Visconti Opera Master Demo Limited Edition

[libelle]

Hier soir, j’ai reçu mon Visconti Opera Master Demo Amber. Je suis ravie et je me dois et je vous dois bien un petit rapport.

Petit hic, je ne suis ni poète, ni douée pour les photos, je n’ai pas de balance de précision ni de pied à coulisse….mais je m’y essai quand même.

Avec fébrilité, j’ai ouvert le colis..toujours une petite appréhension.

Je sais bien que l’emballage ne fait pas le stylo mais quand même là Visconti a fait dans l’élégance, la boîte en imitation acajou est superbe.



Le stylo est superbe, l’imitation ambre (encore une imitation) est bien rendue.

Première prise en main, il s'agit d'un stylo-plume massif, très massif.

Ci-dessous, les dimensions et le poids très approximatifs. Je n’ai pas pensé à le peser avant de l’encrer ! (j'ai fait une modification pour corriger la longueur de la plume; env. 2,5 cm pas 1,5 cm).



Je le regarde un peu, beaucoup, passionnément ….c’est incontestablement pour moi un bel objet.

Et je ne résiste pas à l’envie de l’encrer en noir mais avec quelle encre ? Je n’en possède que peu et il faut choisir un flacon capable d’accueillir la longue plume : Montblanc, Platinum, Sailor ..J’ai opté pour Platinum.

Note : J’ai fait un essai avec une encre bleu ; bleu-nuit de Herbin. J’arrête là les essais avec de l’encre bleue. Bleu, bleu-nuit, fluide, sombre et ténébreuse ... ça reste du bleu et franchement, je n’aime pas indépendemment de la qualité de l’encre, du stylo et de la plume.
Mais, Jpeg, plus vous parlez de l'encre noire Aurora, plus j'ai envie de l'essayer.

Le Visconti Opera Master Demo a été créé pour honorer le 10e anniversaire de la libération du premier brevet sur son double réservoir Power Filler.

Le fameux double réservoir. Mieux qu’un long discours, je reproduis les instructions de Visconti.





Viens, enfin, le temps de l’essai. La longue plume bi-color est une plume 23k Palladium M.

Comme toujours, j’ouvre le stylo et je garde le capuchon dans la main gauche, et je tiens bien haut le stylo, approximativement au niveau du filetage du capuchon.

Sur une page blanche non lignée, j’écris quelques mots, quelques lignes. Mois qui aime les gros stylos lourd, là c’est peut-être un peu trop.

La plume glisse très agréablement sur la feuille, pas la moindre friction, pas le moindre petit bruit de frottement (bizarrement j’aime ce petit bruit !).

Comment décrire une plume quand on manque cruellement d’expérience et de connaissance ? Elle n’est pas rigide sans pour autant être très souple. C’est extrêmement agréable…

Un défaut majeur pour moi pour ce stylo, une fois encré, il perd sa beauté initiale puisque le corps translucide laisse voir l’encre contenu dans le réservoir.

Voilà mon premier essai en espérant que ce ne soit pas trop désespérant !

Ne me demandez pas de photos zoomées sur la plume ou autres parties du stylo sans me dire comment faire.....

Bien à vous

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Joli travail pour un premier essai, merci ! Désespérant, bien sûr que non, quelle idée. De plus les annotations sur les photos sont très claires.

C'est donc un plunger comme ils aiment bien les faire chez Visconti. On ne se lasse pas de le regarder se remplir, hey ? Je n'ai pas bien compris cette histoire de double réservoir, il va falloir aller jeter un oeil chez Visconti, comme il est suggéré sur le manuel.

La ligne du stylo est agréable quand il est fermé et sa couleur ambrée est jolie. Mon dieu que c'est lourd, vous pouvez vraiment écrire sans peine avec ? Mais où fourrent-ils ces kilos ? Dans les deux extrémités ? Je trouve qu'on juge rapidement sur le papier de la taille d'un stylo en regardant le diamètre du corps au-dessus des filets, là où on le tient : à la louche, combien mesure-il à cet endroit ?

Concernant le corps transparent et la couleur, je sais que vous aimez le noir, mais il faudrait peut-être, si cela vous contrarie, chercher une couleur d'encre qui ne gâte pas l'ambré du corps ?

Jimmy

[libelle]

Merci Jimmy, c’est encourageant.

J’ai édité mon petit travail sur les dimensions, la plume mesure environ 2,5 cm pas 1,5 cm comme je l’avais par erreur écrit.

