôle de fantôme sur ce forum)... Merci à hobiecat d'avoir fourni le lien... je le recommande à ceux que ça intéresse. Je me suis fait des gabarits calqués sur le modèle pour mes notes... dans les faits, il y a plusieurs conceptions, mais les différences sont subtiles et au final, pour ce qui est écrit manuellement, celui fourni par jpeg est bien suffisant, les autres sont plus intéressants si l'on joue sur les polices, donc plus à réserver pour des impressions.
Pour les encres, j'en ai accumulé quelques unes pour me limiter finalement à quelques unes auxquelles je reste assez fidèle moi aussi.
J'aime bien la tsuki yo, mais la kon peki est plus lumineuse... je suis encore assez hésitant entre les deux...
Après, les plus utilisées sont :
L'electric dc blue de private reserve (j'aime bien sa couleur, bleu foncée sans être trop noire et fonctionnant dans quasiment tous les stylos que j'ai pu tester). C'est l'encre que je consomme le plus même si elle encrasse pas mal les stylos.
L'asa gao que je limite aux plumes bien généreuses (les stylos secs lui donnent un côté délavé déplaisant, alors qu'elle prend une belle saturation avec les plumes généreuses)... je la partage avec la tsuki yo et la von peki sans arriver à m'arrêter sur une des trois.
l'aurora black et la take sumi (je préfère la pilot plus fluide, mais j'ai un ou deux flacons de l'aurora que je veux finir avant). Elles sont sombres à souhait. Cela dit, je suis encore à la recherche des encres noirs qui auront des rendus proches des encres de chine que j'affectionne particulièrement... cela dit, je suis bien satisfait de ces deux là.
la red scrip de sheaffer (usage rare, mais j'aime bien son rouge). j'aime écrire en rouge, mais c'est une couleur difficile à utiliser au quotidien.
la sunset Apache de noodler's (un joli dégradé de couleurs... uniquement pour jouer)... pour les courriers joyeux.
enfin, pour la verte (usage rare), la green moss de Graf von Faber Castel (uniquement pour le M1000 dont la consommation de Cadillac convient à cette encre très visqueuse). Là aussi sur un beau verger jauni, ça fonctionne bien...
Bon... voilà... Mrs Hobies, vous voyez, je suis aussi atteint pour les encres (et je ne parle pas des papiers
)

Mrs Hobie... c'est pas beau de se moquer...

Il parait que la phase de déni précède la phase de colère et celle de la négociation... ça ne va pas pas être beau dans quelques temps...

Il manque sans doute quelques thérapeutes par ici (quoi que j'ai vu passer quelques médecins par ici ou là).
silverado, en effet, c'est cet article de jpeg que j'avais lu il y a pas mal de temps et que j'ai récemment recherché (celui qui m'a conduit à m'inscrire finalement après avoir joué un rôle de fantôme sur ce forum)... Merci à hobiecat d'avoir fourni le lien... je le recommande à ceux que ça intéresse. Je me suis fait des gabarits calqués sur le modèle pour mes notes... dans les faits, il y a plusieurs conceptions, mais les différences sont subtiles et au final, pour ce qui est écrit manuellement, celui fourni par jpeg est bien suffisant, les autres sont plus intéressants si l'on joue sur les polices, donc plus à réserver pour des impressions.
Pour les encres, j'en ai accumulé quelques unes pour me limiter finalement à quelques unes auxquelles je reste assez fidèle moi aussi.
J'aime bien la tsuki yo, mais la kon peki est plus lumineuse... je suis encore assez hésitant entre les deux...
Après, les plus utilisées sont :
L'electric dc blue de private reserve (j'aime bien sa couleur, bleu foncée sans être trop noire et fonctionnant dans quasiment tous les stylos que j'ai pu tester). C'est l'encre que je consomme le plus même si elle encrasse pas mal les stylos.
L'asa gao que je limite aux plumes bien généreuses (les stylos secs lui donnent un côté délavé déplaisant, alors qu'elle prend une belle saturation avec les plumes généreuses)... je la partage avec la tsuki yo et la von peki sans arriver à m'arrêter sur une des trois.
l'aurora black et la take sumi (je préfère la pilot plus fluide, mais j'ai un ou deux flacons de l'aurora que je veux finir avant). Elles sont sombres à souhait. Cela dit, je suis encore à la recherche des encres noirs qui auront des rendus proches des encres de chine que j'affectionne particulièrement... cela dit, je suis bien satisfait de ces deux là.
la red scrip de sheaffer (usage rare, mais j'aime bien son rouge). j'aime écrire en rouge, mais c'est une couleur difficile à utiliser au quotidien.
la sunset Apache de noodler's (un joli dégradé de couleurs... uniquement pour jouer)... pour les courriers joyeux.
enfin, pour la verte (usage rare), la green moss de Graf von Faber Castel (uniquement pour le M1000 dont la consommation de Cadillac convient à cette encre très visqueuse). Là aussi sur un beau verger jauni, ça fonctionne bien...
Bon... voilà... Mrs Hobies, vous voyez, je suis aussi atteint pour les encres (et je ne parle pas des papiers

- Mrs Hobie
- Baystate Blue
- Messages : 3318
- Enregistré le : 20 mai 2015 13:42
- Localisation : Presque à l'ouest !
- Contact :
Re: [Piautre] Présentation
moi ? me moquer ??? Noooooooooooooon, pas du tout du tout le genre de la maisonpiautre a écrit :Mrs Hobie... c'est pas beau de se moquer...mais ma fois... peut être que...
Il parait que la phase de déni précède la phase de colère et celle de la négociation... ça ne va pas pas être beau dans quelques temps...![]()
Il manque sans doute quelques thérapeutes par ici (quoi que j'ai vu passer quelques médecins par ici ou là).


