J'écris essentiellement en flex, écriture qui impose quelques contraintes pour préserver les qualités de ces plumes qui sont le plus souvent fines et souples, ce qui les rends plus sensibles aux déformations.
Il faut donc réussir à tirer les pleins (traits du haut vers le bas) le plus droit possible, avec une pression maitrisée sur les becs qui doivent rester posés bien à plat pour les écarter de manière symétrique.
Le
roulis est donc à supprimer pour préserver la plume et éviter la rupture d'alimentation du film d'encre entre les becs.
Quand j'écris, c'est essentiellement le poignet qui fait des mouvements de va et vient pour exécuter les tracés de haut en bas.
Ma tenue du stylo est plutôt redressée (54°), par rapport au reste de la communauté, mais cette inclinaison facilite ma gestion du "touché de plume" et améliore le tracé des traits fins.
Le pouce et le majeur assurent le soutien du stylo et gèrent tout ce qui est boucles. Mon bras ne restant pas perpendiculaire à la ligne, mais faisant une petite rotation de type essuie-glace, ces doigts participent également à la très légère rotation que j'applique au stylo pour maintenir l'horizontalité des becs du début à la fin de la ligne.
Mon index a plutôt une position sur le dessus de la section. Cela me facilite la gestion de ce roulis et la maitrise, la plus fine possible, de la pression lors des pleins, évidemment, mais surtout pour réussir à effleurer le papier lors des déliés.
L'auriculaire est le seul doigt qui garde un contact fin et permanent avec la feuille. Il agit dans le prolongement de l'hypothénar qui est le vrai maintient de l'ensemble de ma main. L'annulaire est replié dans ma main et n'a pas de véritable fonction apparente lors de l'écriture.
Ainsi, seuls trois doigts gèrent tout ce qui est boucles et pression nécessaire pour obtenir les pleins et les déliés.
Cette position globale varie très peu quand j'utilise d'autre plumes que les flex.
Avec les stub, l'attention est essentiellement recentrée sur le contact bien à plat de l'extrémité de la plume et sur le bon angle d'inclinaison du stylo, le travail de gestion de la pression sur les becs n'étant plus nécessaire.
Avec une plume rigide, il y a encore moins de contrôle et d'attention à fournir, puisque l'iridium rond garantit une dépose uniforme de l'encre quelle que soit la direction du tracé par la plume.
Il n'y a plus qu'à s'appliquer sur la qualité du rendu des lettres, travail qui nécessite aussi ma concentration.
Ce n'est pas le même geste non plus, même si l'écriture peut être ...incisive 
Une deuxième série de remerciements aux contributions à ce SDD...
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