Présentation Oliv'
Posté : 17 févr. 2019 14:41
Hello, c’est Oliv’,
Lecteur assidu depuis peu, il était temps que je me lance à l’épreuve de la présentation.
Alsacien de 44 ans professionnellement exilé en Haute-Normandie, c’est très récemment, au visionnage d’un reportage sur la Grande Guerre lors de la préparation à son centenaire que j’ai trouvé goût à la plume.
Dans ce documentaire apparaissait une lettre, rédigée par un poilu et adressée à sa fiancée pour son anniversaire.
La vue de ces lettres régulières, ces pleins et déliés ont été comme une claque en comparant à ce qui est aujourd’hui commun : #Julien : bon anniv’ lol (le tout depuis son canapé devant une série TV en streaming)
Appréciant la belle écriture et m’exerçant à sa juste pratique, ce déclic m’a permis un constat simple : un beau texte ne peut être que magnifié par une belle écriture. (Et accessoirement une mise à l’honneur de certaines valeurs oubliées)
Il me restait à tomber de haut : jamais je n’aurai aussi belle aisance, tant dans le fond que la forme. Mais cela n’empêche d’éprouver du plaisir à la sensation de la plume qui évolue sur le papier, laissant derrière elle mes notes et pensées.
La plume ne magnifie pas l’écriture, elle lui donne une âme. J’ai du lire cela sur le forum d’ailleurs.
L’équipement a suivi, au gré de mes lectures, des occasions, et surtout de l’enveloppe disponible à l’instant T.
Dans l’ordre d’acquisition :
Un Noodler Konrad, avec sa première impression déstabilisante. Heureusement pour moi, je suis handicapé d’un odorat peu performant.
Appréciant les aspects techniques de tout ce qui m’entoure, un rude combat est en cours pour l’apprentissage du réglage du débit de la bête. Je pense d’ailleurs l’avoir domptée ou bien m’être adapté ( ?)
En cadeau un MB 144 M (il me semble) en seconde main, gravé au nom de l’ancienne propriétaire et mal capuchonné (marqué Pix). Un trait trop épais à mon goût (c’est vraiment un gros « M » qui ne correspond pas à mon écriture).
Un vieil Esterbrook SJ (parait-il de 1930). Le pauvre ne doit plus avoir grand-chose d’origine. Une plume fine/souple (9048) neuve vient compléter un instrument trop fin à mon goût qui conserve mon respect pour son grand âge.
Pour le fun et la découverte, un Jinhao 189 (Great Wall). Une sorte de barre à mine tant il est lourd. Monté avec une Stub 1.5, c’est vraiment pour m’amuser, mon quotidien étant plus à la prise de notes et résumé de documents. Bon d’accord, il sert pour les titres…
En dernière acquisition un Platinum century #3776 Chartes Blue (SF). Un poil (extra)fin, je m’amuse à l’écouter « chanter » à l’écriture, ne regrettant qu’un manque de douceur probablement lié au fait d’être justement si fin (j’aurais dû approfondir mes lectures).
En guise d’encres, boulot oblige, de la sobriété :
Iroshizuku Take-Sumi : Un noir profond et « lisse », qui me fait penser à de l’encre de chine. La critique à formuler serait la persistance ; il vaut mieux ne pas s’en mettre sur les doigts lors d’un remplissage, c’est l’enfer à nettoyer.
Rohrer & Klinger Sepia : Un brun agréable que je garde pour mes brouillons (sobriété vous disais-je !). J’aimerais bien trouver le même avec (encore) plus d’ombrage. Si je devais lui faire un reproche, c’est d’avoir irréversiblement teinté mon Konrad qui aujourd’hui, après plusieurs nettoyage conserve un teint halé (oui, j’ai omis, c’est une version demonstrator).
En dernier, pour le 3776 ; Sailor Yonaga : Un bleu nuit hypnotique, noir ou bleu selon l’angle de vision et les épaisseurs de traits. J’apprécie énormément.
Pour la prochaine acquisition, selon le sens du vent et de la fortune je me mettrai en quête d’une belle (#6) plume douce, au trait « gros-fin » ou « petit-moyen », autour d’un corps de bonne taille (les diamètres du Konrad et du 3776 me paraissent un minimum).
Avec une nouvelle encre à fort ombrage dans les ton bruns (j’aurais voulus gris, mais il me semble que ce n’est pas gagné)
Pour ces derniers points, je ferai en temps surement appel à la connaissance universelle ici partagée.
Merci pour tout ce que j’ai déjà ici pu lire. Merci aussi d’avoir tenu jusqu’au bout de cette présentation.
