Je comprends très bien cette distinction. J'utilise l'ordinateur à 100% pour tout ce qui est profesionnel, et de toute façon je ne pourrais pas faire autrement, car souvent les rapports, publications, etc. se font de façon collaborative par plusieurs auteurs simultanément, le travail simultané augmentant depuis qu'on utilise les clouds. Tous mes documents à l'intention des étudiants sont préparés à l'ordinateur aussi, sauf quelques résolutions d'exercices que je fais à la main puis scanne pour eux.reporter75 a écrit : ↑22 juin 2020 07:47 En ce qui me concerne, tous mes écrits professionnels (articles et livres) sont rédigés à l'ordinateur via le logiciel Scrivener qui permet d'organiser efficacement toute la documentation.
Pour le roman sur lequel je planche, j'écris d'abord chaque chapitre à la main et à la plume. Après quoi, je les retranscris au fur et à mesure sur l'ordinateur, et j'effectue au passage un premier travail d'édition pendant la retranscription.
L'écriture manuscrite trace chez moi une sorte de ligne de démarcation entre écriture professionnelle et personnelle.
Je travaille depuis quelque temps sur un livre (technique, sur la chimie), ce qui est une démarche à la fois professionnelle et personnelle, dans le sens où ce n'est pas une demande de mon employeur mais ma propre initiative. Comme je ne suis pas un homme de lettres, j'écris le premier jet à la main, avec un stylo et une encre dédiés à cette tâche (un PKS de Fred Faggionato, et un mix inspiré du Faux Penman Sapphire #9 trouvé sur FPN), car le travail manuscrit me force à réfléchir davantage à la structure de mes phrases, dans l'espoir qu'il en résultera un style moins technique et stérile. Ce dernier problème est ce qu'on reproche souvent aux scientifiques: s'ils sont tellement passionnés par leur sujet, pour le décrivent-ils de façon si ennuyeuse?