piautre a écrit :Bon... voilà... Mrs Hobies, vous voyez, je suis aussi atteint pour les encres (et je ne parle pas des papiers)






-
- Baystate Blue
- Messages : 2013
- Enregistré le : 16 août 2016 17:05
- Localisation : La Morne Plaine (Belgique)
Re: [Piautre] Présentation
Bienvenue, je vois que tu as déjà des idées bien précises concernant ce que tu aimes ou pas....
Personellement, après avoir utilisé pendant 25 ans des parkers vectors et waterman apostrophe, puis depuis 10 ans un parker sonnet j'ai plongé dans les découvertes des différentes plumes récemment et m'émerveille encore lors de la découverte d'une plume flex d'un pelikan 400 ou m'extasie de la précision d'une plume d'un pilot Capless ou decimo...J'adore également jouer avec différentes couleurs d'encre qui apportent un peu de variété dans les écrits...
Ne dit-on pas que tous les goût son dans la nature, c'est toujours intéressant de les partager...
Personellement, après avoir utilisé pendant 25 ans des parkers vectors et waterman apostrophe, puis depuis 10 ans un parker sonnet j'ai plongé dans les découvertes des différentes plumes récemment et m'émerveille encore lors de la découverte d'une plume flex d'un pelikan 400 ou m'extasie de la précision d'une plume d'un pilot Capless ou decimo...J'adore également jouer avec différentes couleurs d'encre qui apportent un peu de variété dans les écrits...
Ne dit-on pas que tous les goût son dans la nature, c'est toujours intéressant de les partager...
Nicobee
"L'acte d'écrire peut ouvrir tant de portes, comme si un stylo n'était pas vraiment une plume mais une étrange variété de passe-partout."
Stephen King
"L'acte d'écrire peut ouvrir tant de portes, comme si un stylo n'était pas vraiment une plume mais une étrange variété de passe-partout."
Stephen King
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Mrs Hobies... non, pas du tout...
Nicobe, des idées peut être un peu précises, mais surtout, je reste très dépend des sensations et du plaisir de laisser glisser ce bout de métal sur le papier. J'éprouve un plaisir certain à voir l'encre humide briller à la lumière une fois la lettre formée, à ressentir la plume accompagner le rythme de la main sans le rompre, à voir le papier conserver un équilibre visuel entre sa couleur, celle de l'encre et le rythme des caractères... Un plaisir rarement satisfait, mais si les choses étaient faciles, elles seraient sans goût...
Le plus difficile dans l'affaire est de donner un sens intéressant à l'écrit... en dehors du caractère utile de mes notes de travail que je garde autant que je peux manuscrits, je manque d'imagination... mes écrits au travail ne sont pas très heureux : d'une part je tape plus vite que je n'écris et d'autre part, comme j'aime écrire, mes notes manquent sérieusement de synthèse...
Je comprends pleinement ton plaisir des couleurs... c'est fabuleux de pouvoir utiliser une encre en fonction du contenu, du jour ou même du côté graphique du résultat...
Enfin, en effet, la plume du capless est un régal d'élasticité, un petit rebondi pas désagréable du tout. Je comprends ton plaisir à l'utiliser. Cependant, si seulement il y avait un entre deux entre la F et la M... je serais comblé.
Peut être plus surpris par ton impression de la plume du 400 que je trouve plutôt rigide (bon, d'accord, ce n'est pas un sabre qui tranche le papier, mais elle n'a pas, je trouve, l'élasticité du capless ou la souplesse du M1000... peut être est-ce dû au fait que je n'ai testé que les modernes -les deux tortoises blanches et brunes-). Quel M400 utilises-tu ?
En tout cas, merci à tous de votre accueil par ici... faudra que je sorte un peu de mon antre maintenant

Nicobe, des idées peut être un peu précises, mais surtout, je reste très dépend des sensations et du plaisir de laisser glisser ce bout de métal sur le papier. J'éprouve un plaisir certain à voir l'encre humide briller à la lumière une fois la lettre formée, à ressentir la plume accompagner le rythme de la main sans le rompre, à voir le papier conserver un équilibre visuel entre sa couleur, celle de l'encre et le rythme des caractères... Un plaisir rarement satisfait, mais si les choses étaient faciles, elles seraient sans goût...
Le plus difficile dans l'affaire est de donner un sens intéressant à l'écrit... en dehors du caractère utile de mes notes de travail que je garde autant que je peux manuscrits, je manque d'imagination... mes écrits au travail ne sont pas très heureux : d'une part je tape plus vite que je n'écris et d'autre part, comme j'aime écrire, mes notes manquent sérieusement de synthèse...
Je comprends pleinement ton plaisir des couleurs... c'est fabuleux de pouvoir utiliser une encre en fonction du contenu, du jour ou même du côté graphique du résultat...
Enfin, en effet, la plume du capless est un régal d'élasticité, un petit rebondi pas désagréable du tout. Je comprends ton plaisir à l'utiliser. Cependant, si seulement il y avait un entre deux entre la F et la M... je serais comblé.
Peut être plus surpris par ton impression de la plume du 400 que je trouve plutôt rigide (bon, d'accord, ce n'est pas un sabre qui tranche le papier, mais elle n'a pas, je trouve, l'élasticité du capless ou la souplesse du M1000... peut être est-ce dû au fait que je n'ai testé que les modernes -les deux tortoises blanches et brunes-). Quel M400 utilises-tu ?
En tout cas, merci à tous de votre accueil par ici... faudra que je sorte un peu de mon antre maintenant

-
- Baystate Blue
- Messages : 1832
- Enregistré le : 29 janv. 2014 02:24
Re: [Piautre] Présentation
Bienvenu, Piautre.
De quelles tailles sont ton Carène et ton Capless ?
De quelles tailles sont ton Carène et ton Capless ?
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
J'ai deux Carène (dont un dont le corps est cassé, la faute à un nettoyage trop tardif d'une encre rouge : le tube du corps servant à tenir la cartouche/converter s'est désolidarisé du corps pour rester marié avec la cartouche... une belle histoire d'amour, mais un malheur en échange...BillHoony a écrit :Bienvenu, Piautre.
De quelles tailles sont ton Carène et ton Capless ?

