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EDIT du 19 11 2021 :
Je dois revenir sur cet objet, catalyseur de vieux souvenirs professionnels, car il n'était pas adapté à un usage domestique.
En effet, il faut le rincer quotidiennement au risque de voir la moisissure le coloniser ... Ce n'est pas très sain.


Edelstein Garnet
Edelstein Tanzanite
Edelstein Olivine
Iroshizuku Asa-Gao
Montblanc Toffee Brown

L’amateur de correspondance épistolaire attache de l'importance à la qualité de ses enveloppes, lesquelles belles enveloppes sont rarement proposées avec un cachetage autocollant.

L’époque n’étant pas propice aux léchages, qu'il soit élégants ou prosaïques, il convient d'humidifier la bande pré-encollée de l'enveloppe avec le juste apport en eau puisque, soit trop, soit trop peu, et c’est la fermeture du pli qui est compromise.

J’utilisais ces derniers temps des cotons-tiges, mais c'est fastidieux...

Je me suis souvenu du 11 mai 1981, lendemain d’élection présidentielle qui m'a vu franchir le seuil d'une administration pour œuvrer à son service d'expédition du courrier. Aucun automate à l’époque pour assurer alors la préparation des plis, mais quelques petits accessoires tout simples et dignes de remporter le concours Lépine, ce qui d'ailleurs était peut-être le cas pour certains d'entre eux, pour autant que je le sache.
Je peux citer de mémoire une petite éponge ronde reposant sur une coupelle de caoutchouc destinée aux timbres-poste, un doigtier en caoutchouc pour séparer les feuilles sans erreur et puis, l'objet de ma quête après quarante années : l'éponge à roulettes et son corps réservoir, géniale petite chose qui, certainement, conférait à son usager juvénile l'image d'un pousseur de voiture miniature plutôt que l’aura d'un manager en puissance.

Donc, l'autre jour, une réminiscence fulgurante … Mais c'est bien sûr !

Mais comment le dénommer pour la Googlisation ?
Mouilleur à roulette éponge !

Déception : actuellement indisponible.

Bah, j'ai trouvé ce truc allemand qui joue le rôle parfaitement, mais ce n'est en rien amusant ; Il s'acquitte également de la juste humidification d'un timbre conventionnel.

Ai-je fait remonter certains souvenirs ?

Alors là, pas du tout ! Je ne savais même pas que cela avait pu exister.

Je connaissais, mais l'année où j'ai travaillé pendant les vacances au service postal d'une banque, les enveloppes arrivaient des services déjà fermées. Il suffisait de les mettre dans la machine à affranchir, bien moins sexy que les timbres amoureusement collés mais plus rapide

Merci Jérôme pour la présentation de ces outils.

De mon côté, je me rappelle surtout des éponges dans de petites boîtes, dont l'usage était de nettoyer les ardoises qui n'étaient pas encore magiques.

Moi je me contente d'un "léchage prosaïque" pas de chichis. J'ai je suppose dix-mille fois plus de chances d'être contaminé en négligeant de me laver les mains en revenant des courses, qu'en léchant une enveloppe qui n'a rien vu d'autre que mon tiroir ...

Après, je comprends bien que pour un employé en charge d'expédier des centaines de lettres par jour, l'objet devient tout à fait pertinent.

Sot dit en passant, les adhésifs d'enveloppe à lécher ont la fâcheuse tendance à se dégrader et perdre leur pouvoir collant, je préconise d'ajouter un petit morceau de scotch ou de mettre un peu de colle.

Décidément cette Edelstein Garnet me fait de l'oeil ...

Waw !
Quelle ingéniosité technologique !
L'idée d'un tel objet ne me serait jamais venue ! Je m'incline, il doit être très amusant à utiliser !
Mais il faut faire pas mal de correspondance pour que ça vaille le coup de remplir le réservoir... et ça peut ne pas être simple à faire sécher (pour être sûr que ça ne moisisse pas...)
Le souvenir que ça fait remonter, c'est à l'époque où j'ai été secrétaire dans une auto-école, mon patron m'a demandé de participer à la préparation d'une certaine quantité de courriers à poster (je ne me souviens plus... 400 peut-être?). Le courrier était imprimé, ainsi que les adresses qui l'étaient sur des planche à étiquettes prédécoupées... Donc il fallait plier le courrier en trois, glisser la feuille pliée dans l'enveloppe, coller le revers de l'enveloppe (qui était adhésif), coller l'étiquette-adresse et mettre le timbre... qui lui n'était pas adhésif. Et mon patron avait une éponge ronde et plane, dans une coupelle d'eau ronde également visiblement ajustée à l'éponge. On passait juste le timbre sur l'éponge (qui restait dans sa coupelle), c'était assez efficace.

