Tu as raison, tu perds toute objectivitéallen a écrit :C'est vrai après tout c'est quoi la différence entre une vrai laque et une peinture industrielle ? Dans tous les cas ça brille...georges zaslavsky a écrit :Le celluloid est fait de façon artisanale chez Omas, chez Parker, c'est de la grande série et c'est industriel.Piotr a écrit :En même temps je ne vois pas trop ce que la celluloïd aurait de plus noble que l'acrylique, n'est-ce pas. A moins que ce soit forcément mieux parce que c'est plus ancien ?
Bon après c'est vrai qu'entre une paire de baguettes laquées dans un magasin de souvenir vietnamien d'un côté et une laque à la peinture bien faite, on peut encore se poser des questions. Mais bon...
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J'aime donc bien Omas mais sur ce point...encore faudrait-il définir artisanal et industriel, n'est-ce pas. Pour moi, artisanal c'est une laque façon Nakaya, appliquée par un artisan, qui plus est (c'est là un bonus) à la main. La gamme standard d'Omas est, que je sache, fabriquée selon un processus tout aussi industriel qu'une autre marque. Qu'à la base, il y ait un matériau fait en interne et non reçu brut d'une fabrique, je veux bien, mais cela le rend il plus noble pour autant? Le celluloïd, c'est le premier plastique, pas du platine, du bois précieux, de l'ivoire, de l'or voire même de l'argent massif ou du titane. Les nouveaux matériaux comme celui qui recouvre le dernier Dunhill, voilà pour moi quelque chose d'à la fois industriel et pas banal.
La série, c'est de la série, petite ou grande. Et pour reprendre ton exemple du piston, c'est précisément lorsqu'on en fabrique le plus que cela fonctionne le mieux. Rolex (qui, soit dit en passant, est considérée aujourd'hui comme le sommet du luxe "accessible" alors que tout y est robotisé) le prouve puisque c'est à la fois la marque de mouvements mécaniques fabriquant en plus grande série dans ce créneau de prix, tout en restant hautement désirable mais aussi largement la plus fiable.