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Bravo, sympa le résultat

Impressionnant comme résultat !

Vraiment beau résultat sur cette ébonite !

Très impressionnant en effet… bravo pour le résultat !

Comme les camarades: c'est super comme résultat

Merci pour vos encouragements

Voici maintenant un SEMPER JM PAILLARD bien oxydé, lui aussi.

AVANT:



APRES:
Quelques minutes de trempage (pas d'éponge magique cette fois, juste un vulgaire chiffon) :




Toujours avec ma dernière mixture (qui forme une mince pellicule d'une sorte de gel en surface)...

Des résultats toujours aussi impressionnants, merci pour ces retours totor50.

Seules quelques minutes de trempage ont suffi dans le cas de ce stylo, pourtant l'oxydation semblait particulièrement importante à en juger par les photos. Ce cas de figure est-il courant sur tous les stylos traités ?

totor50 a écrit : ↑24 oct. 2020 17:38 Merci pour vos encouragements ;)

Voici maintenant un SEMPER JM PAILLARD bien oxydé, lui aussi.

Toujours avec ma dernière mixture (qui forme une mince pellicule d'une sorte de gel en surface)...

C'est formidable comme résultats. As-tu tenté de "déplacer" un temps de séchage entre différentes étapes ?

Ma réflexion est peut-être sans fondements, mais je sais que les couleurs de l'ébonite s'obtiennent principalement en mélangeant différentes mixtures de latex et d'agents de charge avec une étape de vulcanisation... Je n'ai pas vraiment regardé le détail... Mais peut-être qu'une partie des reliefs différenciés s'explique simplement par des hydrophilies différentes selon les mélanges, voire une insolubilisation partielle de certaines teintes... Peut-être que déplacer le temps de séchage entre l'essuyage entre la sortie de bain et le polissage verrait ces reliefs s'atténuer ?

Hector a écrit : ↑25 oct. 2020 16:40

totor50 a écrit : ↑24 oct. 2020 17:38 Merci pour vos encouragements

Voici maintenant un SEMPER JM PAILLARD bien oxydé, lui aussi.

Toujours avec ma dernière mixture (qui forme une mince pellicule d'une sorte de gel en surface)...

C'est formidable comme résultats. As-tu tenté de "déplacer" un temps de séchage entre différentes étapes ?

Ma réflexion est peut-être sans fondements, mais je sais que les couleurs de l'ébonite s'obtiennent principalement en mélangeant différentes mixtures de latex et d'agents de charge avec une étape de vulcanisation... Je n'ai pas vraiment regardé le détail... Mais peut-être qu'une partie des reliefs différenciés s'explique simplement par des hydrophilies différentes selon les mélanges, voire une insolubilisation partielle de certaines teintes... Peut-être que déplacer le temps de séchage entre l'essuyage entre la sortie de bain et le polissage verrait ces reliefs s'atténuer ?

Bonjour,
Je trouve cette remarque intéressante, voire très intéressante.

En effet, si j'écoute ce que dit Pollux sur le mélange de M. HOOVER et le mien, et au vu de son aspect, je pense que la différence vient du fait que ma mixture, plus fluide contient en émulsion plus d'eau également.

Je vais donc tenter (si possible cette semaine), un mélange où la part d'eau sera réduite à sa plus élémentaire nécessité. Le mélange sera sûrement plus visqueux et moins agréable à manipuler. Mais je verrai bien si cela a un impact sur cette hydrophilie intrinsèque et différente pour chaque composé. Ca s'illumine en moi comme un phare
Car, chaque ébonite (même de même nature (noire, woodgrain, ripple)) ne réagit pas de la même façon...

Et pour répondre à Céline:

En fait, il y a un effet de ternissement dû au vieillissement mais cela est aussi dû, je crois, à la saleté dans laquelle se trouvait les stylos . Le produit est détergent et fait donc double office

totor50 a écrit : ↑25 oct. 2020 18:28 Je vais donc tenter (si possible cette semaine), un mélange où la part d'eau sera réduite à sa plus élémentaire nécessité. Le mélange sera sûrement plus visqueux et moins agréable à manipuler. Mais je verrai bien si cela a un impact sur cette hydrophilie intrinsèque et différente pour chaque composé. Ca s'illumine en moi comme un phare ;)
Car, chaque ébonite (même de même nature (noire, woodgrain, ripple)) ne réagit pas de la même façon...

J'ai hâte de voir ce que ça donne :)

Peut-être que ça sera plus pratique de l'appliquer en pâte, comme tu l'envisageais ? Le souci va être qu'on perd l'agitation et l’efficacité que ça apporte par le renouvellement automatique du principe actif. Si j'ai bien saisi, ce dernier est le percarbonate de sodium. J'imagine qu'idéalement il faudrait trouver un solvant qui puisse en dissoudre une grande masse molaire en restant neutre vis-à-vis de l'ébonite.

