Super T Olimpia
Posté : 31 mars 2020 12:24
Non, non. Ce n’est pas une faute d’orthographe, c’est bien Olimpia.
Super T est une marque espagnole née en 1943 de l’imagination de Manuel Portús Ribas.
Elle cessera son activité avec le décès du créateur, en 1971.
Le nom de Super T vient en référence de Torellô, proche de Barcelone, chère au cœur du créateur.
Si le modèle « phare » de la marque est le Gester, on trouve aussi, de gamme « inférieure » (pour l’époque) le modèle Olimpia, dont le nom vient à sa création (dès 1959) en lien avec les J.O. de Rome de 1960.
Un design minimaliste et curieusement novateur a une époque où l’Espagne avait une réputation à n’exceller que dans la copie. Une des particularités sera le clip (breveté) qui contribuera à faire gagner à ce stylo le prix Delta de ADI FAD Design en 1961.
Le capuchon, en acier inox se compose donc de ce clip original (que la marque abandonnera en fin de vie) et se pare de fines rainures (3 groupes de 5) toujours en rappel aux J.O. Pas d’encliquetage, une simple friction qui reste sûre, sans pour autant marquer le corps du stylo.
Une plume (14k pour mon modèle) capotée, un corps monobloc séparé de la longue molette du piston par une élégante rondelle faisant rappel avec une curieuse bille à l’avant du corps. Cette dernière a pour vocation de servir de repère « où poser son index » (perso je le tiens plus haut, ne rencontrant alors aucun interstice lors de la préhension.)
Selon les années de fabrication, on trouvera des variantes, avec ou sans bille, apparition de (mini) hublot pour jauger le niveau d’encre, etc…
La faiblesse de ce stylo serait la vis du piston qui résisterait mal aux mauvais traitements. On trouve néanmoins ce modèle assez facilement et très rarement en mauvais état. (Le mien est dans un état proche du neuf, sans pour autant avoir mené de recherches en ce sens)
A l’écriture, l’usage est plaisant. Certes pas de flex, amateurs de pleins et déliés passez votre chemin.
Juste ce qu’il faut de souplesse pour ne pas avoir le sentiment d’écrire avec un clou. En forçant sur la plume on peut constater une très légère variation de trait, mais c’est alors le papier qui souffre.
Pour une (bonne) F (mais mon test et fait avec une encre très fluide - Take Sumi), le contact avec le papier est particulièrement doux, un feed-back discret mais bien présent au son chaud et velouté d’un feutre d’écolier. (C’est assez surprenant au début)
Le débit est « juste ». Ni trop, ni trop peu. Un poil en dessous d’un Pelikan en guise de référence.
Néanmoins, même en écriture rapide et signatures, lors des quelques pages « test », jamais une seule défaillance, pas un raté, nada !
On pose la plume, l’encre est là et jamais le stylo faillit jusqu’à ce qu’elle quitte le papier.
Dans les années 60 d’autres modèles, de marques plus prestigieuses feront de l’ombre à l’Olimpia. Le rendant alors presque inconnu.
Il en demeure, encore aujourd’hui, un compagnon fidèle pour le travailleur : sobre, robuste et fiable.
Sources et crédit images :
Plumahispana
Estilofraficas
Estilograficavintage
Super T est une marque espagnole née en 1943 de l’imagination de Manuel Portús Ribas.
Elle cessera son activité avec le décès du créateur, en 1971.
Le nom de Super T vient en référence de Torellô, proche de Barcelone, chère au cœur du créateur.
Si le modèle « phare » de la marque est le Gester, on trouve aussi, de gamme « inférieure » (pour l’époque) le modèle Olimpia, dont le nom vient à sa création (dès 1959) en lien avec les J.O. de Rome de 1960.
Un design minimaliste et curieusement novateur a une époque où l’Espagne avait une réputation à n’exceller que dans la copie. Une des particularités sera le clip (breveté) qui contribuera à faire gagner à ce stylo le prix Delta de ADI FAD Design en 1961.
Le capuchon, en acier inox se compose donc de ce clip original (que la marque abandonnera en fin de vie) et se pare de fines rainures (3 groupes de 5) toujours en rappel aux J.O. Pas d’encliquetage, une simple friction qui reste sûre, sans pour autant marquer le corps du stylo.
Une plume (14k pour mon modèle) capotée, un corps monobloc séparé de la longue molette du piston par une élégante rondelle faisant rappel avec une curieuse bille à l’avant du corps. Cette dernière a pour vocation de servir de repère « où poser son index » (perso je le tiens plus haut, ne rencontrant alors aucun interstice lors de la préhension.)
Selon les années de fabrication, on trouvera des variantes, avec ou sans bille, apparition de (mini) hublot pour jauger le niveau d’encre, etc…
La faiblesse de ce stylo serait la vis du piston qui résisterait mal aux mauvais traitements. On trouve néanmoins ce modèle assez facilement et très rarement en mauvais état. (Le mien est dans un état proche du neuf, sans pour autant avoir mené de recherches en ce sens)
A l’écriture, l’usage est plaisant. Certes pas de flex, amateurs de pleins et déliés passez votre chemin.
Juste ce qu’il faut de souplesse pour ne pas avoir le sentiment d’écrire avec un clou. En forçant sur la plume on peut constater une très légère variation de trait, mais c’est alors le papier qui souffre.
Pour une (bonne) F (mais mon test et fait avec une encre très fluide - Take Sumi), le contact avec le papier est particulièrement doux, un feed-back discret mais bien présent au son chaud et velouté d’un feutre d’écolier. (C’est assez surprenant au début)
Le débit est « juste ». Ni trop, ni trop peu. Un poil en dessous d’un Pelikan en guise de référence.
Néanmoins, même en écriture rapide et signatures, lors des quelques pages « test », jamais une seule défaillance, pas un raté, nada !
On pose la plume, l’encre est là et jamais le stylo faillit jusqu’à ce qu’elle quitte le papier.
Dans les années 60 d’autres modèles, de marques plus prestigieuses feront de l’ombre à l’Olimpia. Le rendant alors presque inconnu.
Il en demeure, encore aujourd’hui, un compagnon fidèle pour le travailleur : sobre, robuste et fiable.
Sources et crédit images :
Plumahispana
Estilofraficas
Estilograficavintage