Pour le capless, j'en ai deux plumes (la couronne du comte permet de trouver les plumes capless uniquement). Le M est plus proche d'un M à B européen je trouve (encore que ça dépend des européennes) et le F est assez proche d'un trait assez fin plutôt EF en format européen.
Comme déjà dit, je n'ai pas réussi à m'arrêter sur une taille...
-
- Baystate Blue
- Messages : 1832
- Enregistré le : 29 janv. 2014 02:24
Re: [Piautre] Présentation
Ces deux modèles t'ont satisfait ?piautre a écrit :J'ai deux Carène (dont un dont le corps est cassé, la faute à un nettoyage trop tardif d'une encre rouge : le tube du corps servant à tenir la cartouche/converter s'est désolidarisé du corps pour rester marié avec la cartouche... une belle histoire d'amour, mais un malheur en échange...BillHoony a écrit :Bienvenu, Piautre.
De quelles tailles sont ton Carène et ton Capless ?). Les deux sont en taille F, ce qui convient bien à mon écriture assez serrée. Je n'ai jamais cherché d'autres tailles en fait.
Pour le capless, j'en ai deux plumes (la couronne du comte permet de trouver les plumes capless uniquement). Le M est plus proche d'un M à B européen je trouve (encore que ça dépend des européennes) et le F est assez proche d'un trait assez fin plutôt EF en format européen.
Comme déjà dit, je n'ai pas réussi à m'arrêter sur une taille...
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
@BillHoony
En fait, tout dépend ce qu'on appelle satisfait.
Le carene est un modèle qui me satisfait dans le sens où je le trouve beau (les formes du corps sont très réussies, un peu sensuelles et je suis sensible aux plumes prolongeant le corps, c'est fluide), agréable en main (un peu fatiguant sur une longue durée d'écriture) et avec une belle écriture. Ce stylo me fait penser aux plaisirs différents que l'on éprouve entre lire un livre de la bibliothèque de la pléiade et un autre en livre de poche. En ce sens, ce stylo est plaisant. Maintenant, je trouve sa plume trop rigide... elle ne blesse pas le papier, mais elle reste trop stricte. Je lui préfère donc le sheaffer Legacy Heritage dont la plume est beaucoup plus réussie.
Mon intérêt pour le capless vient de deux critères : le premier, j'adore l'élasticité de sa plume, son petit rebond est amusant et rend l'écriture agréable. Le second c'est que je voulais un stylo solide et fiable à pouvoir utiliser sans risque de le casser. En ce sens, ces deux critères sont pleinement satisfaits et je suis heureux de l'avoir. Pourtant, la taille d'écriture de la plume m'a fait m'en éloigner. Je me suis arrêté actuellement pour mes "stylos de campagne" sur le Kaweco Liliput qui est amusant pour sa taille, sa solidité, sa simplicité...
J'espère avoir répondu à ta question...
En fait, tout dépend ce qu'on appelle satisfait.
Le carene est un modèle qui me satisfait dans le sens où je le trouve beau (les formes du corps sont très réussies, un peu sensuelles et je suis sensible aux plumes prolongeant le corps, c'est fluide), agréable en main (un peu fatiguant sur une longue durée d'écriture) et avec une belle écriture. Ce stylo me fait penser aux plaisirs différents que l'on éprouve entre lire un livre de la bibliothèque de la pléiade et un autre en livre de poche. En ce sens, ce stylo est plaisant. Maintenant, je trouve sa plume trop rigide... elle ne blesse pas le papier, mais elle reste trop stricte. Je lui préfère donc le sheaffer Legacy Heritage dont la plume est beaucoup plus réussie.
Mon intérêt pour le capless vient de deux critères : le premier, j'adore l'élasticité de sa plume, son petit rebond est amusant et rend l'écriture agréable. Le second c'est que je voulais un stylo solide et fiable à pouvoir utiliser sans risque de le casser. En ce sens, ces deux critères sont pleinement satisfaits et je suis heureux de l'avoir. Pourtant, la taille d'écriture de la plume m'a fait m'en éloigner. Je me suis arrêté actuellement pour mes "stylos de campagne" sur le Kaweco Liliput qui est amusant pour sa taille, sa solidité, sa simplicité...
J'espère avoir répondu à ta question...
-
- Baystate Blue
- Messages : 1832
- Enregistré le : 29 janv. 2014 02:24
Re: [Piautre] Présentation
Et lequel des deux préfères-tu ?piautre a écrit :@BillHoony
En fait, tout dépend ce qu'on appelle satisfait.
Le carene est un modèle qui me satisfait dans le sens où je le trouve beau (les formes du corps sont très réussies, un peu sensuelles et je suis sensible aux plumes prolongeant le corps, c'est fluide), agréable en main (un peu fatiguant sur une longue durée d'écriture) et avec une belle écriture. Ce stylo me fait penser aux plaisirs différents que l'on éprouve entre lire un livre de la bibliothèque de la pléiade et un autre en livre de poche. En ce sens, ce stylo est plaisant. Maintenant, je trouve sa plume trop rigide... elle ne blesse pas le papier, mais elle reste trop stricte. Je lui préfère donc le sheaffer Legacy Heritage dont la plume est beaucoup plus réussie.
Mon intérêt pour le capless vient de deux critères : le premier, j'adore l'élasticité de sa plume, son petit rebond est amusant et rend l'écriture agréable. Le second c'est que je voulais un stylo solide et fiable à pouvoir utiliser sans risque de le casser. En ce sens, ces deux critères sont pleinement satisfaits et je suis heureux de l'avoir. Pourtant, la taille d'écriture de la plume m'a fait m'en éloigner. Je me suis arrêté actuellement pour mes "stylos de campagne" sur le Kaweco Liliput qui est amusant pour sa taille, sa solidité, sa simplicité...
J'espère avoir répondu à ta question...
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Le carène pour la sensation que je peux éprouver pour la sensualité de ses courbes et le plaisir de le tenir dans mes mains.
- Alain146
- Membre disparu
- Messages : 10632
- Enregistré le : 10 janv. 2013 23:22
- Localisation : Suisse Yverdon-les-Bains
- Contact :
Re: [Piautre] Présentation
Bienvenue Piautre et merci pour cette sympathique introduction que je découvre un peu tard. Impatient de découvrir quelques photos de tes mises en page.
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Alain, merci de ton accueil également et à très bientôt...
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Bonjour à tous
Pour faire suite à la suggestion d’Alain de partager mes expériences d’empagement, je vous présente pour commencer deux types de construction des rectangles typographiques.
Les illustrations sont faites pour des écrits A5, mais elles fonctionnent également pour du A4 (suffit de partir d'un gabarit A3 ou de simuler l'existence de l'autre moitié...
Si l’on souhaite comme moi écrire en recto-verso, alors, il est préférable de partir d’une feuille A4 et de travailler sur chaque moitié en faisant de la page de gauche la symétrique de la page de droite (seuls les points riches bougent).
Les éléments ci-après sont tirés de l’article mentionné dans le fil suivant et dans le mémoire suivant
Il s’agit de l’organisation proposée par Villard de Honnecourt. Elle repose sur une construction purement graphique de la page, à partir de lignes et de diagonales.
La figure suivante montre le gabarit que je me suis produit avec les détails de construction.
Le rectangle Vert correspond à la construction par 9 ou méthode de Van de Graaf
Le rectangle Jaune correspond à la construction par 12
Les autres ne sont pas employées de ce que j’ai pu lire, mais peut correspondre aux envies
La plus grosse difficulté sur mon schéma porte sur la structure permettant le démarrage du coin. Je vous ai donc fait un gros plan de la partie compliquée

