Il est décliné en plusieurs matériaux : cuivre, laiton, acier, aluminium rouge, noir, anthracite.

On peut l’utiliser sans le bouchon posté (cela dépend évidemment des dimensions de la main) mais c’est beaucoup mieux avec. La tenue en main est parfaite. Il n’est pas du tout glissant (d’après le site, le matériau s’adapte à la température de la peau). L’aluminium n’est pas lisse mais très finement usiné au point qu’on pourrait le croire en plastique.

Il pèse, en version alu, 15 grammes. Les versions cuivre, acier et laiton sont à 50 ou 55g.
Ces dimensions sont identiques au Kaweco Sport. On peut noter que l’absence de pas de vis sur la section rend l’utilisation plus agréable que le Kaweco.

J’en viens à la plume car ce n’est pas son point faible (ce qui est souvent le cas des pocket pen). Il s’agit d’une Schmidt acier (la mienne en M) de taille 6 (ou à peu près, 8,5mm), ce qui est rare pour un stylo de cette taille. La sous section est vissée et se change donc très facilement. Très jolie (c’est en tout cas mon avis), elle possède un système conçu avec la Lufthansa qui la rend encore fiable à 11000 mètres d’altitude. Schmidt la vend presque… 10 euros. C’est là où il y a un problème car ses qualités d’écriture sont vraiment étonnantes : la glisse est remarquablement douce, le débit important et sans raté. « Pour moi c’est sur »… elle n’est pas assez chère !!
C’est, à mon sens, ce qui donne un avantage au Scrivere sur les Kaweco : sa plume. Aussi bien esthétiquement que dans l’écriture même, la Schmidt, c’est autre chose que les petites Bock de Kaweco qui ne sont pas toujours bien réglées.

Il a toutefois un défaut : son prix. Il coute presque le double d’un Kaweco en alu !
Bref, si vous cherchez un pocket pen sans trop vous préoccuper du prix, il faut aller voir de ce coté là.

