
L'agrafe présente un segment accolé au capuchon d'environ un centimètre de long, sur lequel figurent deux points saillants (probablement des têtes de rivets), qui surplombent la gravure d'un ovale contenant les lettres ALCO (que j'imagine figurer pour Aikin Lambert & COmpany).
Après quoi l'agrafe s'arque au-dessus du capuchon ; elle s'affine en redescendant l'étreindre, avant de s'élever à nouveau pour terminer avec une boule d'environ 4 mm de diamètre.

Il y a trois petits trous, répartis régulièrement sur le pourtour du capuchon à la hauteur de logo gravé sur l'agrafe.
Le capuchon est à vis (un tour entier).

Au delà du pas de vis, la section est (je crois) en plastique, noire.
La plume est un tout petit peu à gauche de l'axe du levier. Elle est en or, fine et flexible. Le trou est en forme de cœur. On peut deviner/lire, gravé dessus, sur quatre lignes : « AIKIN – LAMBERT – CO – N°2 »

Après quelques jours, je me suis rendu compte qu'était gravé dans le corps du stylo, à hauteur du levier mais de l'autre côté du stylo, sur trois lignes : « MERCANTILE » – AIKIN LAMBERT CO. NEW-YORK – MADE IN U.S.A, ainsi que, sur le capuchon, une ligne qui fait le tour, à environ 3,5 mm du bord.
Je trouve également un petit pète, à droite du levier.
Quelques mensurations :
longueur fermé : 14 cm
longueur sans capuchon (du pied jusqu'à la pointe de la plume) : 13 cm
longueur de la plume : 1,8 cm
masse (poche d'encre vidée) : 17,20 g
idem sans capuchon : 11,60 g
idem (poche d'encre remplie) : 12,80 g
diamètre (au niveau du pied) : 10,5 mm
Outre la fiche de chez Mora, j'ai trouvé une fiche de ce stylo sur cette page (troisième stylo présenté) http://www.vintagepen.net/-waterman---pg-2.htmlM. Mora a écrit :Details
Stylo plume des années trente, celluloïd marbré vert jade et attributs plaqués or.
Plume or 14 carats n°2 fine et souple, remplissage par levier.
En excellent état, livré sans son écrin d'origine.
Plus d’information
Longueur (en mm) 140
Diamètre (en mm) 13,3
La différence la plus fragrante est que sur son stylo, les gravures sur le corps sont peintes en blanc, et pas sur le mien (ou la peinture est partie depuis...).
Une différence que je n'ai pas discerné d'emblée est que son auteur avait une plume n°3, alors que j'ai une n°2.
Ce site parle de wet noodle F-BB (ceux qui comme moi pourraient se demander ce qu'est une wet noodle, quand on parle de plumes, pourront lire avec intérêt cet article http://www.vintagepen.net/grading-flex-nibs.html)
Sinon l'article dit également que ce modèle a les mêmes design et configuration que le Waterman 52, des années 1920.
Sur cet autre site http://richardspens.com/ref/det_gde/det_gde_6.htm on peut lire que vers les années 1890, la jeune L.E. Waterman Company a commencé à acheter des plumes de haute qualité à Aikin Lambert & Co. En 1915, Waterman est devenu assez gros pour acheter la compagnie Aikin Lambert, sécurisant toute la production de ces excellentes plumes, mais qu'Aikin Lambert a été gardé comme sous-marque jusque 1931.
Les recommandations de Christine :
- Le garder le plus souvent possible tête en haut, à la rigueur à l'horizontale, jamais au grand jamais tête en bas.
- Ne pas dévisser la section, à moins d'envisager de changer la poche en caoutchouc (risque important de la décoller).
- Ne jamais le faire tremper.
- Pour le recharger, soulever le levier avec un ongle de la main droite (ajout personnel : AU-DESSUS DU FLACON D'ENCRE ! ! !



- Pour changer d'encre, après une vidange, remplir d'eau claire, vider, et recommencer, autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que l'eau ressorte claire, puis actionner le levier avec uniquement de l'air, avant de ponctionner la nouvelle encre.
- Si le stylo n'est pas utilisé pendant deux mois, le vider de son encre, le rincer et l'« aérer. »
Par ailleurs, Christine m'avait dit que quand le niveau d'encre serait très bas, le débit augmenterait, mais je ne constate pas cet effet. Après quelques lectures, j'ai cru comprendre que ceci était surtout vrai pour les eyedropper. Pensez-vous que ça puisse m'arriver avec mon nouveau compagnon un de ces jours ?
A présent un petit échantillon d'écriture – ça ne fait qu'une semaine que je m'entraîne, j'implore votre clémence sur le manque de régularité

Encre Pilot Iroshizuku Ku-Jaku, cahier Clairefontaine.
Note : Comme le note Pollux, dans son sujet sur un Montblanc à la plume flex retaillée par Mike Masuyama, au bout d'un moment les pleins sont creux, puis le débit s'arrête complètement. Dans mon expérience, c'est au bout de 12 à 15 lignes d'écriture (cahier A5). Mais, même sans avoir été rechargé, le lendemain il est reparti pour écrire au moins autant.
Je me suis demandée s'il consommait beaucoup, mais en le pesant avant et après l'avoir rempli, sur une balance de précision, il semble n'avoir bu que 0,04 g d'encre... Pas étonnant donc qu'il n'écrive pas des kilomètres avec un seul plein...
Dernière question, je me suis rendu compte qu'il restait de l'encre noire dans le capuchon (alors que je ne lui ai jamais mis que de la Ku Jaku), je l'ai rincé plusieurs fois, mais au moment de la sécher, le papier absorbant ressort toujours coloré, avez-vous une recommandation pour le laisser net ? Le mettre à tremper ? Combien de temps au maximum ? Avec de l'ammoniaque ? Surtout pas ?