Une fois vos différents gabarits fixés, choisissez la composition de page qui vous plait le plus. Pour ma part, c’est la mise en page verte ou jaune que j’utilise (la verte laisse la page un peu trop blanche à mon goût).
Les ronds de couleurs sont les points riches ou les points de démarrage dans la page (titre par exemple). Le vert est celui que l’on rencontre fréquemment, le rouge, c’est moi qui l’ai placé pour le rectangle de la même couleur car le point de démarrage de la page est trop perdu à mon gout.
Pour la page de gauche, je n’ai pas trouvé de méthode établie pour placer les points riches, je les ai donc placé relativement au coin supérieur gauche des rectangles verts et rouges.
Deuxième méthode :
Les gabarits que j’utilise au final sont basés sur cette méthode en raison d’une meilleure exploitation de la hauteur pour le rectangle le plus petit.
Elle est calée sur des distances à respecter.
Tout d’abord, les éléments de vocabulaire :
Ca donne le résultat suivant :

Voilà… J'utilise plutôt le deuxième gabarit en ajoutant un lignage à 6mm qui va à mon écriture, donc je ne l’ai pas fait apparaitre et je place le gabarit derrière les pages blanches que j’écris.
Je poste cet article ici, ne sachant pas trop si je peux poursuivre le fil de jpeg (ce qui ferait remonter cet article intéressant d’ailleurs) ou s’il faut ouvrir un nouvel article dans « plume et calligraphie »… je peux faire l’un ou l’autre à la demande.
Pour les versions manuscrites, j'ai encore un peu de travail pour que mon écriture soit plus régulière...
Edit du 16/02/2020 : rétablissement des photos
Pour faire suite à la suggestion d’Alain de partager mes expériences d’empagement, je vous présente pour commencer deux types de construction des rectangles typographiques.
Les illustrations sont faites pour des écrits A5, mais elles fonctionnent également pour du A4 (suffit de partir d'un gabarit A3 ou de simuler l'existence de l'autre moitié...
Si l’on souhaite comme moi écrire en recto-verso, alors, il est préférable de partir d’une feuille A4 et de travailler sur chaque moitié en faisant de la page de gauche la symétrique de la page de droite (seuls les points riches bougent).
Les éléments ci-après sont tirés de l’article mentionné dans le fil suivant et dans le mémoire suivant
- « L’écrit et les normes typographiques », Serge Cormier, université de Nantes, 2003
Il s’agit de l’organisation proposée par Villard de Honnecourt. Elle repose sur une construction purement graphique de la page, à partir de lignes et de diagonales.
La figure suivante montre le gabarit que je me suis produit avec les détails de construction.