Pour le double réservoir, je vous laisse voir directement chez Visconti dans l’attente, du moins, que j’arrive à écrire quelque chose de clair là dessus.

Oui, c’est lourd, très lourd, c’est plutôt le diamètre qui me dérange un peu d’autant plus que le corps n’est pas rond mais octogonale.

Il paraît d’autant plus lourd qu’hier également j’ai reçu mon petit Sailor 1911 profit noir shiny, plume M 14K. A vous lire tous, j’ai eu envie de réécrire à la plume au bureau. Comme, il n’est pas question que j’y amène un quelconque MB qui disparaitrait rapidement, ni le Platinum, pas plus ce nouveau Visconti, d’où ce Sailor. J’écris assez peu dans la journée au profit du clavier ! Ce Sailor a passé la journée avec moi et demain, il repart avec moi. J’ai du coup essayé pour la première fois l’encre noire Sailor. Elle me convient, d’un beau noire intense.

Toutefois, encore grâce à vous, je viens de découvrir les superbes encres Pilot Iroshizuku, dont je ne soupçonnais même pas l’existence. J’essaierais bien le gris foncé Kiri-same.

Pour le Visconti, je vais effectivement essayer de trouver une encre « pâle » ou ambrée yu-yake par exemple?? qui ne gâche pas la beauté naturelle du stylo.

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J'avais entre-temps rajouté une petite question sur le diamètre du corps du stylo.

Je suis allé voir chez Visconti : ça n'ajoute rien au mode d'emploi que vous avez photographié, je ne comprends toujours pas bien l'utilité de ce double réservoir.

Si on fait ce qu'on veut avec les démonstrateurs transparents, c'est parfois un peu plus difficile avec d'autres couleurs de plastique, il faut parfois chercher des encres qui s'accordent avec ces couleurs si on veut en profiter.

Il y a plusieurs fils consacrés à des essais d'Iroshizuku dans la rubrique Encres, nuanciers et essais (à noter que la Kiri-same qui n'a pas été essayée* n'est jamais pour moi gris foncé, mais toujours gris léger ou moyen).

Ces Visconti semblent beaucoup plaire, la marque a fait de très gros efforts ces dernières années.

Jimmy

* Rectification : j'en avais posté une photo dans les nuanciers.

[jva]

Comme, il n’est pas question que j’y amène un quelconque MB qui disparaitrait rapidement, ni le Platinum, pas plus ce nouveau Visconti, d’où ce Sailor.

Il est vrai qu'il y a des stylos que l'on emporte rarement au travail uniquement par peur de se les faire voler : Montblanc est pour cela une marque mythique.

J'avoue que je suis surpris par la discrétion des stylos plume à la décoration maki-e, pour peu qu'il soient de taille modérée (Namiki Tradition, Yukari). En effet, les photos de ces stylos (celles que l'on trouve sur Internet) sont très lumineuses, assez flatteuses ; cependant, je suis surpris de leurs teintes en fait un peu sombres quand on les a en main à la simple lumière du jour. Ils passent alors comme des stylos parfois à la limite du sobre (malgré les vagues de poussière d'or) aux antipodes du clinquant, à la décoration que des yeux peu attentifs trouveront "sympa sans plus", mais que seuls les vrais amateurs sauront reconnaître immédiatement.

Il faut lutter pour se les approprier (Dixit Jamil Sinno et il a raison). Il faut donc les utiliser au quotidien, dans les situations périlleuses du travail, si celui-ci le permet. A partir de là, on s'attache et la valeur pécuniaire disparaît au profit d'un plaisir qui n'a pas de prix.


En tous les cas, merci pour cette revue !!

[libelle]

J'avais pas vu le rajout, désolée.

Non pas à la louche mais avec une règle le diamètre au niveau du filetage est entre 1,3 et 1,4. Comme, ce n'est pas très agréable d'avoir les doigts sur le filetage, je remonte un peu pour être sur le corps, beaucoup plus doux au touché, avec un diamètre entre 1,6 et 1,7 cm.

Pour le réservoir, j'ai à peu près compris le système et je vous promets d'écrire quelque chose sous quelques jours.

Ah, oui Jean-Vincent, j'ai déjà eu à vivre certes douloureuse expérience du vol. Comme beaucoup de cadre moyen, je n'ai pas un bureau à moi seule et le vas et vient continuel est un vrai problème pour les objets qui ont une certaine valeur pour autant que les gens sachent les voir. De plus, je suis souvent en réunion, à Paris, en France ou à l’étranger..le train, l’avion et je m’éclipse de temps à autres car je fais partie du club de plus en plus fermé des fumeurs.