Oliv’
Lecteur assidu depuis peu, il était temps que je me lance à l’épreuve de la présentation.
Alsacien de 44 ans professionnellement exilé en Haute-Normandie, c’est très récemment, au visionnage d’un reportage sur la Grande Guerre lors de la préparation à son centenaire que j’ai trouvé goût à la plume.
Dans ce documentaire apparaissait une lettre, rédigée par un poilu et adressée à sa fiancée pour son anniversaire.
La vue de ces lettres régulières, ces pleins et déliés ont été comme une claque en comparant à ce qui est aujourd’hui commun : #Julien : bon anniv’ lol (le tout depuis son canapé devant une série TV en streaming)
Appréciant la belle écriture et m’exerçant à sa juste pratique, ce déclic m’a permis un constat simple : un beau texte ne peut être que magnifié par une belle écriture. (Et accessoirement une mise à l’honneur de certaines valeurs oubliées)
Il me restait à tomber de haut : jamais je n’aurai aussi belle aisance, tant dans le fond que la forme. Mais cela n’empêche d’éprouver du plaisir à la sensation de la plume qui évolue sur le papier, laissant derrière elle mes notes et pensées.
La plume ne magnifie pas l’écriture, elle lui donne une âme. J’ai du lire cela sur le forum d’ailleurs.
L’équipement a suivi, au gré de mes lectures, des occasions, et surtout de l’enveloppe disponible à l’instant T.
Dans l’ordre d’acquisition :
Un Noodler Konrad, avec sa première impression déstabilisante. Heureusement pour moi, je suis handicapé d’un odorat peu performant.
Appréciant les aspects techniques de tout ce qui m’entoure, un rude combat est en cours pour l’apprentissage du réglage du débit de la bête. Je pense d’ailleurs l’avoir domptée ou bien m’être adapté ( ?)
En cadeau un MB 144 M (il me semble) en seconde main, gravé au nom de l’ancienne propriétaire et mal capuchonné (marqué Pix). Un trait trop épais à mon goût (c’est vraiment un gros « M » qui ne correspond pas à mon écriture).
Un vieil Esterbrook SJ (parait-il de 1930). Le pauvre ne doit plus avoir grand-chose d’origine. Une plume fine/souple (9048) neuve vient compléter un instrument trop fin à mon goût qui conserve mon respect pour son grand âge.
Pour le fun et la découverte, un Jinhao 189 (Great Wall). Une sorte de barre à mine tant il est lourd. Monté avec une Stub 1.5, c’est vraiment pour m’amuser, mon quotidien étant plus à la prise de notes et résumé de documents. Bon d’accord, il sert pour les titres…
En dernière acquisition un Platinum century #3776 Chartes Blue (SF). Un poil (extra)fin, je m’amuse à l’écouter « chanter » à l’écriture, ne regrettant qu’un manque de douceur probablement lié au fait d’être justement si fin (j’aurais dû approfondir mes lectures).
En guise d’encres, boulot oblige, de la sobriété :
Iroshizuku Take-Sumi : Un noir profond et « lisse », qui me fait penser à de l’encre de chine. La critique à formuler serait la persistance ; il vaut mieux ne pas s’en mettre sur les doigts lors d’un remplissage, c’est l’enfer à nettoyer.
Rohrer & Klinger Sepia : Un brun agréable que je garde pour mes brouillons (sobriété vous disais-je !). J’aimerais bien trouver le même avec (encore) plus d’ombrage. Si je devais lui faire un reproche, c’est d’avoir irréversiblement teinté mon Konrad qui aujourd’hui, après plusieurs nettoyage conserve un teint halé (oui, j’ai omis, c’est une version demonstrator).
En dernier, pour le 3776 ; Sailor Yonaga : Un bleu nuit hypnotique, noir ou bleu selon l’angle de vision et les épaisseurs de traits. J’apprécie énormément.
Pour la prochaine acquisition, selon le sens du vent et de la fortune je me mettrai en quête d’une belle (#6) plume douce, au trait « gros-fin » ou « petit-moyen », autour d’un corps de bonne taille (les diamètres du Konrad et du 3776 me paraissent un minimum).
Avec une nouvelle encre à fort ombrage dans les ton bruns (j’aurais voulus gris, mais il me semble que ce n’est pas gagné)
Pour ces derniers points, je ferai en temps surement appel à la connaissance universelle ici partagée.
Merci pour tout ce que j’ai déjà ici pu lire. Merci aussi d’avoir tenu jusqu’au bout de cette présentation.
Oliv’