- les trais bleu fins correspondent aux traits de construction,
les flèches correspondent sens de construction et enfin
les rectangles colorés à la richesse de la page (ou le rapport écrit/blanc)… Pas sûr que le terme de richesse soit un terme académique…
Le rectangle Vert correspond à la construction par 9 ou méthode de Van de Graaf
Le rectangle Jaune correspond à la construction par 12
Les autres ne sont pas employées de ce que j’ai pu lire, mais peut correspondre aux envies
La plus grosse difficulté sur mon schéma porte sur la structure permettant le démarrage du coin. Je vous ai donc fait un gros plan de la partie compliquée

Une fois vos différents gabarits fixés, choisissez la composition de page qui vous plait le plus. Pour ma part, c’est la mise en page verte ou jaune que j’utilise (la verte laisse la page un peu trop blanche à mon goût).
Les ronds de couleurs sont les points riches ou les points de démarrage dans la page (titre par exemple). Le vert est celui que l’on rencontre fréquemment, le rouge, c’est moi qui l’ai placé pour le rectangle de la même couleur car le point de démarrage de la page est trop perdu à mon gout.
Pour la page de gauche, je n’ai pas trouvé de méthode établie pour placer les points riches, je les ai donc placé relativement au coin supérieur gauche des rectangles verts et rouges.
Deuxième méthode :
Les gabarits que j’utilise au final sont basés sur cette méthode en raison d’une meilleure exploitation de la hauteur pour le rectangle le plus petit.
Elle est calée sur des distances à respecter.
Tout d’abord, les éléments de vocabulaire :
- Petit fond : espace blanc à gauche de la page de droite
Grand fond : espace blanc à droite de la page de droite
Blanc de tête : espace blanc en haut de la page
Blanc de page : espace blanc en bas de la page.
- Empagement courant : blanc 1/4 de la largeur de la page
Empagement demi luxe : blanc = 1/3 de la page
Empagement luxe : blanc = 5/8 de la page.
- Pour une page A4 : blanc de base (BdB) = blanc/10
Pour une page A5 : blanc de base (BdB) = blanc/12.
- Petit fond : 4xBdB
Grand fond : 6xBdB
Blanc de tête : 5xBdB
Bland de pied : 7xBdB
Ca donne le résultat suivant :

Voilà… J'utilise plutôt le deuxième gabarit en ajoutant un lignage à 6mm qui va à mon écriture, donc je ne l’ai pas fait apparaitre et je place le gabarit derrière les pages blanches que j’écris.
Je poste cet article ici, ne sachant pas trop si je peux poursuivre le fil de jpeg (ce qui ferait remonter cet article intéressant d’ailleurs) ou s’il faut ouvrir un nouvel article dans « plume et calligraphie »… je peux faire l’un ou l’autre à la demande.
Pour les versions manuscrites, j'ai encore un peu de travail pour que mon écriture soit plus régulière...
Edit du 16/02/2020 : rétablissement des photos
Modifié en dernier par piautre le 16 févr. 2020 11:06, modifié 1 fois.
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Bonjour à tous
Je continue dans mon bac à sable… si souhaité, je peux porter cet article dans l’espace adapté sur le forum (je n’ai pas vu de page sur le forum le présentant, pas plus que dans l’index des essais de stylos)
Aujourd’hui, présentation d’une petite folie… un très beau Montblanc Meisterstück White Solitaire Or Rouge Classique.
Pas très porté sur les Montblanc, pourtant, celui-ci m’a fait de l’œil et après un temps de réflexion certain, je suis passé à l’acte, il vient tenir compagnie à ma non collection…
Alors, tout d’abord, c’est le mariage des couleurs qui m’a séduit, j’affectionne particulièrement les tons chauds de l’or rose/rouge, moins « riche » que l’or jaune. Je lui trouve une pureté et une distinction qui me ravi.
Ensuite, c’est la construction métal qui m’a intéressé. Ici, nulle résine précieuse, mais plutôt une construction en laiton (sans doute précieux lui aussi), laquée et plaqué de ce bel or rouge.
Hum… en préparant l’article, je suis tombé sur une bio de ce stylo sur le site de Montblanc, effectivement, je ne me suis que peu trompé : « corps : Laque blanche préciseuse »…
Le packaging tout d’abord… bon, j’avoue que ça n’égale pas certains fabricants qui font de jolies boites en bois, ici, mais c’est un plutôt un bel écrin :

Dans l’ensemble, c’est un beau stylo

Le blanc est assez pur et contraste joliment avec le jaune/rouge des différentes pièces.
Pour ceux que ça intéresserait : longueur : environ 14cm de long et environ 1,4cm au niveau de la bague.
La plume est plutôt jolie

Le conduit est plutôt discret. J’ai lu que les ailettes étaient fragiles et donc qu’il fallait autant que faire se peut éviter de le démonter… Je m’y résoudrai (même si je préfère le démontage en général pour un meilleur nettoyage du conduit) avec patience.

Paré pour l’action ?

Le poids est supérieur à la majorité des stylos (j’ai fait une pesée à 46g). Pour autant, la tenue en main est agréable et équilibrée. Ici pas de stylo qui bascule par l’arrière ou qui souhaite s’échapper des mains… le poids me semble adapté à une écriture et à mes goûts… cela se confirmera-t-il dans l’exercice ? Qu’à cela ne tienne… testons…
Ici, encrage avec la Sailor Miruai que j’affectionne en ce moment, un noir teinté de vert et plutôt fluide.


