(Photos d'octobre 2018)
Voici mon Pelikan M1000 noir, dont la plume M m’est revenue il y a 8 jours transfigurée d’un séjour chez Matthieu Faivet.
Je dirais même plus : STUBIFIÉE !
Depuis, j’ai déjà rempli trois fois son réservoir d’Edelstein Tanzanite, une utilisation conséquente qui m’a permis de me réapproprier ce stylo-plume et de vous en présenter les nouvelles caractéristiques.
Je m'étais un peu trop obstiné sur l’iridium de cette plume M avec un polissoir à ongles, elle était certes douce mais son trait d’écriture était devenu trop épais pour mon goût, et, de plus, comme brouillé, un baby bottom en étant responsable.
Aussi, je m’étais beaucoup trop amusé avec la pseudo flexibilité, jusqu’à en déformer l’extrémité de la plume, laquelle s’était éloignée du conduit.
Pour mémoire, le M1000 est spécial dans la production de Pelikan, car sa grande plume (sortie de plus de 27 mm) est extrêmement souple, mais pas flexible ; Elle est conçue pour procurer au scripteur une sensation d’écrire sur des suspensions et se joue des aspérités d’un papier vergé comme s’il était tout lisse … Mais ce n’est pas une plume Flex, en ce sens qu’elle n’est pas capable, si l’on insiste trop souvent en écartant trop les becs, de reprendre sa forme d’origine. (Désolé de paraître rabâcher ce que nombre d’entre vous connaissent évidemment par cœur, je songe aux curieux de passage).
Je venais de recevoir mon Aurora 88 à plume stub, acceptant enfin d’utiliser au long cours ce type de plume qui, au vu de mon écriture penchée à droite et avec une plume tournée vers la gauche, produit une nette différence d’épaisseur entre les montantes et les descendantes.
C'est ce qui m’a incité à demander à Matthieu s’il voudrait bien appliquer une transformation à mon M1000 qui me permettrait de retrouver un trait d’écriture proche de celui obtenu avec le 88.
Visuellement, on obtient ceci :
A gauche AVANT et à droite MAINTENANT.
A gauche, la plume modifiée comparée à celle d'un autre M1000 (M aussi) à droite, restée d'origine.
Ce que donne l'écriture :
Au centre, le M1000 stubifié, en premier le 88 stub et, en 3e position, un autre M1000 dont la plume M a conservé ses caractéristiques d’origine, car je suis resté beaucoup plus raisonnable pour mes réglages d’appropriation.
Matthieu a rempli la mission : me permettre d’obtenir un rendu comparable à une vraie stub à partir d’une M conventionnelle. Bien sûr, les descendantes du 88 sont plus larges puisque, dès l’origine, il trace des traits dans l’axe de 1 mm d’épaisseur alors que le M1000 avait une largeur native (sans écarter le bec donc) de presque 0,8 mm.
En haut, le M1000 en question avant rectification (Montblanc Oyster Grey), en bas, son tracé actuel :
En un mot comme en cent, je suis totalement satisfait : Matthieu s’est montré à l’écoute et il est carrément très sympathique ; De cela, je ne doutais pas un instant au vu des nombreux témoignages dont regorge ce forum.
Edit, en action :
https://youtu.be/2u9aC9V70Ss
).
Et je voulais l'annoncer publiquement 
