Page 2 sur 2
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 06 févr. 2017 23:24
par Mrs Hobie
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 00:06
par lyrane
Alain.... j'adore

Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 08:55
par silverado
Pour moi, les stylos "vintage" sont ceux qui étaient en vente avant l'invasion (la quasi généralisation) des stylos à bille. À vue de nez, le premier Spoutnik, la IVè république, les "surboumes" le Coca-cola et le Formica...
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 13:25
par lyrane
Disons qu'on pourrait dire aussi que des stylos plumes à remplissage par levier, cartouches en verre ou sac... sont vintages !!!
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 14:16
par Yad
Tu fais donc une discrimination par la technologie et on revient à l'une de mes propositions du premier message :
... cartouche moderne contre piston du passé par exemple; un C/F serait donc moderne et un TWSBI 580 vintage ? ...
J'ajoute : un Man ou un Targa serait moderne et un Duofold sorti de manufacture la semaine dernière serait
vintage.
Il ressort de cette conversation que, en matière de stylo-plume contrairement au matériel photographique où à peu près tout le monde s'accorde, il est très difficile de trouver les critères objectifs qui permettent de discriminer la
vintagitude. C'est laissé à l'appréciation (l'arbitraire ?) de chacun.
Dans mon esprit, le terme est assez péjoratif rejoignant en cela les moqueries de Mrs Hobbie et de Noon un peu plus haut. Le
vintage, je parle pour moi, serait soit du matériel moderne qu'on aurait revêtu des oripeaux technologiques ou stylistiques du passé faute d'imagination ou pour satisfaire une certaine clientèle, soit du matériel réellement ancien qu'une mode plus ou moins éphémère aurait sur-valorisé.
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 14:24
par noon
Yad a écrit :Le vintage, je parle pour moi, serait soit du matériel moderne qu'on aurait revêtu des oripeaux technologiques ou stylistiques du passé faute d'imagination ou pour satisfaire une certaine clientèle, soit du matériel réellement ancien qu'une mode plus ou moins éphémère aurait sur-valorisé.
C'est pas la définition du marketing ça ?
Si vous me cherchez

Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 14:31
par Hobiecat
Yad a écrit :Il ressort de cette conversation que, en matière de stylo-plume contrairement au matériel photographique où à peu près tout le monde s'accorde, il est très difficile de trouver les critères objectifs qui permettent de discriminer la vintagitude. C'est laissé à l'appréciation (l'arbitraire ?) de chacun.
Pas vraiment : l'appellation vintage pour les stylos vient surtout du plus gros marché de vintages (justement), à savoir les Etats-Unis. Et sur ce marché où les pen shows sont multiples, et les vendeurs nombreux, la définition de vintage est à peu près communément admise comme couvrant les stylos de la période fin XIXème au milieu des années 60. Une très bonne définition est
donnée par David Nishimura, qui va justement dans ce sens.
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 15:22
par Alain146
Hobiecat a écrit :Yad a écrit :Il ressort de cette conversation que, en matière de stylo-plume contrairement au matériel photographique où à peu près tout le monde s'accorde, il est très difficile de trouver les critères objectifs qui permettent de discriminer la vintagitude. C'est laissé à l'appréciation (l'arbitraire ?) de chacun.
Pas vraiment : l'appellation vintage pour les stylos vient surtout du plus gros marché de vintages (justement), à savoir les Etats-Unis. Et sur ce marché où les pen shows sont multiples, et les vendeurs nombreux, la définition de vintage est à peu près communément admise comme couvrant les stylos de la période fin XIXème au milieu des années 60. Une très bonne définition est
donnée par David Nishimura, qui va justement dans ce sens.
Ca me parait en effet bien. En stylo le vintage signifie plutôt ancien. Pas technologiquement dépassé ou démodé.
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 16:25
par jva
Pollux a écrit :
Non, on a dit "vintage", ... pas "pré-historique" !

