Re: Pelikan M800 vs Pilot 823
Posté : 14 juil. 2015 01:18
Pour continuer de semer le doute dans votre esprit.
J'ai acquis, il y a quelques mois déjà, un Montblanc récent, moderne, qui n'est pas un 146 : un 147 Traveller. Je connais bien les 146, je ne parle pas des anciens des années 50 qui n'ont rien à voir avec la production actuelle, mais j'en possède trois d'environ 1975, 1977 et 1985, en plume 14C et 18C. Je voulais voir ce que valait un 146 moderne, et pour changer un peu, j'ai pris un 147 qui est équipé avec la même plume que le 146 (en gros, le 146 est un 147 à cartouches).
Je me suis pris une grosse claque. Je n'accordais qu'un faible crédit aux productions actuelles de Hambourg pour ce qui est de la série Meisterstück, eh bien j'ai changé d'avis. Car la plume de ce 147 est d'une précision et d'une incision remarquable, meilleure, à mon humble avis, que la pourtant satisfaisante #15 de chez Pilot.
D'ailleurs, à ce sujet, il semble que les réglages ne soient pas unanimes. Je m'explique. J'ai possédé un 823 en M dont je n'avais pas à me plaindre mais que j'ai revendu (pour acheter une OF sur un 146 ancien, et si vous saviez le bonheur qu'elle procure,... mais non, non non, il vaut mieux que vous ne le sachiez pas). La plume était incisive et elle avait cette façon de saisir à rebrousse-poil le papier pour donner un léger frisson en quoi consiste le feedback et le contrôle de la plume. Mais elle n'était pas soyeuse. Or un ami possédant la même plume M sur le même stylo me l'a faite essayer, et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant des sensations tout à fait différentes de celles que je connaissais : la plume M de son 823 était délicatement soyeuse, sans aucune commune mesure avec celle que j'avais possédée. Et cela, je ne me l'explique pas (ou alors seulement par des explications peu flatteuses pour la firme nippone...).
En conclusion, j'ai peut-être trouvé le meilleur compromis entre les deux chez Montblanc, ce à quoi je ne m'attendais pas vraiment. Et pour le coup, je ne vois pas trop ce que l'on pourrait reprocher à la marque étoilée : le Traveller efface la faiblesse du piston. Et ceux qui possèdent un Montblanc et un Pilot aux attributs dorés (je dirais même, un stylo japonais aux..., je pense notamment à Sailor) pourront facilement noter que le bling-bling n'est pas du côté où l'on est habitué à le penser. En effet, comparez les attributs : l'or des japonais est toujours vif et clinquant quand l'or montalbanais est nettement moins voyant et plus discret.
Il reste qu'il n'y a pas de 146 ou de 147 demonstrator (sauf en ancien pour le 146, mais ça ne compte pas). Mais quand, un jour, j'aurais aussi un M800 de 1987 et un 823 (comment sera-t-il ? Surprise !), je serai curieux de les comparer tous les trois. Mais en définitive, on en revient toujours au même, il est impossible de ne se contenter que d'un seul stylo (et tant mieux !).
J'ai acquis, il y a quelques mois déjà, un Montblanc récent, moderne, qui n'est pas un 146 : un 147 Traveller. Je connais bien les 146, je ne parle pas des anciens des années 50 qui n'ont rien à voir avec la production actuelle, mais j'en possède trois d'environ 1975, 1977 et 1985, en plume 14C et 18C. Je voulais voir ce que valait un 146 moderne, et pour changer un peu, j'ai pris un 147 qui est équipé avec la même plume que le 146 (en gros, le 146 est un 147 à cartouches).
Je me suis pris une grosse claque. Je n'accordais qu'un faible crédit aux productions actuelles de Hambourg pour ce qui est de la série Meisterstück, eh bien j'ai changé d'avis. Car la plume de ce 147 est d'une précision et d'une incision remarquable, meilleure, à mon humble avis, que la pourtant satisfaisante #15 de chez Pilot.
D'ailleurs, à ce sujet, il semble que les réglages ne soient pas unanimes. Je m'explique. J'ai possédé un 823 en M dont je n'avais pas à me plaindre mais que j'ai revendu (pour acheter une OF sur un 146 ancien, et si vous saviez le bonheur qu'elle procure,... mais non, non non, il vaut mieux que vous ne le sachiez pas). La plume était incisive et elle avait cette façon de saisir à rebrousse-poil le papier pour donner un léger frisson en quoi consiste le feedback et le contrôle de la plume. Mais elle n'était pas soyeuse. Or un ami possédant la même plume M sur le même stylo me l'a faite essayer, et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant des sensations tout à fait différentes de celles que je connaissais : la plume M de son 823 était délicatement soyeuse, sans aucune commune mesure avec celle que j'avais possédée. Et cela, je ne me l'explique pas (ou alors seulement par des explications peu flatteuses pour la firme nippone...).
En conclusion, j'ai peut-être trouvé le meilleur compromis entre les deux chez Montblanc, ce à quoi je ne m'attendais pas vraiment. Et pour le coup, je ne vois pas trop ce que l'on pourrait reprocher à la marque étoilée : le Traveller efface la faiblesse du piston. Et ceux qui possèdent un Montblanc et un Pilot aux attributs dorés (je dirais même, un stylo japonais aux..., je pense notamment à Sailor) pourront facilement noter que le bling-bling n'est pas du côté où l'on est habitué à le penser. En effet, comparez les attributs : l'or des japonais est toujours vif et clinquant quand l'or montalbanais est nettement moins voyant et plus discret.
Il reste qu'il n'y a pas de 146 ou de 147 demonstrator (sauf en ancien pour le 146, mais ça ne compte pas). Mais quand, un jour, j'aurais aussi un M800 de 1987 et un 823 (comment sera-t-il ? Surprise !), je serai curieux de les comparer tous les trois. Mais en définitive, on en revient toujours au même, il est impossible de ne se contenter que d'un seul stylo (et tant mieux !).