Sans aucun doute, je peux écrire durablement avec lui sans que mes doigts ne me rappellent leur fatigue par des élancements… non, l’équilibre est réussi.
Par contre, je note que mon écriture souffre un peu, j’ai besoin de prendre le temps de soigner mes lettres. Je ne sais pas encore pourquoi, peut être un petit manque de précision dans la plume ou la largeur du trait, je ne sais… on verra, mais ce n’est pas mal de prendre le temps d’écrire.
Alors mes sensations ?
Une écriture agréable, la plume glisse et dépose l’encre avec constance et volonté.
La plume laisse une relative épaisseur d’encre, un régal de regarder la couleur briller sur le papier après passage de la plume.
Comme déjà dit, on peut écrire durablement avec ce stylo sans fatiguer.
J’essaierai prochainement s’il met en valeur l’ombrage des encres (je le destine, s’il l’accepte, à accueillir la très jolie Kon Peki).
Mes petites déceptions ? pas vraiment de déception, mais plutôt des ombres à mon enthousiasme.
La plume n’a strictement aucune souplesse. Je m’y attendais, elle est plutôt petite et m’a semblé épaisse.
J’ai pris une plume fine, mais je trouve son écriture assez large pour une fine (si certains d’entre vous savent me dire comment on confirme la taille de la plume…). Bon même si l’écriture est plus large que ce à quoi je m’attendais, cela ne me déplait pas et je n’envisage pas de changer la plume.
Le stylo se transforme avec un empressement désespérant en machine à relever les empruntes.
Edit du 16/02/2020 : Rétablissement des photos
Je continue dans mon bac à sable… si souhaité, je peux porter cet article dans l’espace adapté sur le forum (je n’ai pas vu de page sur le forum le présentant, pas plus que dans l’index des essais de stylos)
Aujourd’hui, présentation d’une petite folie… un très beau Montblanc Meisterstück White Solitaire Or Rouge Classique.
Pas très porté sur les Montblanc, pourtant, celui-ci m’a fait de l’œil et après un temps de réflexion certain, je suis passé à l’acte, il vient tenir compagnie à ma non collection…
Alors, tout d’abord, c’est le mariage des couleurs qui m’a séduit, j’affectionne particulièrement les tons chauds de l’or rose/rouge, moins « riche » que l’or jaune. Je lui trouve une pureté et une distinction qui me ravi.
Ensuite, c’est la construction métal qui m’a intéressé. Ici, nulle résine précieuse, mais plutôt une construction en laiton (sans doute précieux lui aussi), laquée et plaqué de ce bel or rouge.
Hum… en préparant l’article, je suis tombé sur une bio de ce stylo sur le site de Montblanc, effectivement, je ne me suis que peu trompé : « corps : Laque blanche préciseuse »…
Le packaging tout d’abord… bon, j’avoue que ça n’égale pas certains fabricants qui font de jolies boites en bois, ici, mais c’est un plutôt un bel écrin :

Dans l’ensemble, c’est un beau stylo

Le blanc est assez pur et contraste joliment avec le jaune/rouge des différentes pièces.
Pour ceux que ça intéresserait : longueur : environ 14cm de long et environ 1,4cm au niveau de la bague.
La plume est plutôt jolie

Le conduit est plutôt discret. J’ai lu que les ailettes étaient fragiles et donc qu’il fallait autant que faire se peut éviter de le démonter… Je m’y résoudrai (même si je préfère le démontage en général pour un meilleur nettoyage du conduit) avec patience.

Paré pour l’action ?

Le poids est supérieur à la majorité des stylos (j’ai fait une pesée à 46g). Pour autant, la tenue en main est agréable et équilibrée. Ici pas de stylo qui bascule par l’arrière ou qui souhaite s’échapper des mains… le poids me semble adapté à une écriture et à mes goûts… cela se confirmera-t-il dans l’exercice ? Qu’à cela ne tienne… testons…
Ici, encrage avec la Sailor Miruai que j’affectionne en ce moment, un noir teinté de vert et plutôt fluide.