Le choix de merveilleux stylos, tels que les Japonais est sans doute le bon. Ils sont superbes, les plumes hors du commun et ils ne sont pas connus donc pas reconnus.

Le problème est que j'aime bien les choses sobres, les corps de stylos sans dessins aussi magnifiques qu'ils puissent être. J'aime le contact avec un corps en argent, non pas parce que ça brille mais, en fait, je ne sais pas. Mon Platinum en argent, je l'adore pour son esthétisme, sa forme, son poids, sa taille, la plume ...sa classe.



J’aime les MB solitaire argent, vermeil ...c'est pour certains clinquants mais que voulez-vous, je les aime ces stylos. Les goûts et les couleurs ….

Je ne veux pas m’attacher à la valeur financière d’un objet mais n’étant pas richissime, ça fait quand même très mal .

Le Nakaya que j’espère m’offrir un jour est sobre: NAKAYA - Equilibrium- Wajima Aka-tamenuri (redish red -tamenuri-), à mon goût, mes yeux => magnifique.

[Thomaparis]

JVA : l'attachement à l'outil du quotidien ne concerne pas les seuls maki-e, il me semble !
On s'habitue à l'équilibre du stylo, à son toucher de papier, il nous accompagne et les petites marques qu'il finit par prendre achèvent de nous le rendre familier et indispensable... Je ne me vois pas revendre un de mes stylos quotidiens. Avant qu'ils le deviennent c'est toujours possible, mais après pas question !

[Thomaparis]

Concernant le caractère reconnaissable des stylos c'est vrai que les modèles japonais classiques passent pour des stylos d'entrée de gamme : là où le Pelikan M400 est repéré, personne ne prête attention à un Sapporo (le mien est couleur framboise, cela joue peut-être aussi, la couleur étant "peu sérieuse").
Mais je pense que si vous allez en réunion avec votre beau Platinum il attire vers lui les regards. Non ?

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Ces Platinum en argent sont très réussis. Parlant d'argent, même si je ne suis pas un aficionado, je lirais bien un essai d'un Solitaire, tiens

Il est je crois cent façons de s'approprier un stylo : on peut comme dit Jean-Vincent se battre et l'emporter partout y compris en terrain hostile, ne pas craindre de le perdre, de le marquer ou de se le faire voler, on peut aussi attendre le moment de s'en servir, le réserver à certains instants tranquilles, à certaines petites heures. Ca marche aussi .

Jimmy

[Thomaparis]

Oui, et quand je parlais d'usage au quotidien je n'évacuais pas le cérémonial, que nos chers stylos nous aident à maintenir : l'apaisement dans l'écriture peut être un état si difficile à atteindre...
J'ai moi aussi des stylos qui ne quittent pas la maison (mon petit Omas, justement à cause de sa taille : j'aurais plus peur de l'égarer), mais aucun enseveli sous des tas de papiers (cela demande des efforts !) et moins encore à l'abri dans une boîte au fond d'un tiroir. Même s'il peut y avoir là une forme de sacralisation de l'objet qui puisse donner le jour où on s'en saisit pour écrire une solennité incomparable. Bref, je comprends, mais je m'en crois incapable... à moins de former une grande collection de stylos !

[libelle]

Ce serait avec un immense plaisir Jimmy, mais le fait de les aimer ne laissant pas sous-entendre que j’avais le plaisir d’en procéder !

J’ai un MB solitaire vermeil et un MB doué mais en roller que j’utilise au bureau en faisant attention de ne pas les perdre de vue.

Pour l’essai, ce ne sera pas moi, du moins pas avant …longtemps

Quand aux vols potentiels, ce n’est pas tant la valeur pécuniaire de l’objet à jamais perdu qui me heurte, c’est le vol en lui-même d’un objet appartenant à autrui. Je suis très attachée à des stylos sans valeurs financières parce qu’ils répondent à ce que je souhaite.

Les MB attirent la convoitise parce que c’est la marque de stylo de luxe la plus connue. Avec un Cartier, un ST Dupont, l’effet est à peu près similaire.

Ce n’est pas parce qu’ils sont chers que j’aime ces stylos. Je « déteste « les éditions très spéciales et hors de prix de MB et d’autres marques prestigieuses qui pour la plus part manquent totalement de sobriété.

mes quelques stylos plumes qui ne sortent pas ne sont pas enfermés dans un tiroir, chez moi non plus. Je les utilise avec plaisir au quotidien, au hasard de mon humeur du jour et de ce que j'ai à écrire: une lettre, des notes..

