Mes stylos préférés : les vintage
Posté : 27 oct. 2008 10:13
La suite en stylos anciens. Je ne suis pas collectionneur, j'aime seulement écrire avec les stylos, mais ces veilles beautés pousseraient à vendre son âme. L'inintérêt de beaucoup de plumes modernes et le look dicté par le marketing m'a fait rapidement regarder du côté des vintage lorsque je suis revenu aux plumes. N'y connaissant (toujours) pas grand chose, je privilégie l'agrément de la plume et l'esthétique. Ces stylos, lorsqu'ils sont choisis chez un vendeur fiable, la meilleure solution quand on les aborde, sont certainement plus délicats que les modernes mais parfaitement fiables. J'ai vraiment découvert avec eux ce que qu'est une plume vivante, et le plaisir que j'avais à utiliser de petits stylos d'une incroyable légèreté.
- Je pourrais d'ailleurs ne parler que d'un modèle, puisque je pourrais presque ne garder que celui-là : le Pelikan 100 des années 30, récemment découvert. Un des premiers stylos à piston, celui-ci en liège dans le cas du 100. Le stylo est impressionnant : il est minuscule sans son capuchon qui en recouvre un grande partie fermé, il devient d'une longueur normale capuchon en place pour l'écriture. dans le creux de la main, c'est très étonnant. Le Bauhaus n'est pas loin. La légèreté est impressionnante également, moins de 10 g sans le capuchon. J'en ai deux avec des plumes incroyable de vie, un noir très légèrement vert de 1940 et un marbré vert de 33. Rien n'égale le plaisir d'écrire avec eux. Ce stylo demande un peu plus d'égards que ses cousins plus récents.
- Devant la montée le concurrence, Pelikan avait bientôt sorti un 100N produit jusqu'après la guerre. J'en ai un gris marbré. Un peu plus gros, contenance plus importante, moins délicat et plus facilement utilisable comme stylo de tous les jours. La plume est aussi un plaisir. A mes yeux, le stylo a déjà un peu moins de charme que le 100.
- Pelikan toujours, le 400 light tortoise de 1954. La ligne des Souverän modernes n'a pas changé depuis cette époque. La petite taille me va bien, la plume, une oblique M, une stub assez incisive en fait, c'est là encore une petite merveille, une de celles que j'ai le plus de plaisir à utiliser. Elle est d'ailleurs interchangeable en quelques secondes avec les plumes modernes des 400 et 600 entre autres. Un cheval de labeur. The oblique rules !
- J'ai dit ailleurs combien je raffolais des plumes fines flexibles ou semi-flexibles anciennes. J'ai récemment acheté un très fin Waterman 452 1/2 recouvert d'argent, à levier. Un stylo très féminin dont je craignais un peu la prise en mains à cause de sa finesse (dans le code Waterman, 1/2 signifie un stylo très fin) : c'est en fait un des stylos avec lequel j'ai le plus de plaisir à écrire avec sa délicieuse plume semi-flexible. Je ne cherche pas avec ces plumes des pleins et des déliés extrêmes, je cherche d'abord une écriture vive, subtile et très légère, où la largeur du trait varie quand on appuie à peine sur le papier, quelque chose qui ressemble à une écriture déliée de correspondance ancienne.
- Parmi les choses banales mais plaisantes, j'aime beaucoup mon très ordinaire Sheaffer Balance noir de la fin des années 30, taille standard, plume FM raide comme l'étaient la majorité des plumes Sheaffer de l'époque. Petit, léger, épuré.
Voilà, rien de bien extraordinaire dans tout cela. Je cherche mollement deux ou trois autres stylos, un Waterman et un Eversharp particuliers, mais comme souvent, c'est le hasard qui fait les belles rencontres.
Le rituel "Et les vôtres ?" pour terminer.
J
- Je pourrais d'ailleurs ne parler que d'un modèle, puisque je pourrais presque ne garder que celui-là : le Pelikan 100 des années 30, récemment découvert. Un des premiers stylos à piston, celui-ci en liège dans le cas du 100. Le stylo est impressionnant : il est minuscule sans son capuchon qui en recouvre un grande partie fermé, il devient d'une longueur normale capuchon en place pour l'écriture. dans le creux de la main, c'est très étonnant. Le Bauhaus n'est pas loin. La légèreté est impressionnante également, moins de 10 g sans le capuchon. J'en ai deux avec des plumes incroyable de vie, un noir très légèrement vert de 1940 et un marbré vert de 33. Rien n'égale le plaisir d'écrire avec eux. Ce stylo demande un peu plus d'égards que ses cousins plus récents.
- Devant la montée le concurrence, Pelikan avait bientôt sorti un 100N produit jusqu'après la guerre. J'en ai un gris marbré. Un peu plus gros, contenance plus importante, moins délicat et plus facilement utilisable comme stylo de tous les jours. La plume est aussi un plaisir. A mes yeux, le stylo a déjà un peu moins de charme que le 100.
- Pelikan toujours, le 400 light tortoise de 1954. La ligne des Souverän modernes n'a pas changé depuis cette époque. La petite taille me va bien, la plume, une oblique M, une stub assez incisive en fait, c'est là encore une petite merveille, une de celles que j'ai le plus de plaisir à utiliser. Elle est d'ailleurs interchangeable en quelques secondes avec les plumes modernes des 400 et 600 entre autres. Un cheval de labeur. The oblique rules !
- J'ai dit ailleurs combien je raffolais des plumes fines flexibles ou semi-flexibles anciennes. J'ai récemment acheté un très fin Waterman 452 1/2 recouvert d'argent, à levier. Un stylo très féminin dont je craignais un peu la prise en mains à cause de sa finesse (dans le code Waterman, 1/2 signifie un stylo très fin) : c'est en fait un des stylos avec lequel j'ai le plus de plaisir à écrire avec sa délicieuse plume semi-flexible. Je ne cherche pas avec ces plumes des pleins et des déliés extrêmes, je cherche d'abord une écriture vive, subtile et très légère, où la largeur du trait varie quand on appuie à peine sur le papier, quelque chose qui ressemble à une écriture déliée de correspondance ancienne.
- Parmi les choses banales mais plaisantes, j'aime beaucoup mon très ordinaire Sheaffer Balance noir de la fin des années 30, taille standard, plume FM raide comme l'étaient la majorité des plumes Sheaffer de l'époque. Petit, léger, épuré.
Voilà, rien de bien extraordinaire dans tout cela. Je cherche mollement deux ou trois autres stylos, un Waterman et un Eversharp particuliers, mais comme souvent, c'est le hasard qui fait les belles rencontres.
Le rituel "Et les vôtres ?" pour terminer.
J