[mode fayot même si je n'en n'ai pas besoin] Ce qui veut dire que l'Histoire commence à partie d'Alain 146 [/mode fayot même si je n'en n'ai pas besoin]
Pour la définition des environs de1960 et des brouettes, cela me va !
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 16:59
par silverado
Yad : dans ta définition du "vintage photographique" où situes tu l'Olympus Pen F actuel et le Nikon F6 par exemple ? Et les numériques des reporters de l'Asahi Shimbun envoyés photographier les JO de Los Angeles en 1984 ?
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 19:06
par Yad
@silverado : Partant du principe qu'une poignée de photographes, pro ou amateurs, veulent continuer à travailler en argentique non par mode ou nostalgie du passé, le F6 n'entre pas, à mon avis, dans la catégorie vintage. C'est un véritable outil à toute épreuve et le dernier d'une prestigieuse lignée. Son tarif n'a rien d'extravagant au regard de son tout petit marché; quand on parle de marché de niche... Avec le Leica M7, ils n'ont plus de concurrent à part sur le marché de l'occasion.
Pour en terminer avec l'argentique, je considère les Lomos ou même les Instax comme d'aimables et amusants gadgets.
Quant au seul et unique appareil numérique utilisé au JO de 1984, non par les reporters de l'Asahi Shimbun mais par ceux du Yomiuri Shimbun, c'était me semble-t-il un prototype Canon. Je crois qu'on ne l'a jamais revu. Ce qui serait vintage, ce serait que Canon arrive à reproduire l'engin aussi gros, aussi lourd, aussi moche et, si possible, aussi mauvais pour le vendre très cher en faisant croire que c'est le dernier chic de la création photographique.
Le cas de l'Olympus Pen F... Et bien voilà, on est en plein dedans et en plus Olympus le revendique haut et fort. Il reprend le nom "Pen-F", allusion aux appareils 1/2 format des années 60; il rappelle vaguement sa forme, poussée d'acné en sus et le martelle tout au long de sa luxueuse plaquette publicitaire en noir et blanc imprimée sur du papier épais comme ça. Cela va jusqu'au mannequin qu'on a fringué comme un employé de bureau des années giscardiennes. A chaque page, Olympus requiert cette glorieuse lignée. Je vous passe "La force d'un design intemporel", les références multiples à "80 ans d'histoire" (avec visite du musée Olympus), etc. Je ne peux résister à vous livrer in extenso ce morceau choisi parce que c'est à mourir de rire :
"Historique : La Jaguar Type E et la Ford Mustang. Steve McQueen et Brigitte Bardot. Les Beatles et les Rolling Stones. Les années 1960 nous ont apporté un certain nombre d'objets mythiques. Il n'est donc pas surprenant que l'OLYMPUS PEN-F soit apparu à cette époque. La nouvelle version du PEN-F OLYMPUS ravive l'esprit des années 60 - mais en mieux."
Franchement, on rêve ! Tout ça pour 1500 EUR ! Tient, c'est pas loin du prix du F6 dont on parlait plus haut.
Au bout du compte, le machin, il fait quoi ? Et bien des photos dites-donc. C'est étonnant, non ? Et en plus il les fait plutôt très bien le bougre, aussi bien que n'importe quel Panasonic sans histoire et sans passé; ils sortent d'où d'ailleurs ces Pana. Pfff.
Le Pen F est au cœur, que dis-je, au comble du vintage.
Tu ne serais pas déjà passé par le forum chassimages ?
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 20:33
par dboulonnais
Alain146 a écrit :Yad a écrit :Alain146 a écrit :...
On pourrait dire 50 ans ? Cela nous emmènerait vers le milieu des années 60 ! Ah j'ai une idée Mai 68 ! Là il y a rupture non ? Il y a clairement eu un avant et un après . Peut- être que Georges à une idée , par rapport au Bac que c'était mieux avant ! Tout était mieux avant, même l'avenir c'était mieux avant !