Sans aucun doute, je peux écrire durablement avec lui sans que mes doigts ne me rappellent leur fatigue par des élancements… non, l’équilibre est réussi.
Par contre, je note que mon écriture souffre un peu, j’ai besoin de prendre le temps de soigner mes lettres. Je ne sais pas encore pourquoi, peut être un petit manque de précision dans la plume ou la largeur du trait, je ne sais… on verra, mais ce n’est pas mal de prendre le temps d’écrire.
Alors mes sensations ?
Une écriture agréable, la plume glisse et dépose l’encre avec constance et volonté.
La plume laisse une relative épaisseur d’encre, un régal de regarder la couleur briller sur le papier après passage de la plume.
Comme déjà dit, on peut écrire durablement avec ce stylo sans fatiguer.
J’essaierai prochainement s’il met en valeur l’ombrage des encres (je le destine, s’il l’accepte, à accueillir la très jolie Kon Peki).
Mes petites déceptions ? pas vraiment de déception, mais plutôt des ombres à mon enthousiasme.
La plume n’a strictement aucune souplesse. Je m’y attendais, elle est plutôt petite et m’a semblé épaisse.
J’ai pris une plume fine, mais je trouve son écriture assez large pour une fine (si certains d’entre vous savent me dire comment on confirme la taille de la plume…). Bon même si l’écriture est plus large que ce à quoi je m’attendais, cela ne me déplait pas et je n’envisage pas de changer la plume.
Le stylo se transforme avec un empressement désespérant en machine à relever les empruntes.
Edit du 16/02/2020 : Rétablissement des photos
Modifié en dernier par piautre le 16 févr. 2020 11:24, modifié 1 fois.
-
- Midnight Blue
- Messages : 209
- Enregistré le : 26 déc. 2016 10:31
Re: [Piautre] Présentation
Bonjour à tous
Voilà un petit article que je vous propose aujourd’hui : la fabrication d’un carnet de note.
J’aime bien écrire et la sensation que cela procure, notamment lorsque l’on voit l’encre encore humide luire à la lumière. Mais cela dépend grandement du papier, de l’encre et de la plume ; il faut trouver le bon carnet.
Cependant, la recherche du carnet idéal s’est révélé être une véritable quête. Je me suis arrêté sur les Leuchtturm, les Webnotebook de rodia et les carnets MD de Midori (qui restent ceux que j’apprécie le plus). Toutefois, aucun des papiers proposés ne me satisfaisait réellement et je voulais pouvoir utiliser le papier de Tomoe River que j’affectionne… mais point de carnet utilisant ce papier (je n’aime pas ceux proposés par les Goulets).
C’est ainsi qu’a germé l’idée de faire mes carnets moi-même.
Dans la mesure où je dispose d’un nombre déjà trop important de carnets, je n’ai que peu l’occasion d’en faire moi-même (je veux consommer ceux que j’ai déjà acheté avant d’en augmenter le stock). L’idée de faire cet article étant déjà bien ancienne, j’ai profité de l’occasion que je viens d’avoir de me faire un livre pour le travail pour vous montrer la méthode (j'ai un ensemble d'un peu moins de 1000 pages à assembler et seul l'utilisation du papier fin permet d'avoir un unique volume et pas trop épais). Aussi, me pardonnerez-vous que l’exemple soit sur la fabrication d’un livre, sujet un peu éloignée du forum, plutôt que d’un carnet pour écrire, mais la méthode est strictement la même…
Première étape : faire les cahiers
Les cahiers sont constitués de 4 feuilles pliées sur elles-mêmes. Pour quoi 4 ? cela évite que le papier ne soit trop épais au niveau de la tranche et de limiter les débordements inévitables des feuilles centrales. Je pense qu’avec du papier fin, on peut en mettre un peu plus.

Il faut bien écraser la pliure des cahiers afin de gérer l’épaisseur de la tranche du carnet.
La seconde étape : préparer les coutures
Tout d’abord, faire les trous pour faire passer les fils. Personnellement, sur un A5, je fais le premier trou à 2,5 cm du bord puis les autres tous les 4cm. Ainsi, le dernier point est à 2,5cm du bord également. Afin que le carnet soit bien aligné, je me fais des marques :

Puis, on perce. J’ai essayé le poinçon, mais au final, je préfère faire de trous, ça fragilise moins le papier de mon point de vue… à vot’ bon cœur.

Des p’tis trous, des p’tis trous, toujours des petites trous…
Sans oublie les confettis…
La troisième étape : faire la couture.
Pour assurer la liaison dans l’épaisseur, on peut mettre un fil épais dans le sens de l’épaisseur, c’est le choix que j’ai fait. Après, on fait passer un fil plus fin pour coudre les cahiers ensemble.
Pour les carnets peu épais, on peut ne pas utiliser le fil épais, mais en ce cas, la couture du premier cahier demande une petite astuce.




Si vous le souhaitez, je pourrai faire un article plus détaillé sur la méthode de couture (amorce de couture, liaison entre cahiers aux extrémités et reprise de fil car on ne fait pas toute la couture avec un seul fil).
Remarque : j’ai lu que le fil de lin était conseillé pour la couture elle-même, cela dit, je trouve que ça épaissit trop la tranche du carnet, aussi, j’utilise du fil de couture simple, plus fin. Il faut juste faire attention à ne pas tirer trop fort, ça casse et puis ça fait de nœuds… un peu pénible (souvent)parfois.
A la fin, je couds la page de couverture et de dos. Ici, j’ai choisi un papier 120g orange.

Dernière étape : les finitions
Je colle la tranche. Normalement, c’est une colle spéciale qui permet de démonter le livre. Ne sachant pas en fabriquer ou en trouver en commerce, je me suis rabattu sur de la colle en bâton qui assure une liaison minimale et est réversible. Mes premiers essais avec de la colle blanche liquide donne de bons résultats de tenue, mais n’est pas assez réversible.

Remarque : la manière de placer les fils marrons n’est pas conventionnelle, normalement, on effile les extrémités puis on les passe dans la couverture elle-même.
Puis je pose du gaffer. Cet adhésif est utilisé notamment par les photographes pour attacher des éléments sans laisser de traces de colle derrière. Ici, ça permet de repositionner la couverture de tranche sans gros dommages.
Dans le cas présent, s’agissant d’un livre de 650 pages, j’utilise un gaffer de 10cm de large que j’ai un peu retaillé, mais on trouve de largeur bien plus réduite.

Puis, on enroule proprement le gaffer sur la tranche en le tendant bien.
On termine par couper les parties du gaffer qui dépassent du livre.

