Félicitations, c'est un gros garçon : on l'appellera PFM V
Posté : 22 juin 2009 12:00
C’est un garçon, un gros bébé joufflu. Un Sheaffer PFM des années 60, un stylo qui n’avait à l’époque pas eu le succès commercial escompté mais qui est aujourd’hui considéré comme un grand classique. Je me suis demandé dans quelle rubrique je devais parler de lui, puisqu’un stylo des années 60 n’est pas à proprement parler un vintage. Tant pis : il ira dans la rubrique « Vintage ».
Ce PFM qui annonce la couleur – Pen For Men, ça rigole pas – a été fabriqué entre 1959 et 1968. Un stylo avec un nom pareil en 68, c'était peut-être mal parti... Décliné en quelques couleurs franches et plusieurs versions, celui-ci est un modèle V avec capuchon en plaqué or. C’est un stylo à la forme caractéristique des années 60, particulièrement élégant dans un genre très classique lorsqu’il porte son capuchon. L’ensemble est très mal rendu sur ces photos, il faudrait prendre un peu de temps pour l’éclairer correctement et le mettre en scène bien rendre ses proportions.
La plume inlaid est particulièrement belle. Ces plumes Sheaffer m’ont toujours attiré. Celle-ci est une australienne 14 carats, une pointe fine typique des Sheaffer. Elle est raide, douce avec un soupçon d’accroche. Très plaisante.
Le système de remplissage, que j’ai eu la flemme de photographier, est le spectaculaire Snorkel (nom inspiré du système des sous-marins) mis en service quelques années plus tôt chez Sheaffer : en dévissant l’extrémité de section carrée du PFM, on fait sortir de sous la plume, dans le feed, un tube fin qui va plonger dans l’encre. La section, qui ne touche pas l’encre, ne se salit pas, et le tube se rétracte lorsque le stylo est plein. La contenance du réservoir n’est pas gigantesque.
Le capuchon en plaqué, qui contribue au côté sérieux du stylo, est sur celui-ci en bon état, sans coups. On voit cependant qu’il n’est pas neuf, les moindres traces sur ce genre de finition trahissant immédiatement l’usage. Il ne se visse pas, mais s’enfonce sur le corps, lequel comporte des bossages pour l’accroche.
Le corps est lisse, sans décrochement, la prise en mains très agréable. Ce Pen for men est un assez gros stylo, un fat boy, impression renforcée par la forme de l’objet. A côté de beaucoup de stylos d'aujourd'hui, il n'est cependant pas énorme. Un Nakaya Cigar est bien plus gros, tout comme l'Omas Milord contemporain dont il est question dans un fil voisin. On pourrait grossièrement le comparer à un Pelikan M800, en plus court sans capuchon.
La fabrication des PFM a été arrêtée en 68. Quelques années plus tard, l’Imperial, plus mince, a pris le relais. Les Imperial, dont il existe une foultitude de finitions, sont de très élégants stylos à C/C, qu’on trouve facilement pour peu cher. Plus tard encore, le Legacy assurera la descendance.
Jimmy
Ce PFM qui annonce la couleur – Pen For Men, ça rigole pas – a été fabriqué entre 1959 et 1968. Un stylo avec un nom pareil en 68, c'était peut-être mal parti... Décliné en quelques couleurs franches et plusieurs versions, celui-ci est un modèle V avec capuchon en plaqué or. C’est un stylo à la forme caractéristique des années 60, particulièrement élégant dans un genre très classique lorsqu’il porte son capuchon. L’ensemble est très mal rendu sur ces photos, il faudrait prendre un peu de temps pour l’éclairer correctement et le mettre en scène bien rendre ses proportions.
La plume inlaid est particulièrement belle. Ces plumes Sheaffer m’ont toujours attiré. Celle-ci est une australienne 14 carats, une pointe fine typique des Sheaffer. Elle est raide, douce avec un soupçon d’accroche. Très plaisante.
Le système de remplissage, que j’ai eu la flemme de photographier, est le spectaculaire Snorkel (nom inspiré du système des sous-marins) mis en service quelques années plus tôt chez Sheaffer : en dévissant l’extrémité de section carrée du PFM, on fait sortir de sous la plume, dans le feed, un tube fin qui va plonger dans l’encre. La section, qui ne touche pas l’encre, ne se salit pas, et le tube se rétracte lorsque le stylo est plein. La contenance du réservoir n’est pas gigantesque.
Le capuchon en plaqué, qui contribue au côté sérieux du stylo, est sur celui-ci en bon état, sans coups. On voit cependant qu’il n’est pas neuf, les moindres traces sur ce genre de finition trahissant immédiatement l’usage. Il ne se visse pas, mais s’enfonce sur le corps, lequel comporte des bossages pour l’accroche.
Le corps est lisse, sans décrochement, la prise en mains très agréable. Ce Pen for men est un assez gros stylo, un fat boy, impression renforcée par la forme de l’objet. A côté de beaucoup de stylos d'aujourd'hui, il n'est cependant pas énorme. Un Nakaya Cigar est bien plus gros, tout comme l'Omas Milord contemporain dont il est question dans un fil voisin. On pourrait grossièrement le comparer à un Pelikan M800, en plus court sans capuchon.
La fabrication des PFM a été arrêtée en 68. Quelques années plus tard, l’Imperial, plus mince, a pris le relais. Les Imperial, dont il existe une foultitude de finitions, sont de très élégants stylos à C/C, qu’on trouve facilement pour peu cher. Plus tard encore, le Legacy assurera la descendance.
Jimmy