
Il se trouvait dans une boîte en plastique parmi une bonne cinquantaine d’autres stylos, boîte qui se trouvait sur une table pleine de stylos, table qui se trouvait dans une rangée de tables toutes pleines de stylos, rangée qui se trouvait … Drôle de brocante !
Ce qui attire en premier mon attention, c’est sa couleur chatoyante, un marbré orange de bel effet, qui contrastait avec celles des autres locataires des lieux. Ensuite son allure générale et cette troublante ressemblance avec le Pelikan 100 des années 1930-40, je ne pouvais que m'y intéresser un peu plus.
En y regardant de plus près, je constate qu'il n'y a aucun logo, inscription ou gravure qui permettrait d’identifier la marque de ce stylo.
Il s’alimente par piston (en liège) qui à première vue fonctionne correctement. En dévissant le capuchon, je découvre une petite plume Diamond Medal n°2 en or 14k, cette marque m’étant totalement inconnue. Il doit être un de ces nombreux stylos génériques "sans marque" de ces années vintage qui s'inspiraient des originaux tels que le Duofold, P51 ou le Pelikan 100 (probablement les trois stylos vintage les plus copiés).
Google m’apprendra par la suite que Diamond Medal faisait partie de National Pen Products of Chicago. Ce fabricant de stylo possédait, dans les années 1920-30, de nombreuses marques tel que Lincoln, Gold Medal ou Gold Crown.
Bref, ce stylo m'accompagnera pour le retour vers l’autre plat pays.
Me voilà donc avec mon premier faux Pelikan !!! Et à le voir, je me dis que pour les copies, c’était mieux avant.




Ce petit stylo offre malgré tout une bonne prise en main.
La plume (taille M) n’a ni la douceur, ni le débit d’une plume Pelikan, on n’y retrouve aucune souplesse mais est en contre partie assez réactive, voir nerveuse.