Et c’est fini.
Pour ne rien cacher, c’est un peu fastidieux. Ca m’a pris une bonne demi-journée à faire, mais il y a beaucoup de page dans mon exemple. Avec un carnet de 100 ou 200 pages, c’est bien plus rapide.
Pourquoi s’acharner à faire de la couture ? Cela permet une ouverture à plat du carnet ce qui rend l’écriture plus agréable et puis, c’est solide et propre.
J’espère que ça vous a plu. Bonne journée à vous
Edit du 16/02/2020 : rétablissement des photos
Voilà un petit article que je vous propose aujourd’hui : la fabrication d’un carnet de note.
J’aime bien écrire et la sensation que cela procure, notamment lorsque l’on voit l’encre encore humide luire à la lumière. Mais cela dépend grandement du papier, de l’encre et de la plume ; il faut trouver le bon carnet.
Cependant, la recherche du carnet idéal s’est révélé être une véritable quête. Je me suis arrêté sur les Leuchtturm, les Webnotebook de rodia et les carnets MD de Midori (qui restent ceux que j’apprécie le plus). Toutefois, aucun des papiers proposés ne me satisfaisait réellement et je voulais pouvoir utiliser le papier de Tomoe River que j’affectionne… mais point de carnet utilisant ce papier (je n’aime pas ceux proposés par les Goulets).
C’est ainsi qu’a germé l’idée de faire mes carnets moi-même.
Dans la mesure où je dispose d’un nombre déjà trop important de carnets, je n’ai que peu l’occasion d’en faire moi-même (je veux consommer ceux que j’ai déjà acheté avant d’en augmenter le stock). L’idée de faire cet article étant déjà bien ancienne, j’ai profité de l’occasion que je viens d’avoir de me faire un livre pour le travail pour vous montrer la méthode (j'ai un ensemble d'un peu moins de 1000 pages à assembler et seul l'utilisation du papier fin permet d'avoir un unique volume et pas trop épais). Aussi, me pardonnerez-vous que l’exemple soit sur la fabrication d’un livre, sujet un peu éloignée du forum, plutôt que d’un carnet pour écrire, mais la méthode est strictement la même…
Première étape : faire les cahiers
Les cahiers sont constitués de 4 feuilles pliées sur elles-mêmes. Pour quoi 4 ? cela évite que le papier ne soit trop épais au niveau de la tranche et de limiter les débordements inévitables des feuilles centrales. Je pense qu’avec du papier fin, on peut en mettre un peu plus.

Il faut bien écraser la pliure des cahiers afin de gérer l’épaisseur de la tranche du carnet.
La seconde étape : préparer les coutures
Tout d’abord, faire les trous pour faire passer les fils. Personnellement, sur un A5, je fais le premier trou à 2,5 cm du bord puis les autres tous les 4cm. Ainsi, le dernier point est à 2,5cm du bord également. Afin que le carnet soit bien aligné, je me fais des marques :

Puis, on perce. J’ai essayé le poinçon, mais au final, je préfère faire de trous, ça fragilise moins le papier de mon point de vue… à vot’ bon cœur.

Des p’tis trous, des p’tis trous, toujours des petites trous…
Sans oublie les confettis…
La troisième étape : faire la couture.
Pour assurer la liaison dans l’épaisseur, on peut mettre un fil épais dans le sens de l’épaisseur, c’est le choix que j’ai fait. Après, on fait passer un fil plus fin pour coudre les cahiers ensemble.
Pour les carnets peu épais, on peut ne pas utiliser le fil épais, mais en ce cas, la couture du premier cahier demande une petite astuce.




Si vous le souhaitez, je pourrai faire un article plus détaillé sur la méthode de couture (amorce de couture, liaison entre cahiers aux extrémités et reprise de fil car on ne fait pas toute la couture avec un seul fil).
Remarque : j’ai lu que le fil de lin était conseillé pour la couture elle-même, cela dit, je trouve que ça épaissit trop la tranche du carnet, aussi, j’utilise du fil de couture simple, plus fin. Il faut juste faire attention à ne pas tirer trop fort, ça casse et puis ça fait de nœuds… un peu pénible (souvent)parfois.
A la fin, je couds la page de couverture et de dos. Ici, j’ai choisi un papier 120g orange.

Dernière étape : les finitions
Je colle la tranche. Normalement, c’est une colle spéciale qui permet de démonter le livre. Ne sachant pas en fabriquer ou en trouver en commerce, je me suis rabattu sur de la colle en bâton qui assure une liaison minimale et est réversible. Mes premiers essais avec de la colle blanche liquide donne de bons résultats de tenue, mais n’est pas assez réversible.

Remarque : la manière de placer les fils marrons n’est pas conventionnelle, normalement, on effile les extrémités puis on les passe dans la couverture elle-même.
Puis je pose du gaffer. Cet adhésif est utilisé notamment par les photographes pour attacher des éléments sans laisser de traces de colle derrière. Ici, ça permet de repositionner la couverture de tranche sans gros dommages.
Dans le cas présent, s’agissant d’un livre de 650 pages, j’utilise un gaffer de 10cm de large que j’ai un peu retaillé, mais on trouve de largeur bien plus réduite.

Puis, on enroule proprement le gaffer sur la tranche en le tendant bien.
On termine par couper les parties du gaffer qui dépassent du livre.

Et c’est fini.
Pour ne rien cacher, c’est un peu fastidieux. Ca m’a pris une bonne demi-journée à faire, mais il y a beaucoup de page dans mon exemple. Avec un carnet de 100 ou 200 pages, c’est bien plus rapide.
Pourquoi s’acharner à faire de la couture ? Cela permet une ouverture à plat du carnet ce qui rend l’écriture plus agréable et puis, c’est solide et propre.
J’espère que ça vous a plu. Bonne journée à vous
Edit du 16/02/2020 : rétablissement des photos
Modifié en dernier par piautre le 16 févr. 2020 11:56, modifié 1 fois.
- Hobiecat
- Modérateur I.B.
- Messages : 18478
- Enregistré le : 18 mai 2011 10:23
- Localisation : Le Havre
Re: [Piautre] Présentation
Merci Piautre pour cette présentation pas-à-pas, c'est très intéressant ! 

Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot] et 3 invités