Surtout avec Trump ...
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 07 févr. 2017 21:27
par Armand
Pour moi le vintage c'est principalement les marques disparus dont énormément de marques francaise
Ensuite toutes vieilleries que je trouve aux puces brocantes
Pour les marques actuelles, les stylos de plus de 40 ans, maintenant au seul regard et à la joie de trouver un vieux stylo, il devient à mes yeux un vintage ou un ancien , ou un vieux
Maintenant pour ceux qui me connaissent, ils savent que moi je suis un vrai vintage

Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 08 févr. 2017 23:29
par lyrane
Ah. Ben je suis. Vintage aussi... génération où l'on apprenait à. Écrire à la plume dans l'encrier....
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 10 févr. 2017 17:10
par silverado
Yad a écrit :@silverado :
Quant au seul et unique appareil numérique utilisé au JO de 1984, non par les reporters de l'Asahi Shimbun mais par ceux du Yomiuri Shimbun, c'était de mémoire - et elle m'a trahie ! c'était me semble-t-il un prototype Canon. Je crois qu'on ne l'a jamais revu. Ce qui serait vintage, ce serait que Canon arrive à reproduire l'engin aussi gros, aussi lourd, aussi moche et, si possible, aussi mauvais pour le vendre très cher en faisant croire que c'est le dernier chic de la création photographique.
Le cas de l'Olympus Pen F... Et bien voilà, on est en plein dedans et en plus Olympus le revendique haut et fort. Il reprend le nom "Pen-F", allusion aux appareils 1/2 format des années 60; il rappelle vaguement sa forme, poussée d'acné en sus et le martelle tout au long de sa luxueuse plaquette publicitaire en noir et blanc imprimée sur du papier épais comme ça. Cela va jusqu'au mannequin qu'on a fringué comme un employé de bureau des années giscardiennes. A chaque page, Olympus requiert cette glorieuse lignée. Je vous passe "La force d'un design intemporel", les références multiples à "80 ans d'histoire" (avec visite du musée Olympus), etc. Je ne peux résister à vous livrer in extenso ce morceau choisi parce que c'est à mourir de rire :
"Historique : La Jaguar Type E et la Ford Mustang. Steve McQueen et Brigitte Bardot. Les Beatles et les Rolling Stones. Les années 1960 nous ont apporté un certain nombre d'objets mythiques. Il n'est donc pas surprenant que l'OLYMPUS PEN-F soit apparu à cette époque. La nouvelle version du PEN-F OLYMPUS ravive l'esprit des années 60 - mais en mieux." Eh ! Oui : c'est du "bon" ( ? ) marketing ! Efficace, car sinon ils ne le feraient pas !
Franchement, on rêve ! Tout ça pour 1500 EUR ! Tient, c'est pas loin du prix du F6 dont on parlait plus haut.
Au bout du compte, le machin, il fait quoi ? Et bien des photos dites-donc. C'est étonnant, non ? Et en plus il les fait plutôt très bien le bougre, aussi bien que n'importe quel Panasonic sans histoire et sans passé; ils sortent d'où d'ailleurs ces Pana. Pfff. (Bien d'accord : ce Pen F fait superbement bien son boulot ! Quant au Panasonic, la marque n'a aucune histoire (crédibilité ?) en photographie. Elle cherche a en acquérir en signant certaines de leurs optiques du nom de Leica.
Le Pen F est au cœur, que dis-je, au comble du vintage.
Tu ne serais pas déjà passé par le forum chassimages ?
Oui... Il y a longtemps...
Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 14 févr. 2017 13:09
par Plum73
L'une des définitions du vintage pourrait être la production d'avant ta date de naissance.
Le milieu des années 60 me convient bien.

Re: Où s'arrête, où commence le vintage chez les stylos-plum
Posté : 14 févr. 2017 14:06
par Yad
Donc, pour moi, ce serait plutôt la fin des années 50. Ça tombe bien car ça correspond, grosso modo, à l'arrivée des cartouches en plastique. Le problème avec ça est que le "vintage" est toujours aussi élastique.
Ceci dit, la définition de "vintage" que j'avais en tête à quelque peu évoluée. Je ne lui attribut plus forcément le caractère péjoratif que j'exprimais plus haut. Cependant, la frontière est toujours aussi floue entre "vintage" et moderne.
