Je me suis rendu à l'heure du déjeuner au STEL (Salon triennal de l'écriture de Lorient), événement d'autant plus attendu que l'édition 2020 avait été annulée pour cause de covid.
Malheureusement, si, du fait de la crise, les instruments d'écriture proposés étaient rares quoique d'extrême qualité (parait-il) , l’affluence d'acheteurs était telle que les exposants ont été dévalisés dans les deux heures suivant l'ouverture de la salle au public.....
J'ai parlé sur le parking avec d’heureux acheteurs repartant alors que j'arrivais, qui ont trouvé des "eyedroppers" d'avant 1914, des Waterman filigree, des américains de l'époque bénie des années 20, des allemands rares, le tout, parait-il, à des prix extraordinairement raisonnables.
Grands ont été ma déception, ainsi que mon regret de ne m'être pas, à l'instar de Proust, couché de bonne heure, ce qui m'aurait amené à un éveil matinal.....
Bon, je vous joins tout de même la photo de l'un des stands, littéralement dévalisé, et dont l'exposant venait de partir, marchandise écoulée, prendre un café à la buvette :
Hélas ! mille fois hélas !!!
Moi j'dis, ça sent l'poisson !
Les encres ferro-galliques, plus lourdes car contenant des ions fer à la densité de 8, étaient avantagées par le vente au litre au détriment des encres à pigments synthétiques, plus légères ; à présent, les encres sont vendues au kilo et sans contenant, les clients priés d'apporter avec eux leurs sacs en papier krafft recyclé, et, en outre, les encres ferro-galliques frappées d'une nouvelle taxe différentielle visant à limiter l'aimantation des stations de recyclage par les vieux papiers écrits à l'encre.
