Il s'agit de stylos de taille moyenne,très proche d'un Parker 75. Le 300 est un peu plus gros que le 250, l'argument commercial de l'époque étant qu'il était plus masculin.

Le 250 est vert émeraude, et le 300 noir (pour les reconnaître sur les photos

Pilot Super 250
Le capuchon est doré et présente à la fois des stries et un motif.

L'agrafe est assez classique.

L'extrémité du capuchon est conique.

Le cul du stylo est aussi conique, et percé, sans doute pour équilibrer les pressions, le stylo étant équipé d'un sac.

La plume est typique des années 50 avec l'ouverture en demi-lune côté section.

La section cache complètement le conduit : on reconnaît un peu le design qu'on voit encore sur les Silver.

La plume est assez rigide, mais offre un peu de souplesse. C'est une M sur le 250.

En action de face, un peu de souplesse.

Et la plume se décolle un peu du conduit.

Pilot Super 300
Le design est très proche du 250, mais en version "Cadbury", soit "un tout p'tit peu plus grand".

Le capuchon est plus trapu, mais aussi strié et avec un motif.

L'agrafe à un profil identique, mais en plus large.

Il est aussi conique au sommet du capuchon.

Et présente le même perçage au cul.

On retrouve la plume typique des années 50, en version large.

La section masque aussi le conduit.

Comme l'autre plume, c'est un peu souple. Cette plume est une F.

De face, un peu de souplesse.

Et de profil, on voit une très légère courbure de plume.

Au final, ce sont deux stylos très ressemblants, mais avec un effet d'échelle entre les deux.


Un détail commun aux deux est le chargement : les sacs sont recouverts d'une partie métallique avec un petit levier à l'extrémité. L'intérieur est équivalent aux systèmes à levier ou à poussoir plus anciens : quand on fait tourner l'embout d'un quart de tour, cela compresse le sac et permet d'aspirer l'encre.
- en position sac compressé :

- en position "plein d'encre" :

A noter, on ne peut pas remettre le corps en place si le petit levier n'est pas en position alignée, ce qui évite tout risque de garder le sac comprimé.
Autre détail amusant, le Super 250 fait partie d'une parure avec un porte-mine.

Je vous laisse admirer l'extrémité de la mine qui est en état des années 50 : un souci du détail et du service tout japonais !