Merci pour vos commentaires LYTH, Barcor, Hobiecat, Açores et Shimaree.

Barcor a écrit : ↑15 avr. 2021 13:04 ... les enveloppes arrivaient des services déjà fermées....

Peut-être que, justement, les employés de bureau disposaient d'un tel ustensile à leur niveau.

Shimaree a écrit : ↑15 avr. 2021 21:04 ...
Je m'incline, il doit être très amusant à utiliser !
...

D’où mon regret d’avoir dû me rabattre sur le truc allemand, bien moins amusant.

Jérôme , ton dessin est bien sympathique et on voit que tu tires profit de ta récente acquisition (le Waterman vintage si je me trompe pas) pour les belles lettres rouges.
Le "truc" allemand me fait penser à un surligneur Stabilo, bien que un peu moins fun point de vue couleur !

Merci anneclaire

anneclaire a écrit : ↑16 avr. 2021 07:06 ...le Waterman vintage si je me trompe pas) pour les belles lettres rouges.
...

Cest bien ça, le Waterman 12.
Je m'amuse beaucoup avec cette flexibilité.
Si j'avais su avant...

jddegap a écrit : ↑16 avr. 2021 07:13 Cest bien ça, le Waterman 12.
Je m'amuse beaucoup avec cette flexibilité.
Si j'avais su avant...

... le vintage, il n'y a rien de tel hein ?

jddegap a écrit : ↑16 avr. 2021 07:13 Je m'amuse beaucoup avec cette flexibilité.
Si j'avais su avant...

Tout un monde à découvrir.

Au tréfond de ma mémoire j'ai (quelques) souvenir(s d'enfance) de ce genre d'ustensile.
Un réservoir dont le contenu fait des bulles après moulte utilisations et une mousse qui durcit dans le temps...

C'était une plaie à nettoyer tant la colle-qui-colle-pas était tenace parait-il.

Mais en tant que gamin, le détournement était génial pour faire de la peinture à la gouache.

Merci pour vos com. Pollux et Oliv'.

Hobiecat a écrit : ↑16 avr. 2021 08:27 Tout un monde à découvrir.

jddegap a écrit : ↑15 avr. 2021 12:46
Edelstein Garnet
Edelstein Tanzanite
Edelstein Olivine
Iroshizuku Asa-Gao
Montblanc Toffee Brown

Ai-je fait remonter certains souvenirs ?

J'adore le dessin, Merci Jérôme ! je n'ai jamais vu un tel engin.
En revanche je me souviens bien de la petite éponge ronde en boîte, pour les ardoises.

Je viens de placer l'avertissement suivant en en-tête de mon premier post :

EDIT du 19 11 2021 :
Je dois revenir sur cet objet, catalyseur de vieux souvenirs professionnels, car il n'était pas adapté à un usage domestique.
En effet, il faut le rincer quotidiennement au risque de voir la moisissure le coloniser ... Ce n'est pas très sain.

Et comme je ne veux pas lécher les timbres, ni les enveloppes, voici ma nouvelle organisation :

Là aussi, il faut nettoyer systématiquement le pinceau qui se gorge de la gomme des timbres, mais c'est beaucoup moins fastidieux.

Chez moi, enveloppes et timbres sont presque tous autocollants depuis longtemps.

La solution évoquée par Shimaree me fait penser à celle que j'utilise pour sécher les papiers barytés.

HerrElGe a écrit : ↑19 nov. 2021 14:53 Chez moi, enveloppes et timbres sont presque tous autocollants depuis longtemps.
...

Ben oui, mais les belles Lalo en Toile Impériale...

Au fait ...

Shimaree a écrit : ↑15 avr. 2021 21:04 ...
Mais il faut faire pas mal de correspondance pour que ça vaille le coup de remplir le réservoir... et ça peut ne pas être simple à faire sécher (pour être sûr que ça ne moisisse pas...)
...

Bien vu Lara !

jddegap a écrit : ↑19 nov. 2021 15:02

HerrElGe a écrit : ↑19 nov. 2021 14:53 Chez moi, enveloppes et timbres sont presque tous autocollants depuis longtemps.
...

Ben oui, mais les belles Lalo en Toile Impériale...

Je pêche par ignorance...

HerrElGe a écrit : ↑19 nov. 2021 14:53 (…)
La solution évoquée par Shimaree me fait penser à celle que j'utilise pour sécher les papiers barytés.

Quelle solution ?
Pour ma part, après égouttage contre le carrelage du mur de mon labo, je les disposais image en bas sur des claies de nylon, et elles séchaient ainsi à l'air avant de passer à la presse à chaud (si j'étais pressé) ou à la "presse à froid" si j'avais tout mon temps...