Logiquement, une partie de l'aspect granuleux post-trempage et pré-polissage doit venir de la couche oxydée qui se trouve attaquée en surface, et qui ne doit faire que quelques microns d'épaisseur. C'est suffisant pour "dépolir" l'aspect, puisque l'oxydation ne va pas se faire de façon égale, mais il serait sans doute sage de ne pas vouloir enlever plus de matière que nécessaire et donc d'attendre que le matériau soit bien stabilisé et de nouveau durci avant une étape de polissage (on peut supposer que le trempage "ramollit" l'ébonite, mais honnêtement je n'en sais rien). Peut-être que ça pourrait permettre de garder plus de précisions sur les gravures et motifs, également.

Encore une fois je ne sais pas ce qui est pertinent de ce qui ne l'est pas, j'ai, somme toute, manipulé assez peu d'ébonite.

Pour en revenir au dernier stylo: voici la suite et la fin (après avoir réussi a démonter la partie mécanisme d'entrainement de la plume).

Avant trempage de quelques minutes:

J'en ai profité pour voir si cet aspect terni était de la crasse (suite à une précédente réflexion dans un message plus haut dans ce fil).
En fait, même en nettoyant (à l'eau avec un peu de détergent), cela ne change pas l'aspect. Il s'agit donc bien d'un phénomène plus profond qui pourrait être de "l'oxydation"...

LE tout remonté (et étanchéifié) :


Et le comparatif final:
Avant :


Après :

Bon, j'ai eu un peu de temps pour faire une nouvelle mixture.

Cette fois, pas une seule goutte d'eau.

Le mélange est plus onctueux. Ca colle au corps (un peu comme de la colle à papier peint bien tassée).

Reste à voir avec du marbré...

beau fil totor, merci de nous montrer étape par étape,
je suis très curieuse de voir la fin ...

Salut,

J'ai pris un peu de temps pour tester ma nouvelle version:

J'ai dégoté ce Woodgrain de marque inconnue (surement français).




Au bout de plusieurs dizaines de minutes (à la sortie du bain):

Dès le premier essuyage (on ne peut même pas parler de frottement), l'effet est là et bien visible (il ne s'agit pas seulement de la crasse) !


Après un deuxième trempage (car la réaction du produit est moins rapide sans agitation) :
On frotte énergiquement et l'ocre-rouge inonde le papier.

Au final, un bon "décrassage" et enlèvement de la "cataracte" de l'ébonite marbrée ( ):





1er bilan:
- Temps de trempage plus long (et du coup sans s'inquiéter d'une réaction trop rapide et discriminatoire).
- Pas de réaction occasionnant d'"effet de plis" due à la réaction différenciée des matières ébonites mélangées (rouge et noire).
Bilan positif sur ce premier essai.

Encourageant !

Magnifique et on sait bien d'où il tire son nom de Woodgrain, c'est bluffant !

Merci pour vos encouragements.

Ca me donne envie de refaire une expérience avec un autre stylo en marbré ou Ripple (si j'en retrouve un).

Il faut aussi que j'essaie la même mixture sur du noir (et ca, j'en ai pas mal en attente )

Peut etre ce soir ou demain...

Salut à toutes et tous.

Petit retour sur mon produit après une année d'essais entrecoupée de longues périodes d'inutilisation.

Hier et aujourd'hui, j'ai ressorti de mes archives quelques stylos dont la décoloration laissait à désirer.

Comme vous le savez pour ceux qui suivent, j'ai plusieurs mixtures sous le coude:

Mixture A : très rapide et efficace sur l'ébonite noire mais qui se révèle trop active sur certains types d'ébonite marbrée (notamment effet ripple).

Mixture B : Très collante et potentiellement moins active qui permet de pallier (semble-t-il) l'effet précédent sur le ripple. Toutefois, je n'avais pas essayé sur de l'ébonite noire décolorée.

Mixture C : première mixture A qui a quasiment près d'une année de durée de vie et que je voulais tester à nouveau (couleur ocre noire depuis les nombreux essais réalisés avec celle-ci).

J'ai donc pris 2 stylos ébonite noir décoloré :

- Un SAFETY swell pen (dont le joint était toujours ok, ce qui m'a obligé à tester l'immersion du bloc de rotation de plume complet : une première pour moi)
- Un corps de waterman 52 qu'un ancien propriétaire avec passablement trop astiqué (au point de faire presque complètement disparaître le marquage sur le corps et même sur le levier, c'est tout dire...). Seul le numéro 52 a échappé àla frénésie dévastatrice de ce dernier (qui assurément ne supportait pas la couleur caca d'oie).

Quelques photos après manger

1ere partie : ESSAI DE MA MIXTURE B AVEC EBONITE NOIRE DECOLOREE

Ma mixture B après un peu d'agitation.


Le sweel pen :


Un bocal de cornichon avec son panier (très pratique et pas cher):


Et c'est parti pour le trempette :

ESSAI MIXTURE C: Après plusieurs mois d'entreposage sans fermeture du bocal (air libre)

Le bocal originel:


Le waterman pour mon essai:



L'"astiquage" a été fort et on devine à peine les inscriptions originales...


Bon pour le trempette:


Les deux tests en cours: