Nounours59 a écrit :Les élèves ne sont pas traumatisés par la couleur, ni par les annotations si l'on essaie de valoriser leur travail par les commentaires.
Mouiii, encore faut-il qu'ils les lisent ! (Je suis blasé dites-vous ? Oui, un petit peu, j'en conviens.)
Oh, je pense qu'ils les lisent, même si ce qui compte avant tout pour eux c'est la note... Alors que comme chacun sait et comme je me tue à leur répéter à chaque conseil de classe, ce qui compte sur le bulletin comme sur les copies ce sont les appréciations du professeur et non les notes que nous mettons pour faire plaisir aux parents!
Nounours59 a écrit :les notes que nous mettons pour faire plaisir aux parents!
Attention , jusqu'à quand ? A B C D
LYTH Magnum : "But Higgins, I can explain !" Jonathan Quayle Higgins III : "I have studied Aristotle, Socrates, William Friedrich Hegel, Bertrand Russell. I have toured college campuses debating the virtues of dialectic versus symbolic syllogism. I have written scholarly articles on the need for a new, more dynamic logic. But nothing in my life has prepared me for the workings of the Thomas Magnum mind."
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Concernant les couleurs utilisées par les élèves, il est bon effectivement de distinguer entre l'année et les examens ou concours : dans ce dernier cadre effectivement mieux vaut se limiter au bleu moyen à foncé ou au noir, car on ne sait pas comment réagira le correcteur devant une couleur plus singulière (peut-être même le jury peut-il penser à une tentative de fraude ?...). Même si le principal défaut en termes de présentation tient plutôt à l'abus de l'utilisation de correcteurs, "effaceurs" ou "blanc"...
ce message est un peu marginal, mais je tiens à vous signaler que vous êtes bien chanceux de pouvoir parler de corrections annotées de vos copies.
Je voudrais juste vous préciser que toute annotation de copie de concours d'entrée dans la fonction publique par exemple, est strictement interdite au correcteur. Les "perles" relevées par le correcteur restent donc strictement confidentielles, sans possibilité de lâcher sa plume!
Les appréciations confidentielles figurent en effet sur une feuille annexe non communiquée au candidat, même dans le cas d'une requête en notation; ce système ne me convient pas personnellement,( même si au final je n'ai jamais été amené à justifier une note). Il est vrai que le système mis en place, de paliers coercitifs de notations à forts coefficients selon les matières, tend à dégager un nombre restreint de meilleurs candidats pour les épreuves orales décisives.
Pour en revenir à notre sujet initial, et pour ceux qui le peuvent encore, profitez de la liberté qui vous est accordée, sans trop vous attarder à la couleur de l'encre utilisée !
Tous les concours d'Etat, donnant lieu à une double correction, excluent en effet par principe des annotations sur la copie. Mais il faut dire qu'il n'est plus question alors d'aider les élèves à progresser (même si les "confessions" sont là pour ceux qui ne comprennent pas leurs échecs). Et pour le baccalauréat il n'est pas question de revenir sur le principe de la correction unique, avec annotations (mais justification et discussion de la notation en "commissions d'harmonisation"... même si les correcteurs restent souverains).
Si je parlais d'annotations, c'est bien avant tout pendant l'année, pour aider les élèves à voir en quoi leurs formulations sont défectueuses ou leur démarche trop imprécise... évaluation formative comme "ils" disent...