[jva]

JVA : l'attachement à l'outil du quotidien ne concerne pas les seuls maki-e, il me semble !

Evidemment !!!
Je ne parlais que de mes goûts personnels et de ce qui me plaît actuellement. Et je suis le premier à respecter le goût des autres.

Quand je vois le Platinum et le Visconti, je vois que Libelle aime bien les gros stylos. Ceux-ci sont assez voyants tout de même et je comprends à présent la difficulté à l'utiliser au quotidien dans des locaux partagés. Mon Namiki Fuji Boat fait office de "stylo-de-publicité" à côté !! C'est pourquoi je peux sans crainte l'utiliser partout !!

Un défaut majeur pour moi pour ce stylo, une fois encré, il perd sa beauté initiale puisque le corps translucide laisse voir l’encre contenu dans le réservoir.

J'étais comme vous au départ. A présent, le côté démonstrator me plaît ... telles les vagues, la mer, au gré des vents de l'écriture.

[libelle]

Jimmy, est-ce que c'est vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=9SbxTkt6faM répond suffisamment bien à la question du fonctionnement du double réservoir Visconti ?

Ceux qui aiment écrire des pages et des pages sans interruption, ne devraient pas être des adaptes de ce système qui s'il permet de garder une grande partie de l'encre dans un réservoir bien hermétique, oblige à recharger souvent le petit réservoir.

[Bluebird]

Merci Libelle, pour cette très jolie (et précise !) présentation du Visconti ... je suis attirée de manière assez irrésistible par l'ambre
(j'ai ainsi lorgné longtemps du côté du Pilot 823, qui est disponible aussi dans cette teinte ...). Le problème de l'encre est difficile, c'est vrai .... mais cela peut donner des transparences originales comme ici...

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J'avais bien saisi le fonctionnement, Libelle, mais je me demandais à quoi le système pouvait bien servir en pratique. Bon, il est joli à regarder fonctionner, c'est déjà ça !

Le plunger est vraiment un système attrayant.

En écho à Bluebird, j'allais suggérer l'essai d'un violet avant qu'elle ne poste ces photos.

Jimmy

[libelle]

Désolée Jimmy, il ya des jours ou je comprends tout de travers.

Le double réservoir doit répondre aux soucis d'écoulement d'encre intempestif des stylos plumes lors de leurs transports dans la poche d'une veste, un sac, plus encore en avion. La grande chambre du réservoir Visconti est totalement hermétique, ce qui permet de faire voyager le stylo sans la moindre crainte. Avant de mettre ou de remettre le stylo dans sa poche, il suffit de déverser le reste du contenu de la petite chambre dans la grande chambre et l'on est assurer de ne pas vivre de moment épouvantable, puisque le stylo est alors considéré comme n'étant pas encré.

Ce double réservoir n'a par conséquent aucun intérêt pour les personnes qui ne bougent pas, pas plus qu'il n'en a pour ceux et celles qui ne sortent pas certains de leurs stylos!

J'ai vanté le système Visconti sans l'avoir expérimenté, et je ne pense pas prendre ce beau stylo avec moi lors de mon prochain vol.

Très joli le Pilot 823 Bluebird, je vais faire un effort et ne pas restée focalisée sur les encres noire.

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Ah d'accord, je n'avais pas pensé qu'on pouvait vider la petite chambre dans la grande, j'imaginais seulement qu'on réapprovisionnait au fur et à mesure que le petit réservoir se vidait.

Jimmy

[libelle]

Nouveau passage sur la balance sans encre pour des mesures approximatives :

Le stylo complet : 58 g
Le capuchon (là ça ne change pas) : 19 g
Le stylo sans capuchon : 39 g contre les 43 g encré

Ca reste lourd, très lourd

[Le guépard]

Il faut avoir beaucoup de courage pour écrire avec tel stylo plume dont le poids avoisine les 60g.
Personnellement je ne saurais pas aligner deux mots avec. Chapeau bas !

Ps : C'est aussi le poids de mon téléphone portable.

[libelle]

Décidemment j’aime bien les objets un peu lourds, mon HTC pèse un peu plus de 110 g
J’avoue que je ne l’ai pas souvent en main moins souvent qu’un stylo.

Moi aussi, je trouve le Visconti un peu lourd. Les différents essais ont le méritent d’affiner nos préférences.

Moi, c’est avec des stylos très fins que j’ai beaucoup de mal à écrire. Il est heureux que nous ayons des goûts et des critères différents malgré notre point à commun à nous retrouver ici.